Noureddine Taboubi ne se rendra pas à l’ARP
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, n’assistera pas à la réunion prévue ce lundi 2 avril 2018, avec le ministre de l’Education nationale, Hatem Ben Salem et Lassâad Yaâcoubi, secrétaire général de la Fédération de l'enseignement secondaire, à l’ARP.
Noureddine Taboubi a souligné, dans une déclaration accordée à Shems FM, qu’il ne se rendra pas à la commission des jeunes, des affaires culturelles et de l’éducation car il est tenu par d’autres engagements avec la commission des priorités de l’Accord de Carthage.
Le secrétaire général de l’UGTT a toutefois rappelé « que les négociations sociales et les différends qui en émanent doivent être discutés avec les parties gouvernementales dans un cadre bien précis ».
« Il y a aujourd’hui une grande exagération sur cette histoire de gel des notes, nos élèves poursuivent normalement leur scolarité, ils ont connaissance de leurs notes et la partie gouvernementale dit qu’elle n’entamera le dialogue que sous des conditions. Nous ne sommes pas habitués à procéder de la sorte, depuis toujours nous avons opté pour le dialogue pour trouver les meilleures solutions. Nous nous serions bien passés de certaines déclarations qui n’ont fait que rajouter de l’huile sur le feu. Je veux rassurer les parents, personne ne peut surenchérir avec nous quand il s’agit de l’intérêt de nos enfants et nous ne comptons pas jouer avec leur avenir ! Nous ne sommes pas seuls à décider de l’issue de ce différend, car l’autre partie aussi doit cesser les déclarations, les menaces et la campagnes de dénigrement qui pullulent sur les réseaux sociaux » a-t-il ajouté.
La Fédération de l'enseignement secondaire avait appelé les enseignants, depuis quelques semaines déjà, à s’abstenir de communiquer les notes des élèves aux administrations des institutions scolaires. Un gel qui s’est éternisé, poussant le ministre de l’Education à menacer les enseignants impliqués de bloquer aussi leurs salaires. Depuis quelques jours, la guerre entre Hatem Ben Salem et Lassâad Yâacoubi fait rage et l’escalade en est le maître mot. C’est ce même scénario qui avait coûté son poste à l’ancien ministre, Néji Jalloul…
M.B.Z