
Les États-Unis, déterminés à protéger leur allié israélien, ont essuyé mercredi 4 juin 2025 la colère des autres membres du Conseil de sécurité après leur nouveau véto bloquant un appel à un cessez-le-feu immédiat et à un accès humanitaire à Gaza.
Ce véto « envoie le message extrêmement dangereux que les vies de deux millions de Palestiniens (...) ne comptent pas », a fustigé l’ambassadeur pakistanais Asim Iftikhar Ahmad, y voyant un « feu vert pour l’annihilation » des Palestiniens de Gaza et une « tache morale sur la conscience » du Conseil.
« Le silence ne peut pas défendre les morts, ne peut pas tenir la main des mourants, ne peut pas affronter les rouages de l’injustice », a ajouté son homologue algérien Amar Bendjama.
« Alors que l’humanité est mise à l’épreuve en direct depuis Gaza, ce projet de résolution est né de notre sens commun des responsabilités. Responsabilité envers les civils de Gaza » et les otages, « responsabilité devant l’Histoire », a insisté de son côté l’ambassadeur slovène Samuel Žbogar. « Assez, c’est assez, c’est assez ! », a-t-il lancé.
Tandis que la France et le Royaume-Uni ont exprimé leur « regret » du résultat du vote, l’ambassadeur chinois Fu Cong a directement mis en cause les États-Unis, les appelant à « adopter une attitude juste et responsable ».
Silencieux sur ce dossier depuis un an, le Conseil peine à parler d’une seule voix depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, bloqué à plusieurs reprises par des vétos américains, mais aussi russes et chinois.
« Situation catastrophique »
Dans ce contexte, il n’a pas tenté de sortir du silence depuis novembre, lorsque les États-Unis de Joe Biden avaient bloqué un texte réclamant aussi un cessez-le-feu, pour les mêmes raisons que celles avancées mercredi, lors du premier véto de la nouvelle administration Trump.
Le texte est « inacceptable pour ce qu’il dit et inacceptable pour ce qu’il ne dit pas », a justifié l’ambassadrice américaine à l’ONU par intérim Dorothy Shea avant le vote.
Il « saperait les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu qui reflète la réalité sur le terrain, et encouragerait le Hamas », a-t-elle ajouté, insistant sur le droit d’Israël à « se défendre ».
Le projet de résolution, qui a recueilli quatorze voix pour et une contre, exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » et la libération sans condition des otages.
Soulignant la « situation humanitaire catastrophique » dans le territoire palestinien, il réclamait la levée « immédiate et inconditionnelle de toutes les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et sa distribution sûre et sans entrave à grande échelle », y compris par l’ONU.
Après plus de deux mois et demi de blocage, Israël autorise à nouveau depuis le 19 mai l’entrée à Gaza d’une quantité limitée de camions de l’ONU, qui parle d’une « goutte d’eau » dans l’océan des besoins dans le territoire ravagé par vingt mois de guerre.
« Ne perdez pas votre temps »
En parallèle, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis, a mis en place des centres de distribution d’aide dénoncés par l’ONU comme contraires aux principes humanitaires. Plusieurs drames ont eu lieu ces derniers jours près de ces centres, faisant des dizaines de morts.
Dans le contexte de paralysie du Conseil, l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour en a appelé à toutes les capitales.
« Chaque pays a l’obligation d’agir. Agissez maintenant, agissez fermement, agissez pour mettre fin à l’impunité, agissez pour mettre fin aux atrocités. Agissez pour l’humanité », a-t-il plaidé, annonçant qu’il allait se tourner vers l’Assemblée générale pour un nouveau vote.
Le Hamas a pour sa part dénoncé un véto américain « scandaleux », qui témoigne d’un « alignement total » avec Israël et d’un « soutien politique direct » à ses actions à Gaza.
« Ne perdez pas plus de votre temps », a répondu l’ambassadeur israélien Danny Danon, attaquant un projet de résolution qui « sape » les efforts humanitaires. « Aucune résolution, aucun vote (...) ne se mettra sur notre chemin » pour ramener tous les otages, a-t-il insisté.
Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre qui ravage Gaza.
© Agence France-Presse


Ce qu ils reprochent à Netanyahou c´est qu´ ayant été trop direct et brutal dans les massacres , celui a révélé la vraie image d´ Israel et du sionisme tout simplement .
Ces sionistes reprochent à Netanyahou d´avoir terni l´ image d´ Israel .
Ceux qui critiquent Netanyahou ont le meme but et la meme finalité que lui à savoir chasser les palestiniens de leur terre .
Ce n´ est que la stratègie qui diffère . Eux voudraient que cela se fasse par grignotements en se faisant passer pour des victimes comme ils ont toujours fait et ainsi donner l´ image du seul pays civilisé et démocratique entouré des pays musulmans hostiles pour avoir l´ empathie des peuples occidentaux . Sinon ils se foutent pas mal du sort des millions de Palestiniens .
Israël a-t-il seulement été une démocratie? S'emparer de territoires par la colonisation le permettrait-il ?
Si ce n'était pas tragique, on pourrait en rire. Un an et demi de mensonges, manipulations, censures, faut il dire 70 ans ? Vont ils démissionner ?
Pour aller plus vite, Macron dit : je vous envoie quatorze tonnes d'équipement à l'armée la plus morale pour faciliter le nettoyage... bravo!
Dommage d'avoir cet éclair de lucidité au bout de 55k morts, mais surtout de 80 ans. C´est pas comme si les europeens decouvrait le dossier...
- Libération des otages.
- destruction totale du Hamas.
Sans celà ,pauvres gazaouis.
Les seules personnes qui ne savaient pas que ces deux-là n'allaient jamais durer étaient Trump et Musk.
Vous savez que l'amitié entre narcissiques ne dure jamais.
Elon said he need that 280 million back..
Voilà bien longtemps que la France est à la traîne et a perdu tout crédit en matière diplomatique. J'entendais Le Drian ce matin sur France Inter, on aurait dit qu'il jouait à ni oui ni non au lieu d'avoir une position claire sur le conflit en cours. Tout est dit : on brandit l'arme nucléaire du soutien/apologie au terrorisme dès qu'un tremblement de soutien à la Palestine se fait jour.
Tous les excès sont permis et même encouragés côté israélien, notre gouvernement, une majorité d'élus et de journalistes n'ont ni courage, ni colonne vertébrale dans cette affaire et encouragent le procès en déconnexion vis-à-vis de l'opinion.
Le premier moteur du soutien au gouvernement génocidaire d'Israël est la haine des arabes, ici comme là-bas et partout dans le monde. Mais honnêtement qui aurait cru il y a 20 ou 30 ans voir d'authentiques nazis soutenir Israël par hiérarchisation de la haine, les ennemis de mes ennemis étant mes amis...
Ou, je ne sais pas, peut-être même que les critiques n'ont aucune importance. Rien n'a d'importance. Rien de ce que nous disons, pensons ou ressentons n'a d'importance. Nos vies n'ont aucune importance. Nous sommes littéralement à la merci de ces tyrans, et ils ne nous laisseraient jamais nous unir et nous diviser ainsi ; nous semblons impuissants, divisés en pays, en religions ou en races. C'est sans espoir'?'
Notre espèce est condamnée'?'
Expulsez-les USA de l'ONU et prenez une décision avec des mesures prises sans les Etats-Unis.
Pour nous ,ou à cause de nous.
Beaucoup de-dit et surtout de non-dit .
nous le savions depuis longtemps, en lisant vos torchons, que vous étiez raciste accompli, raciste et frérot (islamo-fasciste nahdaoui), ce qui découle de la même source, empoisonnée et fétide... Allez donc embrasser vos frérots criminels à la prison de la Mornaguia, ils seraient heureux d'admirer votre gueule me...se !
Idek m..n...ouk !
Le hamas n'a rien à cirer des palestiniens, il les utilise comme moyen de pression.
Alors...
Où avez-vous appris que les Juifs arrêteraient leur génocide contre les Palestiniens ?