L’ancien président de l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Nebil Baffoun a publié une vidéo, hier, samedi 4 février 2023, assurant qu’il avait été interdit de reprendre son travail en tant que huissier de justice, et qu’il avait été, également, interdit de voyager après avoir obtenu un contrat de travail à l’étranger.
Nebil Baffoun explique : « J’ai été écarté de l’Isie parce que j’avais dit que l’activation de l’article 80 était inconstitutionnelle, et je vais m’abstenir de commenter la composition actuelle de l’instance. Toutefois, le ministère de la Justice n’a pas voulu m’accorder l’autorisation pour reprendre mon travail de huissier de justice. Huit mois plus tard, j’ai obtenu un contrat de travail à l’étranger au sein d’une grande institution internationale pour l’observation des élections. Je devais partir à Nouakchott à la tête d'une mission, sauf que j’étais S17. Pour cause, le métier inscrit sur mon passeport, refait il y a un an, était membre de l'instance ! J’ai été interdit de voyager pour cela ».
Nebil Baffoun dénonce la persécution dont il est victime, assurant que toutes ces pratiques ne lui feront pas renoncer à ses positions. Il a mis en garde contre la poursuite de cette « absurdité », considérant qu’elle ne pouvait pas durer plus longtemps, et qu’il n’était pas pas possible de continuer à bafouer les principes juridiques.
S.H
Le moment est venu pour le juger pour les actes qu ils a commis aux profit d ennakba et ses amis
Va changer ton passeport avant de lancer des accusations
Le nouveau dictateur tire sur ce qui bouge.
Cette prise d'otages va sûrement s'intensifier tant que la populace continue à se courber l'échine et à raser les mur.
Il semble qu'il ait préféré se rendre utile à un camp au détriment de l'intérêt général qui avait déposé en sa personne l'espoir de veiller au concours d'une institution à la sincérité et au bon déroulement des scrutins.
Il aura préféré servir des intérêts obscurs, protégeant certains manipulateurs et fermé les yeux sur des pratiques liberticides comme les financements occultes ou l'achat des votes....
Cela faisait partie du cahier des charges de L'ISIE sous ses ordres, ce qui en fait d'abord un complice et un inconséquent avant que le tribunal de ide de la qualification de ses actes.
Nous avons très régulièrement des individus mouillés dans des affaires plus que louches, et qui nous prennent à témoins sur la base de leur récit des faits ce qui est une arnaque qui vient s'ajouter à ce qui leur est opposé justifiant les mesures administratives et judiciaires.
De mon point de vue, cet homme a failli, trompé le pays et les citoyens, il a commis une forfaiture en laissant fausser les scrutins.
Pire, il devait fournir à la justice, aux autorités politiques, les justificatifs des délits relevés, des manquements, tricheries punis par la loi. Ce qui aurait permis d'assainir un climat qui en avait besoin alors, et de faire son job conformément au mandat à lui confié.
'?tonnant !
Il s'estime heureux de ne pas être conduit qq part pour répondre à ces faits .
Il est bien entendue que les fonctions sensibles sont bien contrôlées contrairement à d'autres sans conséquences politiques.