
Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a assuré qu'il n'y avait pas de doubles discours de la part de la centrale syndicale. Faisant référence aux déclarations du gouverneur de Sfax Fakher Fakhfakh, mais sans le citer, Noureddine Taboubi a affirmé qu'il ne voyait aucun inconvénient dans l'enregistrement des réunions de négociations et qu'il appelait même à leur diffusion en direct. Il a, également, salué les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed rejetant la privatisation des entreprises publiques. Néanmoins, M. Taboubi a considéré qu'il ne fallait pas se limiter aux slogans. Noureddine Taboubi a appelé le gouvernement à ne plus user de subterfuges et d'assumer les décisions prises dans le cadre de l'accord conclu avec le FMI. Il a tenu à rappeler aux politiciens qu'ils n'avaient pas carte blanche pour faire ce que bon leur semble. Il a insisté sur le rôle de l'UGTT à l'échelle nationale.
Dans un discours prononcé le 10 novembre 2022 à l'occasion de la protestation organisée par le syndicat de base de la Régie Nationale des Tabac et des Allumettes, Noureddine Taboubi est revenu sur les déclarations des responsables du Fonds monétaire internationale (FMI) affirmant que le gouvernement était prêt à privatiser certaines entreprises publiques. Il s'est interrogé sur la stratégie souvent évoquée par la ministre des Finances, Sihem Nemsia. S'adressant au nouveau PDG de la RNTA, il lui a assuré qu'il ferait mieux de ne pas nuire à cette entreprise. Le secrétaire général de l'UGTT a insisté sur l'attachement de la centrale syndicale au sauvetage des entreprises publiques.
« On nous affirme que la privatisation est la solution. Pour quelle raison l'entreprise deviendra-t-elle productive ? L'entreprise publique est complètement paralysée... Les membres du conseil d'administration ne sont pas nommés en raison de leur compétence. Il s'agit d'une faveur. C'est le populisme que nous refusons... Chaque conseiller ministériel essaie de se présenter comme connaisseur et expert en la matière et présente des informations erronées... On nous parle de restructuration sociale... Les dirigeants se limitent à de simples calculs comptables... Le citoyen tunisien et l'employé ne sont pas de simple opération de calcul » a-t-il déclaré.
Noureddine Taboubi a exigé plus de clarté au sujet de la levée des compensations. Il a appelé le gouvernement à communiquer les prix des produits suite à la levée. Il a tenu à rappeler que l'UGTT n'était pas un parti politique et ne comptait pas avoir un rôle lors des élections. Il a critiqué les attaques visant la centrale syndicale et a estimé qu'il s'agissait de campagne cherchant à lui porter préjudice. Il a expliqué que les employés et les salariés représentaient 75% de revenus fiscaux. M. Taboubi s'est interrogé sur l'absence de mesures visant les personnes coupables d'évasion fiscale ou de fausses déclarations.
« Le 25 juillet 2022 était une occasion pour corriger les erreurs du passé et réformer... Nous avons refusé de jouer le rôle d'élément de décor... Nous voulons un dialogue ! Un véritable dialogue... Sans exclusion... Nous avons refusé de participer au dialogue... Nous avions raison de le faire... Nous ne sommes pas des imbéciles... Les élections législatives auront lieu bientôt... Nous n'allons pas prendre de positions... L'un des candidats se dit prêt à devenir le président de l'assemblée alors que les élections n'ont pas eu lieu... Il y a des circonscriptions avec un candidat unique... A quoi serviront les élections ? J'appelle le président de la République à faire preuve de patience... La volonté est celle du peuple... Nous devons revoir certaines choses afin d'organiser de véritables élections » a-t-il poursuivi.
S.G
Inchèè Allah !
La Tunisie s'est laissée trop longtemps traîner par cette association mafieuse et c´est dépuis le temps de Bourguiba.
L´UGTT représente un vrai DANGER imminent pour l´économie, la sécurité et la paix sociale du pays.
Combien de temps encore devrons-nous tolérer et accepter ces parasites, c'est pourquoi M. le Président Kaiis Saied, s'il vous plaît, interdisez immédiatement ce bordel (DECRET du siècle!).
Notre pauvre pays ne peut plus se permettre le luxe de tolerer ces monstres BenouHilèliens !
S'il vous plaît, une Interdiction immediate, serait un salut pour notre pays !
Il est temps ou jamais de le faire, car je ne crois pas que le Parlement en soit capable un jour !
Allah Yar7èm Waldik! Vous n´avez absolument rien à perdre mais tout à gagner !