
Invité de Hatem Ben Amara dans l’émission Yaoum Saïd de mercredi 2 février 2022 sur la Radio nationale, le président de l’Association tunisienne des jeunes magistrats (ATJM), Mourad Massaoudi, a dénoncé les attaques répétées du président de la République contre le corps judiciaire – notamment le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dont les membres ont été privés de leurs avantages sur ordre du chef de l’Etat – notant que la dissolution du CSM entraînerait l’effondrement du pouvoir judiciaire et celui de l’Etat.
« Chaque jeudi, il nous arrose d’un déluge d’insultes (…) Critiquer passe par la suggestion de réformes », a-t-il déclaré soulignant que le président de la République aurait dû se pencher sur les lacunes dans la loi règlementant le Conseil supérieur de la magistrature.
Rappelant que cette loi a été élaborée sur quatre ans en collaboration avec vingt mille organisations et associations nationales, Mourad Massaoudi a avancé que le texte n’était pas sans failles. Selon ses dires, la loi actuelle laisse la porte grande ouverte à la politisation de la composition du CSM. « Certains membres peuvent, effectivement, exercer la politique, d’où le fait que nous soyons exposés à la critique. Nous estimons, toutefois, que la composition actuelle du CSM a réussi », a-t-il avancé.
Il a ajouté qu’une éventuelle dissolution de ce conseil causerait l’effondrement du pouvoir judiciaire d’un côté et celui de l’Etat de l’autre car « nous n’avons ni Parlement, ni gouvernement approuvé par le pouvoir législatif ». « En l’absence d’un corps qui représente les juges, tous les pouvoirs seront, ainsi, concentrés dans une seule main ».
Mourad Massasoudi a, par ailleurs, critiqué la gestion du secteur par le ministère de la Justice laissant entendre que les manquements de celui-ci étaient à l’origine des nombreux blocages dont souffre le métier.
Interpellé sur les accusations de corruption dirigées contre l’ATJM, le président de l’association a indiqué que des pages Facebook administrées depuis l’étranger – et manifestement pro-Kaïs Saïed – étaient derrière ces accusations. Il a ajouté que des membres de l’ATJM avaient même reçu des menaces de mort. « Jamais nous n’avons été politisés. D’ailleurs le plus grand nombre de plaintes déposées contre Noureddine Bhiri (ancien ministre de la Justice, ndlr) venaient de l’ATJM », a-t-il déclaré.
N.J.
Qui a tué Chokri BELAID ?
Cela fait 9 ans que ce "pouvoir pourri" protège les assassins !!!
Pour crier à l'atteinte à votre "Pouvoir judiciaire, il faut avoir eu cette vigilance hier.
Lorsque Bhiri a placé ses agents, exclu des magistrats, noyauté l'institution, vous ne disiez mot.
Je vous retourne l'argument.
Kaus Saied est magnanime avec vous, vos collègues et toute la mouvance de ceux qui ont capté ce "Pouvoir".
Allez raconter vos histoires ailleurs.
Des gens comme vous nous jugent ?
Il faudrait vous rééduquer au respect du droit des gens.
Ce qui se passe actuellement, est un remake de ce qui s'est passé sous Ben Ali !!
Les Tunisiens en Tunisie, n'ont même plus leur mot à dire !!!
Les Tunisiens en Tunisie doivent remercier une certaine diaspora totalement vendue !!!
Qui les a foutus dans la merde depuis au moins 15 ans !!!
Il vous reste encore une chance,à condition de respecter la feuille de route que je vous donne,scrupuleusement:
1° Désigner dans les plus brefs délais vos 4 membres pour la Cour Constitutionnelle.
2° Demander à l'ARP même gelée de désigner ses 4 membres.
3° Envoyer un courrier officiel rendu public au président de la République pour lui demander de désigner ses 4 choix,en fixant un délai,passé ce délai et faute d'une réponse,la Cour Constitutionnelle sera quand même constituée avec ses 8 membres (CSM+ARP).
La Cour Constitutionnelle aura comme premier dossier à statuer sur la Constitutionnalité,oui ou non du 25 Juillet.
Selon la réponse,chaque citoyen tunisien,qu'il s'agisse des forces de l'ordre en uniforme ou en civil, prendra ses responsabilités.
D'une institution responsable et à la hauteur des attentes? ou d'un groupement d'individus/d'opportunistes qui a usé et abusé des largesses d'un pays et d'un peuple aux abois.
La justice reste le problème No1 en Tunisie, malheureusement, elle n'est pas existante.

