Je n'ai jamais vu des médias allemands ou ceux d'autres pays avancés, oser se référer aux avis constitutionnels, d'enseignants universitaires. Des enseignants universitaires de cette spécialité, comptent par centaines. Pourquoi donc, demander l'avis d'un "Professeur" et ignorer les avis des autres dizaines, voire centaines de "Professeurs", de par l'ensemble des universités tunisiennes?
La politique est une spécialité des politiciens par la pratique, par l'expérience, par les circonstances, par l'exigence et par l'obligeance, comme la médecine est réservée aux médecins et les barreaux sont réservés aux avocats.
C'est évidemment cette gigantesque faute d'avoir médiatisé l'assistant universitaire Kaïs Saïed, sans avoir intéressé les centaines de ses collègues, à grande majorité plus gradés que lui, parce qu'il attirait l'attention, plutôt par son langage robotique, que par ses connaissances constitutionnelles, dont nous souffrons maintenant.
Qui pouvait imaginer voir cet Universitaire en retraite, piétiner la Constitution par les deux pieds comme bon lui semble et pourquoi nos médias, continuent-ils à nous référer aux collègues du président Kaïs Saïed, bien que chacun parle suivant son propre agenda personnel, à l'image de tous les profiteurs de la Tunisie.
Au lieu que chaque journaliste mediatise l'avis du "Professeur" de son voisinage, de sa famille ou de sa connaissance, il serait de loin préférable de faire appel à une cinquantaine ou à une centaine de ces enseignants "Professeurs" de droit constitutionnel au sein des universités tunisiennes, afin qu'ils débattent ensemble de la situation constitutionnelle critique et complètement floue de la Tunisie, même dans l'espoir de créer un minimum d'une Cour constitutionnelle, qui pourrait faire l'équilibre avec les impositions unilatérales du président Kaïs Saïed.
Il existe des conseils dans chaque groupement académique. Dans la jurisprudence comme dans la médecine et autres. Pourquoi donc, pas dans le droit constitutionnel!!!
Allah yostir Tounes.