
Après que sa réaction a été très attendue durant toute la journée du lundi 14 avril, suite au drame de Mezzouna, le président Kaïs Saïed s’est contenté d’un communiqué laconique publié par la présidence à 2h06 du matin.
Le texte revient brièvement sur l’effondrement du mur du lycée de Mezzouna, qui a coûté la vie à trois élèves et en a blessé deux autres - dont un hospitalisé dans un état grave - mais le drame n’est évoqué qu’en marge d’une réunion avec la cheffe du gouvernement, consacrée à la gestion des services publics.
« Grande douleur »
Le président y exprime sa « grande douleur » face à l’incident, tout en affirmant que le mur était « déjà sur le point de s’effondrer depuis un certain temps » et que le sort a fait en sorte que le séisme du 17 février « ne l’avait pas fait tomber ». Il affirme que ce mur, comme tant d’autres, « n’avait pas besoin de comités ni d’experts, mais simplement d’être reconstruit ». Et d’ajouter que la véritable solution réside dans une « révolution dans les mentalités ».
Mais ce qui frappe dans cette déclaration nocturne, ce n’est pas seulement son timing tardif ou sa forme impersonnelle : c’est surtout le ton détaché avec lequel le président évoque ce drame humain.
Alors que le pays est encore sous le choc, que les familles des victimes enterrent leurs enfants, que la communauté éducative pleure ses morts en étant en grève aujourd'hui, et que l’opinion publique réclame des réponses concrètes sur la sécurité des établissements scolaires, Kaïs Saïed s’en tient à de grandes tirades sur la responsabilité, la législation et la « révolution dans les esprits ».
Ni hommage national, ni déplacement sur les lieux, ni paroles réconfortantes adressées aux familles endeuillées. Rien, si ce n’est une phrase au détour d’un paragraphe, noyée dans une rhétorique d’État qui semble de plus en plus déconnectée des réalités sociales.
La réaction présidentielle – tardive, vague, et sans engagement clair – ne fait qu’alimenter le sentiment d’abandon que ressent une partie grandissante de la population. Comme si, même face à la mort d’enfants, la communication politique restait dictée par une logique de verticalité, où l’émotion n’a pas sa place...
R.B.H

ET IL Y A UN JOURNALISTE qui a fait UNE GRANDE DECOUVERTE!!! (l'heure du reveil du président!!!).
Article du journal L'orient le jour.
Tunisie: Huit morts dans l'effondrement d'un mur à Gabès
le 4 juin 2006 à 22h00
Huit personnes sont mortes dans l'effondrement hier d'un mur à Gabès, ville industrielle du sud-est de la Tunisie (340 km de Tunis), a indiqué l'agence officielle tunisienne TAP. L'accident, survenu à la mi-journée près d'un marché hebdomadaire fréquenté, a aussi fait cinq blessés, a ajouté la TAP, précisant qu'une enquête avait été ouverte pour « identifier les causes et les circonstances » du drame. Selon des témoins, le drame s'est produit lorsqu'un pan de mur de 25 mètres de large et 5 de haut environ s'est effondré sur des étals du souk hebdomadaire, tuant sur le coup trois commerçants et cinq femmes qui faisaient leurs emplettes.
DONC ARRETEZ D'EXPLOITER CE DRAME A DES FINS PROPAGANDISTES CONTRE KAIS SAIED.
Les drames de l'effondrement des clotures sont dus :
1-Une negligeance de ces ouvrages qui sont exécutés en général par les citoyens eux memes (LE CAS DU MUR DE MEZZOUNA CONSTRUIT PAR LES CITOYENS EN 1981) sans faire appel ni à un entrepreneur, ni à un ingénieur, ni à un bureau de controle, ni aux services du ministere de l'équipement.
2-Une non prise en compte de l'effet du VENT sur les clotures qui sont exécutées ,parfois, sans fondations.
3-Les rehaussements successifs des clotures (En 2011, et pour des raisons de securité ,plusieurs clotures d'établissement publics, initialement de 2 m de hauteur ont été rehaussées à 3 m et meme plus ).
4-Le remblaiement derriere le mur et d'un seul coté .
15 siecles d embrigadement qui ont tué la CITOYENNETE dans nos pays et aucune valeur ajoutée
Un président qui est tenu responsable même de l'état des murs des édifices publics en dit davantage sur l'état d'esprit en ce pays que tous les discours.
Risible et navrant.
Et où sont les personnels de cet établissement du proviseur jusqu'à l'homme d'entretien?
Kais Saied veut le pouvoir a tout prix et ainsi il a trop de soucis de le perdre au point de ne plus pouvoir dormir la nuit et fait passer ainsi ses communiqués entre autres à 2h06 du matin.
La mentalité de l'égoïsme de chacun pour soi et ce n'est pas mon problème qui gangrène le pays a cause de la religion surtout qui est utiliser a l'inverse dans tout et n'importe quoi a cause de l'hypocrisie qui a été instaurer par les partis politiques religieux et par les religieux eux même dans les mosquées et un peut partout dans le pays le résultat est là :avoir une société m'en foutiste et que chacun ne s'intéresse qu'à ses intérêts personnels le sens de la solidarité et de l'intérêt général a disparu des mentalités '?'bravo a cette religion qui est un problème et ne sera jamais une solution comme beaucoup le prétendent car dans le nifak de cette religion trouvent bien leur compte.
@le financier,
Tous les musulmans à l'esprit très étroits, ils ont dit ou ils vont dire au sujet des victimes :
"Keteb rabbi" au lieux de dire que les autorités auraient pu éviter cette cata.
Meskina Tounès !
Il n y a aucun rapport avec la religion .
L islam justement commande le convenable . Ce n est pas les laique et satanique qui font des sadaca et des zakkat au pauvre en plus de leurs impot a l etat .
Malheureusement, le service com de la présidence est maladroit, il faut publier l'heure de ce genre de rencontre et aussi les vidéos insipides avec la musique sont nulles. Le peuple a besoin d'entendre la voix de son leader dans ce moment de détresse et pas une sonnerie des années 80.
On ne le voit que tard dans la nuit, souvent après minuit, une fois tous les 2 ou 3 jours. Et toujours avec cette même mise en scène : un ministre convoqué en urgence au palais, comme si le pays ne pouvait attendre le lever du soleil.
Mais'?' que se passe-t-il en plein jour ? Silence radio.
Une présidence nocturne ? Un mystère national.

