
Sous le régime de Ben Ali, l’intimidation des médias et des journalistes se faisait par la police et la manne publicitaire de l’ATCE, qui détenait le monopole de la publicité publique.
Sous le régime de Kaïs Saïed, cette intimidation se fait par le biais de la justice avec des procès montés de toutes pièces sur la base de divers articles de loi liberticides, à l’instar du décret 54, de l’article 86 du code des télécommunications, voire de la loi anti-terroriste. Quant au décret-loi 115, régissant le travail de la presse, il n'est jamais retenu par le ministère public, et ce depuis le putsch du 25 juillet 2021.
Selon un décompte réalisé par le Syndicat national des journalistes tunisien, il y a, à ce jour, une bonne vingtaine de journalistes poursuivis par le régime de Kaïs Saïed dans des affaires en lien direct avec leur travail.
Il s’agit de :
1/ Mohamed Yassine Jlassi
2/ Noureddine Boutar
3/ Nizar Bahloul (deux affaires)
4/ Khalifa Guesmi (condamné à cinq ans de prison, actuellement en détention)
5/ Aymen Ajmi
6/ Salah Attia (a purgé une peine de trois mois de prison)
7/ Monia Arfaoui (trois affaires)
8/ Mohamed Boughalleb (deux affaires)
9/ Hamza Belloumi
10/ Chadha Haj Mbarek (en détention préventive)
11/ Walid Hamraoui
12/ Haythem El Mekki
13/ Elyes Gharbi
14/ Zyed El Heni (deux affaires)
15/ Yassine Romdhani (en détention préventive)
16/ Taoufik Omrane
17/ Ameur Ayed (a purgé une peine de deux mois de prison).


On se demande comment ces nahdhaouis ne se rendent pas compte qu'ils sont des escrocs alors que le peuple tunisien s'est déjà rendu compte de leurs arnaques depuis au moins une décennie.
== b.news par respects au journaliste H.BELOUMI , merci de ne pas censurer ce commentaire ..
Je suis avec la liberté d'expression, quoique sur le plan personnel, je suis souvent censuré sur Business News par exemple, mais, lorsqu'on voit les écrits, lorsqu'on regarde les images et lorsqu'on écoute l'expression libre de plusieurs de nos journalistes, on se trouve devant une réalité toute amère, qui se résume en trois mots:
- mensonge
- corruption
- grossièreté
Je ne généralise pas, mais, je dis bien que, la plupart de nos journalistes sont dotés d'un, ou deux ou trois des trois mots que je viens de citer plus haut.
Alors, on voit bien que ceci, explique cela.
Réponse BN : Les censures sont regrettables, mais dès lors que ça tombe sous le coup de la loi, nous nous devons de censurer.
La comparaison avec les Occidentaux ne tient pas, car chez eux les journalistes sont poursuivis sur la base du code de la presse et non sur la base de lois liberticides. En Tunisie, on a mis de côté le décret-loi 115 pour les poursuivre sur la base d'autres lois. Les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi, ils ne sont pas au-dessous non plus.
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Il faut pas aller si loin,
faîtes une simple comparaison avec la présidence de Moncef Marzouki et feu BCE et vous aurez la réponse à votre commentaire.