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Liste des journalistes poursuivis par le régime tunisien
16/10/2023 | 10:49
1 min
Liste des journalistes poursuivis par le régime tunisien

 

Sous le régime de Ben Ali, l’intimidation des médias et des journalistes se faisait par la police et la manne publicitaire de l’ATCE, qui détenait le monopole de la publicité publique.

Sous le régime de Kaïs Saïed, cette intimidation se fait par le biais de la justice avec des procès montés de toutes pièces sur la base de divers articles de loi liberticides, à l’instar du décret 54, de l’article 86 du code des télécommunications, voire de la loi anti-terroriste.  Quant au décret-loi 115, régissant le travail de la presse, il n'est jamais retenu par le ministère public, et ce depuis le putsch du 25 juillet 2021. 

Selon un décompte réalisé par le Syndicat national des journalistes tunisien, il y a, à ce jour, une bonne vingtaine de journalistes poursuivis par le régime de Kaïs Saïed dans des affaires en lien direct avec leur travail.

Il s’agit de :

1/ Mohamed Yassine Jlassi

2/ Noureddine Boutar

3/ Nizar Bahloul (deux affaires)

4/ Khalifa Guesmi (condamné à cinq ans de prison, actuellement en détention)

5/ Aymen Ajmi

6/ Salah Attia (a purgé une peine de trois mois de prison)

7/ Monia Arfaoui (trois affaires)

8/ Mohamed Boughalleb (deux affaires)

9/ Hamza Belloumi

10/ Chadha Haj Mbarek (en détention préventive)

11/ Walid Hamraoui

12/ Haythem El Mekki

13/ Elyes Gharbi

14/ Zyed El Heni (deux affaires)

15/ Yassine Romdhani (en détention préventive)

16/ Taoufik Omrane

17/ Ameur Ayed (a purgé une peine de deux mois de prison).

 

16/10/2023 | 10:49
1 min
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Commentaires
takilas
Préciser ?!
a posté le 16-10-2023 à 16:51
Intimidation ou diffamation de la part des nahdhaouis qui se mordent les doigts d'avoir perdu leurs banditismes et leurs privilèges sans mérite mais au détriment du peuple tunisien.
On se demande comment ces nahdhaouis ne se rendent pas compte qu'ils sont des escrocs alors que le peuple tunisien s'est déjà rendu compte de leurs arnaques depuis au moins une décennie.
krissane
réponse à Takilas
a posté le à 09:57
Si vos dires sont valides, depuis quand un escroc déclare qu'il est escroc.? Encore une fois si vos dires sont justes, bien entendu qu'ils savent que ce sont des escrocs. cependant, la faute revient au peuple qui les a élus, pensant que ce sont des honnêtes parce qu'ils embrassent le sol.
BOUSS KHOUK
AFIN DE NE PAS MELANGER LES TORCHONS AVEC LES SERVIETTES
a posté le 16-10-2023 à 16:04
A BIEN PRECISER ET A TOUS que Le VRAI JOURNALISTE HAMZA EL BALOUMI n'est poursuivie que juste pour diffusion de numéros LIMITEES d'émissions TV a très grand succès depuis toujours ! DONC évitez de mettre Mr H.BELOUMI dans LES AUTRES SALADES !!! (( intégré honnête sans couleurs et surtout NON HYPOCRITE ))
== b.news par respects au journaliste H.BELOUMI , merci de ne pas censurer ce commentaire ..
The Mirror
Not Enough
a posté le 16-10-2023 à 11:58
Le nombre total de journalistes tunisiens s'élève à un peu plus de 1861. Parmi ces journalistes, l'article cite une vingtaine qui ont des problèmes avec la Justice, cela représente environ 1%. Ce n'est, ni excessif, ni dramatique, il suffit de regarder chez les occidentaux, pour se rendre compte qu'en Tunisie, on peut mentir, on peut insulter et on peut diffamer en toute impunité, ou presque.

Je suis avec la liberté d'expression, quoique sur le plan personnel, je suis souvent censuré sur Business News par exemple, mais, lorsqu'on voit les écrits, lorsqu'on regarde les images et lorsqu'on écoute l'expression libre de plusieurs de nos journalistes, on se trouve devant une réalité toute amère, qui se résume en trois mots:

- mensonge
- corruption
- grossièreté

Je ne généralise pas, mais, je dis bien que, la plupart de nos journalistes sont dotés d'un, ou deux ou trois des trois mots que je viens de citer plus haut.

Alors, on voit bien que ceci, explique cela.

Réponse BN : Les censures sont regrettables, mais dès lors que ça tombe sous le coup de la loi, nous nous devons de censurer.
La comparaison avec les Occidentaux ne tient pas, car chez eux les journalistes sont poursuivis sur la base du code de la presse et non sur la base de lois liberticides. En Tunisie, on a mis de côté le décret-loi 115 pour les poursuivre sur la base d'autres lois. Les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi, ils ne sont pas au-dessous non plus.
-
Willy
Comparez
a posté le à 12:15
@ the mirror
Il faut pas aller si loin,
faîtes une simple comparaison avec la présidence de Moncef Marzouki et feu BCE et vous aurez la réponse à votre commentaire.