
Le bureau exécutif de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) est revenu sur la hausse des prix et la pénurie touchant plusieurs produits de base tels que les produits alimentaires et les médicaments. La centrale syndicale a mis l'accent sur la dégradation de la situation économique et le départ de plusieurs entreprises en raison de l'instabilité du pays, de la complexité des procédures administratives et de l'absence de vision incitant les investissements en Tunisie. L'UGTT a aussi mis l'accent sur le phénomène de la migration irrégulière, l'absence de clarté au sujet de l'accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et l'absence de volonté politique de trouver une solution à la crise qui dure depuis trois ans.
Dans un communiqué du 11 novembre 2022, le bureau exécutif de l'Ugtt a appelé le gouvernement à intervenir directement afin de soutenir la production agricole et revoir les réseaux de distribution afin de mettre fin à la spéculation des marchandises et de barrer la route aux lobbys exploitant le peuple Tunisien. Il a affirmé son soutien à tous les mouvements de protestations visant à défendre les moyens de subsistance des Tunisiens. Il a mis le gouvernement en garde contre la possibilité d'une explosion sociale majeure. Le bureau exécutif de la centrale syndicale a exigé plus d'informations au sujet de l'accord conclu de façon unilatérale avec le FMI.
L'UGTT a exprimé son refus quant à toutes les décisions aléatoires touchant aux compensations ou aux entreprises publiques. Elle a affirmé être prête à entamer un dialogue participatif permettant de mettre en place des réformes équitables et justes afin d'atteindre la situation sociale et économique voulue. Le sauvetage des entreprises publiques permettra à ces structures de retrouver leur rôle de pionnier de l'économie.
La même source a évoqué le conflit entre le ministère de l'Education et les enseignants. La centrale syndicale a appelé le pouvoir en place à régulariser dans l'urgence la situation des enseignants, des professeurs, des surveillants et des contractuels. L'UGTT a considéré que le ministère devait mettre fin aux formes d'emplois précaires. Ces formes-là sont utilisées dans le but de maintenir un gel de la masse salariale. Pour ce qui est du secteur médical, le bureau exécutif a demandé la création de lignes de financements servant à son sauvetage.
L'UGTT a appelé au respect des droits humains et à mettre fin à l'approche sécuritaire. Le communiqué a évoqué la tenue d'un dialogue sociétal afin de lutter contre le crime et le chaos. Ceci doit passer par la participation des forces vives du pays, la garantie du seuil minimal de la justice sociale, le respect de la loi, l'égalité devant la loi et la lutte contre l'impunité.
A noter que le bureau exécutif a réitéré son attachement à la cause palestinienne et son refus de toute forme de normalisation avec l'entité sioniste.
S.G
Cette UGTT est plus arnaqueuse et dupeuse que nahdha.
Bien sûr puisque cette organisation fantoche à fermé les yeux dur les dizaines de milliers de sudistes recrutés pour la forme par leurs concitoyens nahdha et ce dans la fonction publique à Tunis et que cela soit impérativement à Tunis.
Ou bien parce qu'ils leur rendait sevice à Tunis et à Paris.
Des affamés venus de Londres depuis 2011 pour s'accaparer des biens de la Tunisie pour leurs propres comptes.
Sahha lih hal...
Le reste n'est que masturbations de l'esprit, encore aggravantes, des clans de K.Saied, de Nejib Chebbi, de Jaouher ben M'barek et bien d'autres...