
Le porte-parole du Mouvement national du 25-Juillet, issu du mouvement du 25-Juillet, Mahmoud Ben Mabrouk, a indiqué, dans une déclaration accordée, samedi 8 avril 2023, à Mosaïque FM, que la Tunisie ne poursuivra pas ses efforts pour obtenir un prêt du Fonds monétaire international (FMI) et qu'elle est engagée dans la Route de la Soie, et se tournera vers le groupe Brics ((Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui lui permettra d'obtenir les financements nécessaires.
Il a précisé que ce qu’il affirme n'est pas issu d’une analyse politique, mais plutôt de données réelles basées sur des négociations et des contacts, et que rien ne l'empêche d’en révéler davantage si ce n’est le devoir de réserve.
Mahmoud Ben Mabrouk a confié que les déclarations du président de la République à Monastir concernant le FMI se basent sur ces données qui sont soutenues par le président algérien, Abdelmajid Tebboune. Il a souligné que la Tunisie a donné à l’Union européenne de nombreuses opportunités de la soutenir économiquement mais que cette dernière a tardé à le faire ce qui a poussé la Tunisie à se diriger vers le groupe Brics pour obtenir des financements.
Le président de la République, Kaïs Saïed, qui s’est déplacé, jeudi 6 avril 2023, à Monastir à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire de la disparition du leader Habib Bourguiba, a, rappelons-le, expliqué qu'il s'opposait à l'accord avec le FMI puisque cette institution estime qu'un accord avec le gouvernement de Najla Bouden ne peut pas avoir lieu sans procéder à une levée des compensations.
Kaïs Saïed a assuré qu’il s’opposait aux instructions émanant de l’étranger et portant atteinte à la Tunisie. Il a estimé que les Tunisiens avaient pour seule alternative leurs propres moyens. Il a laissé entendre qu’il n’y aura pas de levée des compensations.
M.B.Z
vint le temps de rembourser, argentina en défaut. inflation 120 % ...
bis repetita
Tout ça pour vous dédouaner ou vous dégager de vos ridicules précédents commentaires ?
Il vous fallait une sortie de secours à ce point là ?
Lamentable
1) La Chine et le Sri Lanka:
extrait de la Tribue ' Le Sri Lanka s'est massivement endetté auprès de la Chine, pour des projets d'infrastructures très onéreux et sans réelle utilité publique.
En 2017 par exemple, le pays s'est retrouvé dans l'incapacité de rembourser un prêt d'1,4 milliard de dollars pour la construction d'un port dans le sud du Sri Lanka, et a été forcé céder le bail du site à une entreprise chinoise pour 99 ans. En surplomb du port, un centre de conférence qui coûte 15,5 millions de dollars prêtés par la Chine, n'héberge que la poussière depuis son ouverture. Pour la construction de l'aéroport international Mattala Rajapaksa, le pays a encore emprunté 200 millions de dollars à la Chine. Mais le terminal est si peu utilisé que ses recettes se sont naguère révélées insuffisantes pour couvrir sa facture d'électricité. Pour de nombreux Sri Lankais, ces projets symbolisent leur gestion désastreuse.'
2) La Chine et Montenegro
extrait d'eurnews: 'Le Monténégro construit l'une des autoroutes les plus chères du monde grâce à un prêt de la Chine. 40 ponts et 90 tunnels doivent être construits et financés par les Chinois à travers ce pays des Balkans occidentaux. Mais le projet cumule retard, corruption présumée et désastre écologique. Le remboursement du crédit chinois pose aussi problème faisant craindre que le Monténégro avec ses 600 000 habitants et son PIB d'environ 4 milliards d'euros ne tombe comme d'autres pays dans le piège de la dette chinoise.'
3) La Chine et Le Kenya
Extrait de LeMonde 'La Chine est ainsi devenue le second créancier du Kenya après la Banque mondiale et a financé de coûteux projets d'infrastructures dans un pays où les niveaux de dette ont explosé ces dernières années. Interrogé par l'AFP, l'analyste économique et géopolitique Alikhan Satchu a pointé que le Kenya faisait face à des niveaux d'intérêts élevés pour financer des investissements qui ne « génèrent pas de retour sur investissement dans un avenir proche. A Mombasa, la construction du nouveau terminal représente un investissement de 353 millions de dollars. Pékin a également financé l'infrastructure la plus chère depuis l'indépendance du Kenya : une ligne ferroviaire ayant coûté 5 milliards de dollars. Lors d'une visite au Kenya en janvier 2020, M. Wang avait décrit cette ligne comme un « étalon » des « nouvelles routes de la soie », une initiative chinoise qui finance des projets d'infrastructures.'
La Tunisie risque de tomber dans le piège de la dette chinoise et comme dans d'autres pays, la Chine mettra la main sur des ressources et des infrastructures, par exemple les mines de phosphate et la Tunisie risquent d'être obligee d'accepter l'installation de commerçants chinois dans le pays comme ils font partout en Afrique et de ruiner les commerciaux locaux et le reste de l'industrie locale.
Nous avons déjà un déficit collosal avec la Chine, presque 1.2 millirads de dinar pour le seul mois de février 23. Si on ajoute la contrebande depuis la Libye et de l'Algérie, on doit être à 1.5 milliards de déficit par mois avec ce pays.
Pour les autres pays de BRICs, on exporte au Brésil notre phosphate et les produits dérivés et on importe du sucre, avec la Russie on importe de l'énergie et des céréales, on exporte peu mais au moins nous avons un flux touristique, avec l'Inde nous pouvons coopérer dans l'enseignement supérieur, on peut apprendre beaucoup de l'Inde dans ce domaine et l'Afrique du sud est un pays africain frère, on peut travailler au sein d'un marché commun africain, pas besoin de BRICs pour ça.
Il ne pourra pas engranger plus de 26 milliards de recette sur la même période
Mais qu est ce c'est cette bande de clowns obscènes qui n'a même pas conscience de la débilité de ses eculubrations
Les BRICS, c'est a dire la Chine refuse d'aider le Sri Lanka et le Pakistan qui sont des pays beaucoup plus stratégiques pour ce pays, on voit mal pourquoi la Chine va accepter de donner l'argent a la Tunisie qui refuse les reformes quand le Sri Lanka a accepte de se reformer. La situation de la Tunisie est comme celle du Liban et du Pakistan, des pays qui refusent les reformes, au Liban 80% vivent sous le seuil de la pauvreté, au Pakistan 35 millions souffrent de malnutrition.
De plus, nous sommes un pays économiquement insignifiant et ces expériences peuvent nous coûter trop cher..
La réalité économique, géographique et géopolitique est toute autre. La Tunisie se situe dans un environnement régional méditerranéen qui la lie inévitablement à l'Europe, qu'elle le veuille ou non. Il est illusoire de croire que les relations avec des pays distants de plus de 8000km peuvent prendre plus d'importance que nos relation avec nos voisins. D'ailleurs, cette réalité fait que le partenariat avec les BRICS serait beaucoup moins fiable, car Russie, Chine et compagnie n'ont aucun intérêt solide à défendre en Tunisie, alors que l'Europe doit soutenir le pays pour éviter des vagues migratoires, l'instabilité à ses frontières et pour soutenir ses opportunités d'investissement. La Tunisie a donc des leviers de pression sur l'Europe qu'elle n'a pas sur les BRICS, en se tournant vers ceux-ci, elle affaiblirait donc sa souveraineté.
D'ailleurs, la Tunisie a beaucoup plus à tirer sur le plan économique d'un rapprochement de l'Occident que d'un rapprochement avec les BRICS. Aujourd'hui, l'Europe représente 67% de nos exportations contre seulement 44% de nos importations. La Chine elle représente 10% de nos importations alors qu'on n'y exporte rien, et pour cause, la Chine n'a absolument pas besoin des produits tunisiens de par sa position d'usine du monde. Les autres pays des BRICS ne figurent pas non plus parmi les principaux clients de la Tunisie. Et ces chiffres sont tout à fait logiques. D'un côté, la proximité géographique de la Tunisie en fait un pays de production attractif pour l'Europe, où les entreprises peuvent investir, rapprocher leurs chaines de valeur et produire à faibles coûts compte tenu des différences de salaire et de développement. C'est d'ailleurs pour ça que les entreprises françaises et européennes emploient des dizaines voire centaines de milliers de salariés en Tunisie. De l'autre côté, la Tunisie ne présente aucun avantage compétitif pour les BRICS par rapport à leurs propres pays voisins, si la Chine un jour délocalise sa production, ça sera au Bangladesh et non à 10000km en Tunisie. Idem pour tous les autres pays, Inde, Russie, Brésil etc.
Le contexte actuel représente une opportunité en or pour la Tunisie puisque les crises de la COVID puis la guerre en Ukraine poussent l'Europe à raccourcir ses chaînes de valeur pour éviter les aléas d'un monde plus conflictuel et incertain. On passe d'une mondialisation véritablement mondiale à une mondialisation plus régionale. Dans ce contexte, la Tunisie a beaucoup à offrir et doit profiter de sa position géographique, de son capital humain et de ses relations historiques avec les occidentaux pour attirer les investissements européens. Le tournant s'effectue en ce moment même et nous laissons le Maroc et l'Europe de l'Est capter tous les capitaux alors même que nous sommes dans une situation critique.
Enfin, ceux qui croient que les BRICS sont moins impérialistes que l'Occident n'ont qu'à se documenter sur ce qui se passe au Sri Lanka, au Monténégro, en Zambie et dans beaucoup d'autres pays qui regrettent d'être tombés dans le piège de la dette chinois. Il n'y a qu'à voir l'attitude de la Russie envers ses voisins et ses ingérences incessantes dans les affaires intérieures de la Moldavie, la Géorgie, l'Arménie et évidemment son invasion de l'Ukraine.
Malheureusement les mauvais choix et le populisme aveugle sont en train de gâcher le grand potentiel de notre pays.
Quant aux pays que vous citez : l'?gypte vient d'obtenir un nouveau prêt massif du FMI (c'est le pays le plus endetté auprès de cette institution avec l'Argentine), l'Arabie Saoudite et les '?mirats refusent de nous aider tant qu'on ne trouve pas d'accord avec le FMI, la France et l'Italie poussent pour nous faire obtenir un prêt auprès du FMI. On revient donc au point de départ.
Concernant les routes de la soie, les investissements de la Chine sont en retrait depuis 2017 car elle se rend compte qu'une partie de son argent ne lui reviendra pas. Et pour cause beaucoup de pays auxquels elle a prêtés sont étranglés par la dette chinoise au point d'appeler au secours... le FMI et les USA ! Le Monténégro a demandé l'année dernière à l'UE de lui rembourser sa dette auprès de la Chine après un projet pharaonique d'infrastructures de transport non rentables. Beaucoup de pays dont la Grèce ont dû céder des ports aux chinois, ils n'ont plus aucun contrôle sur leurs propres infrastructures vitales.
Dire non à d'immenses opportunités économiques chez nos voisins avec lesquels nous sommes complémentaires, pour aller faire des paris risqués aux quatre coins de la planète, avec des pays autoritaires qui n'ont pas besoin de nous, c'est complètement absurde !
Mais arriver a faire comprendre des évidences aux supporters fanatisés de kais, c'est quasi mission impossible.
Pour éviter la nouvelle médiocratie qui se profile, ils vaut mieux renégocier et arracher ce prêt utile au pays. Pour preuve les experts sont pour le FMI et la BM. Car les garanties sont de loin meilleures, contre des mésaventures qui promettent des jours plus sombres aux génération futurs.
Sachez aussi que beaucoup de prêts et subventions accordés à la Tunisie et surtout les aides européennes....
Viennent chez nous après les accords du FMI....
En conséquence, vous allez pouvoir vous taper sur le bide avec les BRICS... et vous serrez la ceinture....
Bye bye, adieu le fric des européens !...
Car en plus, soit dit en passant.... vous n'êtes pas encore prêt à l'avoir votre emprunt du BRICS !....
Un peu d'instruction n'a jamais tué personne !.....
Y en a marre de cette débilité profonde.
Y en a marre de ces cons et de leurs perles.
Les BRICS ?
La Russie est en guerre. L'Inde est occupée par ses problèmes. Le Brésil a beaucoup de problèmes internes. L'Afrique du Sud n'a pas les moyens. Reste la Chine: allez voir donc le cas du Sri Lanka et de ce qui s'est passé à cause des prêts Chinois, du refus de renégociation ou réchelonnement des prêts, des conditions de garantie des prêts, de la perte de souverainerté à la fois sur les chantiers et les infrastructures...
Y en a vraiment marre de lire des âneries. Les solutions simples n'existent pas. Les 13 mille millards n'existent que dans la tête du grand Chef. Je me demande ce qu'on a fait pour hériter de cette clique de débiles mentaux. Pas un pour rattraper l'autre...
Il faut élevé et radié tous les lois financière et tous les restrictions financières qui nous on imposée le FMI depuis la révolution ,
C est ces même moi qui nous on induit à l'état dans le quel on est !!!!!!!!!!!!
Du jamais vu.
Et de toute manière, ce n'est qu'une tentative de la part du président pour mieux négocier le prêt du FMI.
LaTunisie ne peut pas sortir du giron occidental.
JAMAIS.
...
A suivre ... avec passion ...
Pour le bien de notre pays, recherchons des soutiens qui vont dans le sens de gagnant/gagnant, tels les BRICS & la Route de la soie.
Vous risquez d'avoir les mêmes obligations pour l'obtention d'un prêt !... Et vous irez encore hurler à l'ingérence bande de débiles.......
Demandez leurs aussi d'acceuillir nos migrants du bled !....
GOOD LUCK !....
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... et vos commentaires de perroquet....
Allez d'abord faire vos propres recherches et venez... ensuite.... poster intelligemment votre commentaire....
Bon vent !....