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Où est passé le Croissant rouge tunisien ?
10/04/2020 | 20:15
10 min
Où est passé le Croissant rouge tunisien ?

 

Le Croissant rouge tunisien d’habitude très actif pendant les crises a brillé par son absence en cette période. Des luttes intestines sont derrière cette inertie, alors que la Tunisie a vraiment besoin de toutes les forces vives du pays et qu’une organisation de cette envergure serait plus que la bienvenue !

 

Où est le Croissant rouge tunisien (CRT) ? Pourquoi n’est-il pas en train d’épauler les efforts du gouvernement alors qu’il est formé pour ? Pourquoi ses deux cliniques mobiles et les 4 ambulances sont à l’arrêt ? Durant cette crise sanitaire majeure, l’organisation humanitaire est quasi-absente, néanmoins ses bases continuent à œuvrer avec les moyens dont elles disposent mais sans réelle coordination au niveau national. Mais, ceci reste très loin de ses capacités et de son potentiel, vu qu’elle dispose d’un entrepôt de matériesl et d'équipements, de deux ambulances cliniques et de 5.000 adhérents entre membres d’instances et volontaires formés aux premiers secours et à faire face à ce genre de crise.

Depuis le décès de feu Brahim El Gharbi, son président, les choses n’ont fait qu’empirer. L’été dernier, Business News avait expliqué dans un article comment l’ONG en est arrivée là et comment elle a perdu la plus grande partie de ses soutiens, notamment l’UNHCR, vivant depuis quelques mois une crise financière sans précédent à tel point qu’elle n’a pas pu payer les salaires et factures à sa charge.

Quelques mois après, certaines problématiques ont été réglées, d’autres demeurent. Les employés ont été payés après plusieurs plaintes déposées auprès de l’inspection du travail et plusieurs mois d’attente. Mais depuis début 2020 les salaires n’ont pas été versés bien que les fonds nécessaires soient disponibles. Il faut dire que les choses sont beaucoup plus compliquées et tous les doigts pointent la gestion chaotique du président Abdellatif Chabou qui a certes été élu démocratiquement, mais avait démontré son "incompétence" comme l’affirment ses collègues dans l’article précité. En outre, certains faits qui lui sont reprochés sont assez sérieux. Parmi les faits qu’on lui reproche on dénonce particulièrement son refus de présenter les états financiers en Assemblée général au cours des 2 années de son mandat et de ne pas tenir des réunions d’évaluation et fournir au Comité national les rapports d’activités, les participations étrangères et les comptes bancaires.

Pour sa défense, M. Chabou affirme qu’un audit pour la période allant de 2008 à 2018 a été fait par les experts du Tribunal et des violations importantes ont été constatées dans la gestion financière de l’organisation. Il a donc déféré l’affaire devant la justice et les unités d’enquête spécialisées dans les crimes économiques et financiers.

 

Face aux différentes problématiques précitées et bien d’autres, le Mouvement du redressement du parcours du Croissant rouge tunisien, conduit par Mohamed Hedi Mennei, est né avec pour mission de sauver cette institution et ses 63 ans d’histoire.

 

Dans une interview accordée à Business News, M. Mennei nous présente la situation. Abdellatif Chabou a été limogé de son poste. La coupe était pleine, et lors d’une réunion des membres du comité national tenue le 27 février 2020, la décision a été prise, celle de le révoquer de la présidence et le garder en tant que membre à la majorité des voix (8 sur les 15 présents et qui ont signé le PV). Dr Fathi Ben Zekri lui a succédé à la tête de l’organisation, élu à la majorité des votes.

La nouvelle instance a entrepris les démarches légales nécessaires, en enregistrant les PV à la Recette des finances et en informant ses instances, la présidence du gouvernement, le public et les partenaires.

Depuis l'élection de ce dernier, l’ONG a repris sa mission et des avancées ont été réalisées, en renouant avec les partenaires, qui étaient ravis du changement et de pouvoir reprendre des activités normales avec la branche tunisienne de l’organisation de renommée internationale.

 

Sauf que le président sortant a profité de la crise du Covid-19, pour se remettre en selle en refusant de faire la passation. A la mi-mars, il a changé les verrous des portes du siège central sis rue d’Angleterre. Il a introduit illicitement des intrus, l’objectif étant d’empêcher le personnel d’y accéder et d’entraver le bon déroulement des activités de l’ONG. C’est grâce à l’intervention du procureur de la République que le CRT reprend ses droits.

 

 

Entre temps, Abdellatif Chabou entame une procédure judiciaire en référé et appelle les comités régionaux à une Assemblée générale. Le juge décide de le laisser au poste de président jusqu’à la tenue de cette AG prévue en mars 2020, sauf que l’interdiction de rassemblement émise par le gouvernement à cause du Covid-19 a empêché la tenue de l’assemblée.

Fathi Ben Zekri se trouve donc dans l’incapacité de gérer avec les pleins pouvoirs l’organisation dont il vient d’être élu à la tête. En dépit de cette situation, les équipes travaillent avec les moyens du bord pour soutenir les efforts de l’Etat.

 

Le Croissant rouge tunisien se trouve donc dans une impasse, ne pouvant déployer son plein pouvoir étant bridé par un président révoqué qui ne veut pas lâcher prise et qui l’empêche de faire convenablement son devoir en cette période où la Tunisie a le plus besoin de toutes les appuis. Du matériel roulant pourrait être mis à la disposition de certains services et des volontaires pourraient appuyer le travail de distribution d’aides aux nécessiteux ou celui de la protection civile dans le transport des malades.

 

 

Le Mouvement de redressement du parcours du Croissant rouge tunisien et le comité des 8 qui sont contre Chabou réclament une audience avec le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, lui-même ancien CRT et volontaire. Ils veulent qu’il intervienne pour mettre au service du Samu les 4 ambulances et les deux cliniques mobiles que l’ogranisation humanitaire détient outre un mini bus qui pourrait servir pour le déplacement des volontaires. Ils lui demandent aussi de désigner un comité de sauvetage pour diriger le CRT jusqu'à la fin du mandat.

 

Cliché pris en 1987 au poste de secours nautique à Menzel Jemil Bizerte. Elyes Fakhfak est à droite de la photo

 

Le Croissant rouge tunisien est en train de traverser une période difficile. Alors qu’il aurait dû être présent en cette crise de Covid-19, coordonner avec l’Etat et faire profiter de son expérience de plus de 60 ans pour aider les autorités. Un différend cause ce blocage et l’organisation humanitaire se retrouve spectatrice des difficultés que traverse le pays, alors qu’elle a les moyens et peut en mobiliser d’autres !

Le bilan des décès commence déjà à s’alourdir avec 25 pertes. Le nombre de contaminés par le Covid-19 est passé à 671 cas annoncés jusqu'au 10 avril courant, ce qui confirme l’installation d'une transmission horizontale. La Tunisie est en confinement total depuis le 22 mars et au moins jusqu'au 19 avril 2020. L'organisation humanitaire peut être là pour soutenir la Tunisie, des décisions urgentes sont à prendre.

 

Tous nos articles sur le Coronavirus (Covid-19) en Tunisie

Imen NOUIRA


Droit de réponse d’Abdellatif Chabbou

 

Suite à l’article paru dans « Business News » daté du 10 avril 2020 sous le titre "Où est passé le Croissant rouge tunisien ?", Abdellatif Chabbou a tenu à apporter les précisions suivantes :

« Il est regrettable que votre journal se permette de publier un article contenant des allégations mensongères et fallacieuses sans prendre la moindre peine de vérifier leur bien-fondé auprès de qui de droit, à savoir le Président légitime et représentant légal du Croissant Rouge Docteur Abdellatif Chabbou.

Suite à une plainte en référé déposée par moi-même devant le tribunal, j’ai été consacré et maintenu à mon poste par une décision judiciaire (première instance et appel) mettant ainsi en échec une tentative de soulèvement destinée à contrer mon action d’assainissement et de mise en place de règles de bonne gouvernance.  

Cette tentative est fomentée par certaines personnes du CRT contre lesquelles ont été relevées de graves actes de mauvaise gestion, d’abus de biens sociaux, d’intérêt et de responsabilité personnelle avérées. Ces personnes font l’objet de poursuites judiciaires que je ne peux détailler à cette occasion. 

L’auteur de l’article publié par vos soins, le dit Mennai, autoproclamé « Mouvement de Redressement du Parcours du CRT » n’a aucun lien ni rapport avec le CRT. Il a été poussé et manipulé par ces mêmes personnes du CRT dont les intérêts personnels sont en jeu pour publier des articles diffamatoires et infondés dans une tentative de détourner l’opinion publique du vrai problème.  

Le Croissant Rouge Tunisien, conscient de son devoir en tant qu’auxiliaire de l’Etat, collabore étroitement et de manière continue avec le Ministère de la santé publique. Il met à la disposition du Ministère ses moyens humains et matériels dans la lutte contre le Covid 19. »

 

Réponse de Business News :

 

Abdellatif Chabbou reproche à Business News de ne pas lui avoir donné la parole, se considérant comme le président légitime du Croissant rouge tunisien (CRT), or Fathi Ben Zekri se considérait lui-aussi aussi comme étant le président légitime. Le journal n’a donné la parole à aucun des deux.

Dans notre article, écrit par nos soins et non pas M. Mennai comme l’affirme M. Chabbou, le journaliste s’est basé sur des documents tous disponibles en fac-similé qui relatent une chronologie de faits et surtout un vrai problème empêchant cette association humanitaire âgée de plus de 60 ans de faire correctement son travail en cette période de crise sanitaire, à cause de luttes intestines. En outre, l’auteur de l’article a pris en considération l’entrevue faite le 7 avril courant entre le ministre des Affaires sociales Habib Kechaou et Fathi Ben Zekri en tant que président du CRT, qui était une preuve de reconnaissance de l’Etat de sa qualité.

 

Business News a bien spécifié dans son article que « M. Chabbou affirme qu’un audit pour la période allant de 2008 à 2018 a été fait par les experts du Tribunal et des violations importantes ont été constatées dans la gestion financière de l’organisation. Il a donc déféré l’affaire devant la justice et les unités d’enquête spécialisées dans les crimes économiques et financiers », ce qui rejoint ce qu’il explique dans son droit de réponse.

S’agissant de Mohamed Hedi Mennai, Business News s’est référé à son témoignage dans un article publié en août 2019 intitulé "Le Croissant rouge tunisien crie au secours !" et son statut n’a pas été mis en doute à cette époque par le CRT et s’est toujours présenté en tant que volontaire au sein de l’ONG.

En ce qui concerne des démêlés judiciaires, seule la justice est apte de trancher sur les faits et sur la base de preuves. Bien que de graves faits fussent reprochés à M. Chabbou, notre journaliste a refusé de publier les accusations, n’ayant pas des preuves tangibles, et s’est contenté des faits prouvés par des documents.

 

Abdellatif Chabbou n’a pas abordé dans son droit de réponse les diverses problématiques posées dans l’article, notamment les salaires non-versés des employés, pendant trois mois alors que le gouvernement a appelé toutes les parties prenantes à verser les salaires en cette période de crise. Il n’a pas parlé des moyens du CRT et des entraves liées à leur déploiement, ce qui était la finalité première de l’article.

Il n’a pas évoqué les difficultés avec les plus grands soutiens, notamment la résiliation de l’accord liant le CRT au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) qui parle clairement dans son document daté du 21 juin 2019 et adressé à Abdellatif Chabbou de « difficultés croissantes survenues au cours de 2018, et d’incessants blocages auxquelles il a fait face depuis Ie début de cette année 2019, du fait des réponses et réactions extrêmement tardives du comité central ».

Il n’est pas revenu sur les rapports financiers de l’association, ni envoyé de documents prouvant ce qu’il affirme. M. Chabbou peut faire parvenir les documents à Business News qui donnera suite à son article.


10/04/2020 | 20:15
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Commentaires
Le dit
A propos de victor chat bô romo
a posté le 16-04-2020 à 20:07
Le dit Menneï dit au NON DIT le minable victor chat bô romo, symbol de la bassesse, de mensonge que le respect ca se mérite et qu'il est regrettable qu'il soit en liberté et que sa place est à l'hôpital psychiatrique et non parmis nous, espèce de débile mental skiso.
Alfred
Réclamation
a posté le 15-04-2020 à 02:19
Désolé pour Business News mais vous aurez du vérifier certaines choses avant de publier votre article en ayant au moins la version du président légitime du CRT, ce qui a été fait par la suite. De plus, personne ne se pose la question pourquoi ils en veulent au président et c'est la 2ème tentative de putsch raté. Il a trouvé un terrain miné rempli de corruption avec des centaines de millions détournées ou disparues sans justificatifs depuis 2011 à 2017 et que plusieurs personnes sont déjà entendues par la brigade financière. Alors patientons un peu pour voir le verdict'?'
Alfred
Un grand MERCI
a posté le 13-04-2020 à 19:20
Je vous envoie "Un grand MERCI" pour avoir publier le texte de vérité que je vous ai envoyé à l'aube. Je déplore ce qu'a écrit votre journaliste Imen NOUIRA mais j'estime que les vrais responsables sont la rédaction et ses chefs qui doivent rectifier le tir et non soutenir l'erreur qui risque de nuire véritablement au Croissant Rouge qui passe par une période très difficile.
Dr. Jamel Tazarki
Encore une hypothèse,
a posté le 12-04-2020 à 13:19
on pourrait rajouter une petite bouteille en série au système que j'ai décrit ci-dessous afin de faire passer les virus à travers une membrane branchée sur une batterie 9v. En effet, il est connu que les bactéries et les virus ont horreur des charges négatives (sans entrer dans les détails). Il faut comprendre que le virus est vraiment trop fragile....

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
Dr. Jamel Tazarki
Des hypothèses à vérifier..
a posté le 12-04-2020 à 09:20
L'inconvénient des masques à l'intention du grand public est évident, les porteurs (de masque de protection) les touchent constamment pour les réajuster, les déplacer pour se gratter le visage, le nez, les oreilles ou même les yeux, puis les retirent et les remettent régulièrement. Vous voyez ce que je veux dire? Toutes ces actions pourraient aider les germes de la surface d'un masque de protection à pénétrer dans le corps de l'utilisateur.


Je suis convaincu que les masques faciaux (et ceci à l'échelle internationale et non seulement en Tunisie) sont peu susceptibles de nous protéger contre l'épidémie actuelle de coronavirus, s'ils ne font que bloquer le virus et en particulier s'ils sont mal utilisés'?'.


Oui, il nous faut un masque qui pourrait tuer/neutraliser les agents pathogènes nocifs, plutôt que de simplement les bloquer.


L'idée:
a) il nous faut un masque semblable à celui que l'on utilise pour les inhalations:
https://i.ebayimg.com/images/g/Bf8AAOSw9tlb21d-/s-l500.png

que vous pouvez acheter sur ebay:
https://www.ebay.de/sch/medipuls24-de/m.html?item=302942593018&rt=nc&_trksid=p2047675.l2562

b) il faut brancher le tube du masque (voir la photo) à une série de 3 à 5 petites bouteilles (même en plastique) où le virus devrait traverser une couche de sel de table en grain, la couche de sel devrait avoir une épaisseur de plusieurs cm:
https://pbs.twimg.com/profile_images/1085123983043899392/9YOPh5hb_400x400.jpg

c) la première bouteille ne devrait pas contenir du sel mais plutôt suffisamment d'humidité

==>
Mon Hypothèse (je dis bien hypothèse):
Les virus et autres agents pathogènes se déplacent dans l'air entre-autre dans des gouttelettes telles que de la salive, de la toux, de la respiration; etc. Et dans le cas contraire ils seraient humidiés (captent de l'humidité) en passant par la première bouteille que j'ai décrite ci-dessus.
==>
Et ainsi, quand une gouttelette porteuse de virus devrait traverser plusieurs couches de sel en grain elle serait absorbée par le sel et le virus serait déformé (son DNA qui est une suite de bases réagirait avec le sel qui pourrait lui offrir un proton H+)


Je fait même l'hypothèse (je dis bien hypothèse), le virus n'aurait plus de chance afin de passer à l'intérieur d'une cellule humaine par son récepteur (sans entrer dans les détails).


Rappel: Une base est un produit chimique qui, à l'inverse d'un acide, est capable de capturer un ou plusieurs protons ou, réciproquement, de fournir des électrons.

Remarque: le poids du système de bouteilles en série avec le sel en grain et le masque ne devrait pas dépasser le 1Kg.


@Si Nizar Bahloul: si vous vouliez, vous pourriez faire un article de mon commentaire en intégrants les photos des liens.


Bonne journée à tout le monde

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien

PS: par mes interventions sur Business News TN je n'ai aucune ambition politique ou de carrière professionnelle quelconque. Si je rentrais en Tunisie, si pour revenir auprès de mes arbres. Et je ne vote aux élections législatives et présidentielles qu'en fonction d'un programme et non pas de l'idéologie...

@Mr. Kais Saied: il est temps de redonner à notre fameux écrivain Mr. Mahmoud Messadi la place qu'il mérite dans le milieu culturel tunisien...
l'idiot du bled
Où est passé le croissant rouge tunisien?
a posté le 12-04-2020 à 08:40
On n'arrive déjà pas à trouver la farine pour faire du pain,que dire alors de cette viennoiserie symbole de la victoire des autrichiens sur les ottomans!
Hugo
@Business News
a posté le 12-04-2020 à 00:33
En tant que lecteur assidu de Business News je vous exprime mon profond respect pour votre professionnalisme lors du traitement des divers sujets politiques et économiques.
Mais en tant que volontaire du Croissant Rouge Tunisien, je vous reproche gentiment que le titre soit trop accrocheur bien que l'article est crédible et bien rédigé.
En effet, les volontaires du Croissant Rouge Tunisien sont présents sur tout le territoire du pays et essayent de servir la communauté avec les moyens locorégionaux sans l'appui du comité national.
Après le décès de notre Président Feu Brahim EL Gharbi Paix à son âme, l'assemblée générale a élu au début de l'année 2018 un comité national composé de 16 membres.
A leur tour, lors de la première réunion du Bureau, les membres du comité national se sont réparti les responsabilités et ont nommé Dr Abdellatif Chabbou en tant que nouveau président.
Depuis sa nomination en date du 06 février 2018 par le comité national, le nouveau président a accaparé toutes les responsabilités et exercé tous les pouvoirs de façon absolue alors qu'il est tenu de part nos statuts d'exécuter les résolutions du comité national qui l'a nommé.
L'impact négatif de la gouvernance du nouveau président Chabbou a dépassé les structures internes du Croissant Rouge Tunisien pour toucher nos partenaires à l'instar du UNHCR qui a décidé de résilier sa convention qui date de plusieurs décennies !
Les problèmes de gouvernance ont touché aussi le personnel administratif de notre organisation qui a subi la marginalisation, l'harcèlement et les retards importants dans le paiement des salaires.
Face à cette situation et compte tenu de l'absence du travail collégial et des différents problèmes de communication du président avec l'administration et les partenaires, le comité national lors de sa réunion du 27 février 2020 a révoqué par vote majoritaire Dr Abdellatif Chabbou tout en le gardant en tant que membre du comité national.
Cette procédure de révocation s'est basée sur le parallélisme des formes vu que le pouvoir de nomination emporte celui de révocation.
Nos partenaires et bailleurs de fonds ont salué ce remaniement au niveau du comité national et ont promis de reprendre les programmes communs et soutenir les activités prioritaires du Croissant Rouge Tunisien.
Toutefois, Dr Abdellatif Chabbou n'a pas accepté sa révocation par le comité national alors qu'il lui reconnait son pouvoir de nomination et a pris l'organisation en otage en refusant la passation des différents documents administratifs et financiers au nouveau président élu par le comité national Dr Fathi BEN ZEKRI.
Finalement, je rassure le public que cette situation ne va pas perdurer et le comité national reprendra son dynamise et efficience à compter de l'achèvement des démarches de passation.
Chabbou
Chabbou à Victor
a posté le 11-04-2020 à 19:19
Désolé mon cher Victor, nous étions tous présent lors de la réunion du BN et nous avons déjà déposé nos signature de présence. Le PV fait foi et personne n'a quitté la salle sauf "Victor" qui n'a pas apprécié son limogeage par la majorité présente.
Pour le reste, concernant ce qui peut attendre "les pauvres du CRT" comme tu l'as dis !!
Je te réponds wait and see...Victor
plume
Ctt
a posté le 11-04-2020 à 13:20
Vous devrier prendre contacte avec le CICR .et vous constatez que le CRT a été écarté par le CICR via le UNHCR pour malversations ...
Hamdi à Victor
@Victor: marre des theories de complots
a posté le 11-04-2020 à 11:14
@Victor: on en a marre de vos theories de complots, et paranoia contre productifs..

" parce que nous ne sommes plus à l' époque du dictateur ben ali, même si nombre de ses proches, liés aux services de renseignements étrangers, "
Victor
Curieux "article" ...
a posté le 11-04-2020 à 02:55
C' est amusant, mais pas surprenant de constater que bezness news sort cet "article" maintenant...
Sans doute une commande de services étrangers proche des clans mafieux impunis.
Quoiqu' il en soit, ce réquisitoire contre Dr. Abdellatif Chabou, a au moins l' honnêteté de préciser qu' il " a certes été élu démocratiquement ".
Là ou bezness news est mal informé, et aurait dû prendre la peine d' interroger le président en exercice du Croissant Rouge Tunisien, Dr Abdellatif Chabou, c' est sur la réunion du comité, où 8 membres ont cru pouvoir modifier l' ordre du jour pour mener un putsch contre Dr Chabou, et ont signé un PV falsifié, après le départ des autres membres du comité.
Le juge pénal a été saisi au sujet de ce grave délit de faux et usage de faux.
Par ailleurs, votre "article" n' a pas beaucoup de sens, puisque vous reconnaissez que " Abdellatif Chabou a entamé une procédure judiciaire en référé et appelé les comités régionaux à une Assemblée générale, et que le juge décide de le laisser au poste de président jusqu'à la tenue de cette AG prévue en mars 2020 ".
La ridicule demande du mouvement putschiste, qui sait pertinemment qu' il n' a pas le soutien de la majorité des comités régionaux, à Elyes Fakhfakh "de désigner un comité de sauvetage pour diriger le CRT jusqu'à la fin du mandat ", n' a aucune chance d' aboutir, parce que nous ne sommes plus à l' époque du dictateur ben ali, même si nombre de ses proches, liés aux services de renseignements étrangers, pensent encore pouvoir faire ce qu' ils veulent...
Les pauvres, il ne savent pas ce qui les attend.

Mastour
C'est D'?CEVANT et LAMENTABLE !
a posté le 10-04-2020 à 21:36
Pourquoi ce tiraillement ABSURDE et BAS POUR G'?RER ET DIRIGER LE CROISSANT ROUGE TUNISIEN. C'EST UN MANQUE DE CIVISME ET DE MATURIT'?.