Le ministère de l'Intérieur a rendu public un communiqué, dimanche 5 mars 2023, pour annoncer que ses unités ont assuré la sécurité d'une manifestation tenue aujourd’hui-même à l'avenue Habib Bourguiba à Tunis dans des conditions normales conformément aux exigences de la sécurité et de l'ordre public, malgré le non-respect de la partie organisatrice de la décision d’interdiction des autorités régionales.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir informé le parquet de toutes les circonstances de déroulement de cette manifestation.
Notons que le Front de salut a tenu une manifestation à l’avenue Habib Bourguiba pour protester contre les dernières arrestations et les violations des libertés individuelles. Le Front de salut a organisé sa manifestation malgré l’interdiction formulée par le gouverneur de Tunis Kamel Feki.
S.H
il fait desinfecter le pays de ce microbe pir que la tuberculose
- utiliser la rue pour libérer des prisonniers est un acte extrêmement grave. C'est un acte qui nie l'Etat, qui ne reconnaît pas le Pouvoir et qui dépasse la parole pour aller directement à l'acte de confrontation,
- si l'Etat ne réagit pas à contre cette désobéissance civile, c'est l'effondrement de l'Etat. N'importe qui peut faire n'importe quoi en toute impunité.
Et pour cause, la rébellion!
Robocop est sa misère actuelle n'est que leur produit !!!
LA PIEUVRE
Ecrit par A4 - Tunis, le 05 Novembre 2017
La pieuvre noire est moribonde
Elle n'en a plus du tout pour longtemps
Elle est gluante, nauséabonde
Comme l'eau fétide d'un étang
Elle est obligée pour survivre
De s'amputer quelques tentacules
De jeter au feu tous ses livres
Et mettre à l'heure ses vieilles pendules
Mais ses horloges usées sont rouillées
Bloquées dans des époques anciennes
Et rien ne sert de les chatouiller
Il n'y a plus d'aiguilles qui tiennent
Elle suffoque dans son marécage
Et ça fait longtemps qu'il n'a pas plu
Qu'il n'y a plus perles ni coquillages
Que les eaux du golfe n'arrivent plus
De temps à autre elle rejette un doigt
Le plus malade ou le plus pourri
Cela n'empêche qu'elle est aux abois
Les yeux tristes et la peau flétrie
Elle est même rejetée par les siens
Par ses amis et ses grands maîtres
Elle n'a plus presque aucun soutien
Pour la sortir de son mal-être
Vous la voyez étalée à terre
Répugnante comme un vieux torchon
Faisant en cachette des prières
Pour invoquer diables et démons
Son mal incurable la dévore
Va la jeter un jour dans le trou
Avec ses doigts assassins, ses cors
Et sa sale tête de gourou