
Le secrétaire général d’Attayar, Nabil Hajji, a publié hier, lundi 12 février 2024, un post où il commente les propos du président de la République, Kaïs Saïed, tenus lors de sa rencontre avec Farouk Bouaskar, président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Kaïs Saïed a, rappelons-le, accusé « ceux qui ont appelé à boycotter les élections précédentes » de se préparer pour le prochain rendez-vous électoral, « car ils ne se soucient que de la présidence de la République, omettant leur passé que le peuple n'a pas oublié ».
« Ils persistent dans leurs rêves éveillés et poursuivent les réunions annoncées et secrètes, oubliant que la responsabilité est un fardeau lourd, et non un trône ou un prestige illusoire comme ils le pensent », a-t-il affirmé.
Nabil Hajji, a rappelé que le chef de l’État avait boycotté les élections de l’Assemblée constituante en 2011, boycotté et appelé au boycott des élections législatives de 2014 et 2019 ainsi que les élections municipales en 2018.
« Il n’avait alors que la présidence en tête comme ceux qu’il évoque ? Pourquoi d’autres ne verraient-ils pas, comme lui, le pouvoir comme un fardeau ? (...) est-il le dernier des hommes intègres ? », s’est demandé le secrétaire général d’Attayar, appelant le président à faire preuve de modestie et à ne pas adopter un comportement qu’il ne cesse de critiquer.
M.B.Z
A bon entendeur
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Octobre 2021
Tel un maudit pécheur
Je viens vous avouer
Mon passé de tricheur
Aux actes inavoués
Tel un vil repenti
A genoux je me mets
Je me fais tout petit
Pour me faire pardonner
Car le jour du destin
Désertant les urnes
J'ai brûlé mon bulletin
Restant taciturne
J'ai voulu faire le fou
Faire semblant d'ignorer
L'immense Manitou
L'unique à adorer
Moi, minable terrien
Comptant le temps en jour
Mais ne comprenant rien
Aux éloquents discours
Je m'émeus quand j'entends
Ces mots de vérité
Qui disent que le temps
N'est qu'une éternité
Dans une éternité
Ou même peut-être deux
Nous saurons, hébétés
Les décisions du Dieu
Nous saurons que c'est lui
Qui seul peut décréter
Quand entre lui et lui
Il peut se concerter
Quant à ceux qui veulent
Entamer un dialogue
Il ordonnera seul
D'ouvrir son monologue
Il leur dira, haletant
D'un air désabusé
Quand ça sera l'instant
De lancer les fusées
En attendant cette heure
J'ai un pèlerinage
A faire loin des voyeurs
Au temple de Carthage
Je dois me prosterner
Pour rentrer dans les rangs
Prier et entonner
Que "Rabb'ocop est grand" !