La ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH) a commenté, dans un communiqué, les événements de la veille, mardi 8 décembre 2020, et la tentative du député d’Ennahdha d’écraser avec son véhicule des protestataires pacifiques qui se trouvaient devant le parlement et qui condamnaient le discours violent contre les femmes tunisiennes et la violence perpétrée contre certains députés.
L’organisation en a profité pour condamner vivement les faits et considère que cette pratique est une continuité de ce qu’exercent les élus de ce parti politique et leurs partisans comme violence et discours divisant les Tunisiens.
Le même document explique que les manifestants ont été surpris d’apprendre lorsqu’ils se sont rendus au poste de police du Bardo que l’élu en question a contacté le ministre de l’Intérieur et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et s’est présenté comme victime, devenant de ce fait des accusés.
Ainsi, le vice-président de la section de Bab Bhar de la LTDH, Hamza Nasri, outre le militant Seifeddine Aïadi ont été arrêtés pour agression à l’encontre du dit député. En contrepartie, aucune mesure n’a été prise contre l’élu.
Réagissant à ces faits, la section de la LTDH de Bab Bhar a rappelé que manifester et protester pacifiquement est un droit garanti par la loi et la Constitution.
Elle estime que le communiqué issu du président de l’ARP est une instrumentalisation de l'institution, d'autant plus que le pouvoir judiciaire n'a émis aucune condamnation de la manifestation et que la tentative d’écrasement est documentée.
La section a appelé, en outre, le parquet à prendre ses responsabilités, à s’écarter des tergiversations, à ouvrir une enquête contre l’élu cité et à libérer immédiatement les deux personnes placées en garde à vue, à savoir Hamza Nasri et Seifeddine Aïadi.
Elle fait aussi porter la responsabilité des actions de l’élu et de son agression au président du parlement et président d’Ennahdha.
I.N
Ainsi font ces bouseux tant ils sont parvenus à tout noyauté sans la moindre opposition.
Ceux qui se réveillent maintenant se rendent bien compte que c'est presque trop tard pour freiner le mouvement totalisant qui les garrotte.
Nous ne devons pas accepter cet état de fait.
Les flics, les juges, sont désormais les agents d'exécution des basses '?uvres de nos islamistes.
Tout le monde le savait , sauf les lurons de la LTDH apparemment !
Une bonne fois pour toutes , sachez que le monopole de la victimisation est détenu par une seule " patente " , celles des islamistes. Et elle a été commercialisé internationalement !
Donc ne leur faites pas de concurrence déloyale , et trouvez-vous une autre certification agrée !
Ensuite , puisque vous venez de vous " réveiller " , sachez ( et faites passer le mot à Mme Frayes , présidente de l'ATFD , qui a été molestée hier ) que vous ne pouvez pas entrer à l'ARP comme ça !
Car pour pouvoir y accéder sans entrave aucune , il faut être soit député , soit délinquant avec casier , soit fiché S7 ( dans ces deux derniers cas , s'adresser svp à un certain Makhlouf pour votre laisser-passer ) , soit membre de la confrérie FM ( non , pas la fréquence radio , ni le fusil mitrailleur , mais les frères musulmans ) , et ici par contre , pour votre carte d'accès ( permanente ) contactez un certain Khedher ( qui rode encore dans les couloirs de l'institution ) !
Ah , une dernière chose , en ce qui concerne votre saisie du parquet , faites la queue comme tout le monde !
Vous serez convoqué à la saint-Glinglin .... ( c'est promis ) !
Qui pourrait croire un instant que ce Sghayer, qui ne l'est pas tout-à-fait, ait pu être agressé par de frêles dames ? Au volant de sa bagnole transformée en voiture-bélier, il a tenté de renverser les dames qui lui barraient le chemin... Par bonheur, le daechiotte n'a subi aucun dommage : pensez un peu, il aurait pu se retrouver écrabouillé par les invectives des activistes de l'ATFD - vous savez bien, l'ATFD que Ben Ali n'a eu de cesse que lorsqu'il l'eut mise hors-la-loi ! - et il faut bien reconnaître qu'il n'a pas pu échapper à ces invectives qui ne laissent même pas d'ecchymoses pour prouver l'agression...
En revanche, le gros Sghayer ne peut absolument pas prétendre qu'il n'a pas été blessé dans son âme par l'opprobre et l'indignité qu'il s'est procurés avec ses rodomontades et ses affabulations !
Mais, de celles-là, il est le seul responsable...
