
L’ancien élu, Mongi Rahoui a considéré que l’attitude du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala était suspecte. Il a également déploré la position et le silence des pays arabes face à la situation à Gaza et a qualifié la chose de trahison.
Invité le 9 novembre 2023 de « Studio Shems » de Zina Zidi sur Shems Fm, Mongi Rahoui a indiqué que la première plénière, dédiée à la proposition de loi de criminalisation de la normalisation qui devait avoir lieu le 30 octobre 2023, avait été reportée sans passer par le bureau de l’ARP. Il s’agit, d’après lui, d’une décision prise de façon unilatérale par Brahim Bouderbala. Il a qualifié cette démarche d’entrave au règlement intérieur.
« En raison de la pression exercée par la rue, mais aussi, par les élus, une deuxième plénière était prévue pour le 2 novembre 2023. On a essayé de ralentir les choses. Il y a eu plusieurs agissements contraires au règlement intérieur et à la démocratie. Ceci nous rappelle l’ancien parlement. On a présenté une pétition avant de passer au vote… On ne peut changer l’ordre du jour qu’à travers une décision du bureau de l’ARP… Durant le vote et vu le résultat vers l’adoption de la loi, le président de l’ARP a décidé, de façon unilatérale, de suspendre la séance », a-t-il ajouté.
Mongi Rahoui a rappelé que la pétition n’a pas obtenu le soutien des élus et qu’elle n'a pas été adoptée. Brahim Bouderbala a déclaré à ce moment-là de la plénière que chacun devait être responsable de ses actes et que les élus devaient passer au vote. Mongi Rahoui a considéré que ce dernier n’a pas respecté ses propres paroles ou la décision de la majorité. Brahim Bouderbala a décidé de suspendre la plénière et celle-ci devait se poursuivre le lendemain 3 novembre 2023. Ceci n’a pas eu lieu.
Mongi Rahoui a indiqué que le président de la République, Kaïs Saïed, avait sa propre vision des choses pour ce qui est de la normalisation et de la relation avec l’entité sioniste. Il a estimé que cette question ne faisait pas partie des prérogatives du Président et n’était pas étudiée comme étant l’un des aspects de la politique diplomatique de la Tunisie. Il a rappelé que le chef de l’Etat avait évoqué la possibilité d’introduire une disposition dans le cadre de l’article 60 du code pénal relatif à la haute trahison. L’ARP a pris en considération cette recommandation.
« Jusqu’à maintenant, les actes du président de l’ARP sont incompris… Il a décidé de passer par une réunion des présidents des blocs parlementaires alors qu’il s’agit d’une institution consultative. On dirait qu’on tente d'enfouir la chose ou de gagner du temps… Il se passe des trucs anormaux et inacceptables similaires à ce qui se passait au sein de l’ancien parlement », a-t-il insisté.
Alors que la plénière dédiée au vote de la proposition de loi est toujours suspendue, plusieurs voix au sein même du Parlement ont critiqué les agissements de Brahim Bouderbala. Certains députés ont d’ailleurs accusé le président de l’ARP d’avoir des contacts quotidiens avec les Américains et l’accusent d’avoir cédé à leurs pressions.
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S.G

D'autres chancelleries a tunis sont a la man'?uvre aussi .
Brahim Bouderbala ist ein RCD-Maulwurf im Kaiis-Saied-System!
Brahim Bouderbala ist ein RCD-Maulwurf im Kaiis-Saied-System!

