
Le secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji, a indiqué que les élus ayant publié un communiqué appelant à un dialogue national n'étaient même pas capables de voter leurs propres propositions de loi et qu'ils n'avaient pas respecté le principe de pluralité lors de la présidentielle du 6 octobre 2024.
Invité le 29 janvier 2025 à "Midi Show" d'Amina Ben Doua sur Mosaïque Fm, Nabil Hajji a estimé que ce communiqué ressemblait davantage à un appel de l'opposition qu'à celui d'élus au pouvoir. Il a rappelé que ces élus avaient voté pendant les vacances parlementaires et lors d'une plénière extraordinaire une loi excluant les concurrents de Kaïs Saïed à la présidence, dont les dossiers avaient été rejetés par l'Instance supérieure indépendante pour les élections, mais acceptés par le tribunal administratif.
Nabil Hajji a évoqué une contradiction entre le discours des élus appelant à un dialogue national et leurs actions. Il a expliqué que l'instauration d'une cour constitutionnelle n'avait pas besoin de passer par un dialogue national, ses membres étant nommés par décret en raison de leur qualité. Le secrétaire général d'Attayar a assuré que le pouvoir en place ne cherchait pas à entamer un véritable dialogue et a souligné qu'un récent communiqué de la présidence de la République affirmait que le dialogue ne serait possible que via les institutions élues, à savoir l'Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil national des régions et des districts.
Nabil Hajji a affirmé que l'initiative en cours n'avait aucun poids et qu'une seule personne gouvernait le pays : le président de la République, Kaïs Saïed. Il a expliqué que la proposition déposée par plus de soixante députés sur l'amendement du décret 54 avait été bloquée par le président du Parlement, Brahim Bouderbala, et a estimé que parler d'une initiative venant de dix personnes n'avait aucun sens. Citant l'exemple de la condamnation de Sonia Dahmani, il a souligné que le climat général ne favorisait ni l'apaisement des tensions ni la conciliation.
« Prenons l'exemple de l'affaire Sonia Dahmani… Elle a été condamnée à deux ans, alors que les avocats ont présenté des preuves d'actes et de pratiques racistes en Tunisie… Elle a écopé, en appel, d'un an et demi. Pourquoi ? Comment le juge a-t-il fixé cette peine ? Sihem Ben Sedrine est en réanimation… Les organes de Mohamed Boughalleb dégénèrent peu à peu… Représentent-ils un danger pour la société ? Ne peuvent-ils pas être laissé en liberté jusqu'à l'audience ? Sihem Ben Sedrine, âgée de 75 ans, ne peut-elle pas rester chez elle ? Et les exemples sont nombreux… On n'a pas le droit de parler de l'affaire de complot ! Plus de la moitié des affaires issues du décret 54 proviennent de plaintes de ministres ou d'initiatives du ministère public ! Il s'agit, donc, d'une politique d'État », s'est-il exclamé.
Nabil Hajji a assuré que l'opposition n'avait pas à trouver une solution ou une issue à la crise actuelle. Selon lui, c'est au pouvoir de débloquer la situation, étant donné que la majorité des opposants sont soit en prison, soit poursuivis en justice.
S.G
Si le Président et son entourage, le gouvernement avec l´ARP chacun reste chez soi , la Tunisie continue à bien tourner.
Je suis sûr que le rôle de ce qu´on appelle Bolitique n´interesse pas la population et n´a vraiment pas - depuis Carthage - une grande influence sur leur quotidien: Cela dérange et perturbe la population dans son quotidien.
Les Tunisiens veulent travailler comme toujours et qu´on les laisse travailler tranquillement..
Tentons cette expérience et renvoyons tous les Boliticiens chez eux pour des longues vacances ..