Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a souligné, lors d’un discours prononcé en marge du congrès de l’Union régionale de Tunis, mardi 22 mars 2022, que les mesures du 25 juillet ont été soutenues par une large frange de la population et ont répondu à un ras-le-bol général résultant d'un "cumul".

Noureddine Taboubi a réitéré le soutien de l’Union syndicale à ces mesures notant toutefois que l’UGTT n’est la « braise » de personne, qu’elle ne signe pas de chèque en blanc et qu’elle n’est pas l’outil de propagande du pouvoir.

« Nous sommes un organisme national concerné par les affaires nationales, l'Union n'est pas isolée et nous avons un réseau de relations avec les partis politiques et la société civile... Mais à ce jour, nous n'avons pas obtenu nos droits économiques ou politiques. Le politique, l'économique et le social ne peuvent désormais plus être séparés ! » a ajouté le secrétaire général de l’UGTT.

Noureddine Taboubi a enfin critiqué, en ces termes, l'absence du programme économique et social du gouvernement : « Les pauvres sont restés pauvres et les chômeurs sont restés au chômage… Nous sommes des partisans du dialogue, et notre devise est l'amour de la vie et la défense des valeurs et des droits humains, nous sommes une force de proposition et celui qui veut gouverner la Tunisie doit lire l'histoire ».

M.B.Z