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Pâtisseries en Tunisie : une crise entre qualité, hygiène et fiscalité
19/12/2024 | 11:32
2 min
Pâtisseries en Tunisie : une crise entre qualité, hygiène et fiscalité

 

La présidente de la Chambre nationale des pâtisseries, Samia Dhiab, est intervenue le jeudi 19 décembre 2024 sur les ondes de Jawhara FM pour évoquer la situation du secteur pâtissier, le problème du circuit parallèle et les préparatifs pour les fêtes de fin d’année.

« Ce qui nous préoccupe, c’est le circuit parallèle dans notre secteur, qui nuit à notre activité, à la santé des citoyens et à l’économie nationale », a déclaré l’invitée de l’émission Cappuccino, comparant ce phénomène à des champignons qui prolifèrent de manière accélérée et incontrôlée.

Samia Dhiab a également précisé que les artisans qui vendent leurs créations sur les réseaux sociaux ne posent pas de problème, à condition qu’ils se conforment aux contrôles d’hygiène et sanitaires nécessaires, et qu’ils soient soumis à l’impôt, comme tous les autres artisans.

« Ceux qui exercent dans la clandestinité ne peuvent pas être contrôlés ni sanctionnés », a-t-elle souligné, ajoutant que le respect strict du cahier des charges est indispensable pour garantir la qualité des produits. Elle a rappelé que les crèmes pâtissières doivent être consommées dans un délai maximal de 48 heures après leur préparation.

« La majorité des infractions, selon des statistiques officielles, proviennent du marché parallèle », a-t-elle affirmé. Samia Dhiab a appelé l’État à encourager les artisans et les acteurs du secteur à travers des prêts et des mesures fiscales incitatives pour leur permettre d’acquérir le matériel nécessaire à une production conforme aux normes d’hygiène.

En ce qui concerne les prix élevés des pâtisseries, elle a déclaré : « Ces prix sont tout à fait justifiés, compte tenu de la flambée des coûts des matières premières. » Elle a également dénoncé le traitement fiscal imposé au secteur : « Nous sommes un secteur artisanal qui devrait normalement être soumis à une TVA de 7 %, comme les autres métiers artisanaux du secteur gastronomique. Or, les autorités nous classent comme un secteur industriel, ce qui nous impose une TVA de 19 %. »

Enfin, elle a ajouté que la levée des subventions sur le sucre et d’autres produits essentiels a aggravé la situation, mettant en péril l’équilibre du secteur.

 

 

 

H.K

19/12/2024 | 11:32
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Commentaires
DHEJ
circuit parallèle
a posté le 19-12-2024 à 13:23
Un vendeur parallèle et un client parallèle.

Il faut ramener le client au circuit légal mais comment

Trop d'impôt direct tue l'impôt indirect.
********
L'hygiène
a posté le 19-12-2024 à 12:42
Il n'y a plus d'hygiène en Tunisie malheureusement. 90 % des commerces doivent être fermés.
Ils jouent tous avec la santé des gens
On n'est plus sûre ce qu'on consomme entre les produits périmés recontionnés et le manque d'hygiène dans tous les domaines
le financier
encore l incompetence de KS
a posté le 19-12-2024 à 11:40
" Or, les autorités nous classent comme un secteur industriel, ce qui nous impose une TVA de 19 %. » "

voila comment l etat detruit de l emploi et pousse ces professionnels a ouvrir au black .

KS degage devrait etre le nouveau slogan , merci pour nous avoir debarasser d ennahda mais maintenant faut que tu partes
le financier
eh oui il faut bien payer les 750 000 fonctionnaires
a posté le à 11:56
j oubliais tout ca pour payer les 750 000 fonctionnaires qui travaille 7 -8 min par jour
DHEJ
Sont-ils des clients...
a posté le à 13:25
Du circuit parallèle...