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Mehdi Mahjoub : Le commerce du FCR peut avoir de lourdes conséquences!
15/02/2018 | 23:00
3 min
Mehdi Mahjoub : Le commerce du FCR peut avoir de lourdes conséquences!

 

Le marché parallèle du secteur automobile a été l’un des sujets traité par Hamza Belloumi dans son émission «Malam Youkal» du jeudi 15 février 2018 sur El Hiwar Ettounsi.

 

On apprend ainsi que le secteur non-organisé n’a ni contrainte ni responsabilité. Une victime de ce circuit a témoigné au cours de l’émission. Il s’agit de Hamed Riahi un jeune homme de 28 ans. Il a acheté un véhicule en 2014 d’un Tunisien résident à l’étranger pour un montant de 50.000 dinars, pour l’utiliser dans le transport de marchandise, sa seule source de revenus. En 2016, il est arrêté et on l’informe que sa voiture est recherchée par les services douaniers et finalement saisie. Il s’est avéré que les documents du véhicule sont falsifiés. Et depuis, il a entamé une procédure judicaire compliquée. Après un an et demi, le tribunal le condamne à 15 jours de prison et à verser une amende de 161.000 dinars. Il a été considéré comme étant le complice de celui qui a falsifié les documents.

Le pire c’est que M. Riahi n’est pas la seule victime, un réseau spécialisé dans le vol de véhicules à l’étranger et la falsification de leurs documents ayant été démantelé, dans lequel est impliqué un agent de l’ATTT. Des jugements entre 6 et 12 ans ont été émis contre les accusés.

Bien sûr, ces véhicules se vendent sur le marché parallèle, un marché opaque, ne respectant pas les cahiers de charge et avec des infractions à la pelle.

 

Autre volet traité, celui du commerce du FCR, un avantage accordé par l’Etat aux Tunisiens résidents à l’étranger. Ainsi, ces derniers cèdent ce droit contre une contrepartie financière. De 2012 à 2016, plus de 134.000 véhicules ont été vendus sur le marché parallèle ce qui a engendré un manque à gagner pour l’Etat de 1.280 millions de dinars en termes d’impôts et taxes non-collectés, à cause d’une utilisation frauduleuse de cet avantage.

 

Selon Mehdi Mahjoub membre du bureau exécutif des concessionnaires automobiles et directeur général de City Cars, les cas qui ressemblent à celui de Hamed Riahi sont multiples : «Cela met en évidence les risques courus par un citoyen lorsqu’il achète un véhicule d’occasion. Si les 20 articles du cahier de charge avaient été respectés, le client aurait été protégé. La loi existe et protège le consommateur, mais le problème est dans l’application de la loi», et d’ajouter que les vendeurs d’occasion doivent avoir une traçabilité des véhicules vendus achetés par x et vendu à Y, pour protéger le consommateur. Il faut aussi qu’ils accordent aux acheteurs 3 mois de garantie. En notant qu’au final, «la victime est toujours le consommateur».

 

M. Mahjoub a tenu à clarifier : «Ce marché ne nous dérange pas, c’est le résultat de la politique des quotas appliquée par l’Etat». D’autre part, il a indiqué qu’il n’y a aucune concurrence entre les concessionnaires officiels et le marché parallèle dans la mesure où les concessionnaires officiels vendent les voitures neuves tandis que les autres vendent des voitures d’occasion. «Cependant, il est nécessaire que ces vendeurs intègrent le circuit légal et payent les taxes et impôts qui leurs sont dues».

 

I.N.

15/02/2018 | 23:00
3 min
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Commentaires (7)

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takilas
| 16-02-2018 22:17
Ils se sont permis de louer des villas dans villas à Tunis, et ils passent leur journée à circuler à Tunis sans programme ni destination, sauf de fréquenter les cafés et démontrer une agressivité sans équivoque. Ils sont maintenant inscrits au "club des consommateurs d'essence " subventionné par l'État, et deviennent un fardeau pour la Tunisie, faute de détourner la justice, et surtout ceux qui contribué à leur envoi.

Non à la contre bande et au blanchiment d'argent
| 16-02-2018 17:58
Le titre suffit largement pour te répondre

aladdine
| 16-02-2018 17:17
les concessinnaires sont en train de monopoliser le marche et imposer leur loi et ne veulent aucune concurences il impose au tunisiens des voitures a des prix tres exorbitants

Mohamed Djerbi
| 16-02-2018 15:48
Le privilège fiscal n'est pas accordé pour rendre la vie facile aux tunisiens si c'était le cas pourquoi n'avoir pas supprimé les DD tout court et remplacer le manque à gagner par une augmentation du carburant. Ces avantages ont été accordés par Ben Ali aux concessionnaires qui se trouvaient être ses beaux fils (Materi, Mabrouk, Ben Gaied en cours) beau frère (Bel Hassen Trabelsi) et les alliés de la famille. Ben Ali a encouragé les ventes à crédit et par leasing pour booster les ventes. Il a supprimé les droits de douane sur les taxis, taxis ruraux et louage et a encouragé ces activités pour résorber tant soit peu le chômage. Par ces encouragements, il a massacré le transport public et empêché toute modernisation du secteur. Ben Ali est parti et rien n'a été fait pour arrêter l'hémorragie de devises provoquée par les importations à outrance. Une des raisons de notre présence dans la 2 ème blakliste décidée par l'Union Européenne serait la non abrogation des lois et mesures qui ont été instaurées par Ben Ali pour enrichir sa famille et qui restent valables et utilisées par d'autres personnes. Le commerce parallèle des voitures FCR et similaire rapporte plus de taxes que le commerce officiel et j'ai demandé à Si Mahjoub de publier les déclarations en douane pour qu'elles soient comparées avec celles des voitures FCR. Le déficit du budget de l'Etat provient de la mauvaise gestion des ressources publiques, des recrutements superflus, de la fraude en tout genre qui s'est répandue comme une gangrène, Si vous aimez vraiment votre pays, la première à chose est de travailler, travailler et travailler et pousser tous ceux qui sont autour de vous de travailler et de ne pas tourner la tête pour voir ce qui se passe à côté et et demander à ceux qui nous gouvernent et à l'ARP d'abroger tout texte qui accorde un privilège quelconque à une personne. Il faut que tous les tunisiens soient égaux.

CITOYEN TUNISIEN
| 16-02-2018 10:52
Si les voitures importées par les concessionnaires bénéficient d'un privilège fiscal, c'est pour réduire le coût d'achat de voiture au consommateur. Le commerce du droit de l'FCR est illégal, le consommateur n'est pas protégé contre les risques que vous connaissez tous. La recette fiscale du marché parallèle est nulle. les investissements, les emplois sont inexistants.. C'est le commerce parallèle (en général) qui a atteint 50% qui a causé déficit du budget du budget de l'état et les caisses sociales. Si vous aimez notre chère Tunisie il faudra arrêter de protèger l'économie parallèle et essayer de les inclure dans l'économie formelle. Il n'est pas normal que nous citoyens tunisiens payons à la place de ceux qui ne paient rien et qui profitent de tous les services de l'état: Police, Municipalité,infrastructure, santé, enseignement.....

Mohamed Djerbi
| 16-02-2018 08:54
Les concessionnaires autos bénéficient d'énormes avantages fiscaux à l'importation par rapport aux particuliers et je defie Mr Mahjoub de publier sur business news une déclaration en douane d'import de voitures de 6 ou 7 cv faite par un concessionnaire et une déclaration faite par un importateur occasionnel. Nous constaterons que l'importateur occasionnel aurait payé plus que le concessionnaire en droit et taxe et impôt sur les impôts sur les revenus même si cet importateur ne paie pas d'impôt sur les revenus. Le gouvernement doit changer les lois qui donne des rentes à certaines personnes au détriment des autres citoyens s'il vent en finir avec ce marché parallele.

Hatem jemaa
| 15-02-2018 23:49
Depuis plus de deux sur ce site même les représentants des concessionnaires auto et a chaque occasion n 'ont cessé de condamner la concurence déloyale du marché parallèle et appeler avec beaucoup d'insistance a la revision du régime FCR allant jusqu'à faire du lobbying pour empêcher la concrétisation d'une promesse electorale de BCS. A chaque je postais un commentaire disant que les concessionnaires auto induisaient tout le monde en erreur en qualifiant le marché de la voiture d'occasion de marché parallèle. Ce qui m'a valu a differentes reprises des commentaires désobligeants. Voilà qu'ils reconnaissent enfin ce qu'on n'a cessé de leur dire.