Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a indiqué que l’intervention des unités sécuritaires à El Ketatna, dans le gouvernorat de Sfax, visait à protéger les équipes de la Protection civile, du Croissant-Rouge et les représentants du ministère de la Santé.
S’exprimant le 3 avril 2025 durant le journal télévisé de 20 heures sur la Télévision nationale, Houssemeddine Jebabli a estimé que les camps de migrants subsahariens installés à El Ketatna représentaient un danger et menaçaient la sûreté ainsi que la santé publique dans la région.
« Plusieurs plaintes et enquêtes judiciaires ont été enregistrées par la Garde nationale au niveau de la direction d’El Amra… Une alternative a été présentée, à savoir contacter les migrants irréguliers afin de leur permettre volontairement d’être rapatriés », a-t-il déclaré.
Le porte-parole a précisé qu’une stratégie de rapatriement des migrants en situation irrégulière avait été adoptée par le Conseil de sûreté nationale. Il a révélé que le président de la République, Kaïs Saïed, avait contacté plusieurs ONG et pays amis en vue de la mise en place de ponts aériens.
« Il y a eu des expulsions de migrants irréguliers, notamment de personnes impliquées dans des agressions physiques contre d’autres migrants, ou dans des crimes et actes de violence dont les victimes étaient des Tunisiens… Plus de 7.500 personnes ont été rapatriées au cours de l’année 2024 », a-t-il ajouté.
Houssemeddine Jebabli a affirmé qu’aucune entrée irrégulière sur le territoire tunisien n’avait été enregistrée durant une période de trois semaines en janvier, contre 3.000 entrées durant la même période de 2024. Il a souligné que les efforts déployés par les autorités tunisiennes avaient permis de stopper, durant cette période, les départs depuis la Tunisie vers le territoire européen.
S.G
