Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques Oussama Kheriji est revenu, dans la matinée de mardi 12 mai 2020, sur l’impact du covid-19 sur le secteur agricole.
Invité par Hatem Ben Amara dans l'émission Yaoum Saïd sur la Radio nationale, à l’occasion du 56ème anniversaire de la fête de l'évacuation agricole, M. Kheriji a indiqué que la crise du coronavirus a touché, d’une manière indirecte, le secteur agricole compte tenu du manque d’approvisionnement du marché et des secteurs dont l’activité a été suspendue tels que le tourisme, des restaurants…etc. Ceci a engendré, selon lui, une surproduction de produits agricoles et l’effondrement des prix.
« Nous faisons face à un défi exceptionnel lié au confinement et à la pandémie du covid-19 et les préparatifs pour la saison des récoltes et pour les autres saisons agricoles. Pour cela, nous avons pris toutes les précautions pour nous préparer malgré les conditions de travail difficiles» a-t-il affirmé en assurant que le ministère a entamé les travaux au niveau des centres de collecte et chargé les comités de contrôle de contrôler ces centres. Dans le même contexte, le ministre a fait savoir que les institutions agricoles se préparent, actuellement, pour la saison de récolte et les agriculteurs, quant à eux, essayent de se rattraper et surmonter les difficultés, causées par le confinement, concernant la fourniture des pièces détachées et du matériel de récolte.
Revenant sur les problèmes que posent les circuits de distribution, le ministre a indiqué qu’il faut mettre en place un dispositif structuré permettant de limiter le rôle des intermédiaires de sorte que les producteurs se lient directement aux consommateurs en notant : « Le pourcentage de l’affiliation des agriculteurs aux structures professionnelles est trop faible, près de 6%, alors que dans les pays développés ce pourcentage dépasse 90 %». Il a expliqué que le ministère a échoué à instaurer ce modèle à cause des contraintes politiques, sociales, économiques mais surtout législatives. Et d’ajouter : «pour cela nous proposons de réviser, le plut tôt possible, les lois de la structuration du secteur agricole et de prendre des mesures qui permettent de limiter les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs ».
Tous nos articles sur le Coronavirus (Covid-19) en Tunisie
I.M
Les islamistes font tout pour vendre les terrains à l'AIPEC...
Et pour notre ancien doyen alors quelle égalité possible entre la récolte prévisionnelle et les précautions prises?
Un chiffre s'impose monsieur l'ingénieur!