Suite à la suspension de la diffusion de la radio Shems Fm, les journalistes et employés de l'établissement se sont rendus, le 2 février 2023, à la place du gouvernement - La Kasbah, afin de manifester leur colère et leur indignation. L'Office national de la Télédiffusion (ONT) avait pris cette décision en raison du non-respect par la radio de l’accord concernant l’échelonnement de la dette. Une heure après la suspension, la radio a recommencé à diffuser.
Les manifestants ont brandi des pancartes reprenant plusieurs slogans tels que « Vive Shems » et « Nous n'abandonnerons pas Shems ». Il se sont regroupés devant le ministère des Finances où ils ont lancé d’autres slogans critiquant l’attitude de la ministre, Sihem Nemsia et du groupe Al Karama Holding, chargé de gérer l'entreprise confisquée depuis la Révolution de 2011. Les manifestants ont réclamé leurs salaires et ont appelé à trouver une solution à la crise que traversait l’établissement.
S’exprimant à cette occasion au micro de Shems Fm, la présidente du syndicat des journalistes à Shems FM, Khaoula Sliti a assuré que les employés de la radio ont été surpris par la coupure soudaine de la diffusion radio. L’Office National de Télédiffusion a informé la chargée de gestion de l’établissement de la coupure, mais celle-ci n’a pas informé le personnel de la chose. Elle a remercié la présidence de la République de son intervention auprès de l’ONT ayant permis de rétablir la diffusion.
« Nous aurions aimé voir une reprise de la diffusion sur l’intégralité du territoire tunisien et non sur le grand Tunis seulement… Les journalistes n’ont pas été payés depuis quatre ou cinq mois… Nous sommes venus ici pour dire qu’on en avait marre ! Marre de la destruction de la radio ! Marre de voir la désintégration de cet établissement… Assumez votre responsabilité ! », a-t-elle ajouté.
Khaoula Sliti a estimé que la régularisation de la situation de la radio dépendait de la volonté politique. Elle a indiqué qu’une série de mouvements de protestation sera annoncée prochainement.
S.G
L'?tat ne peut pas se substituer aux responsables de la chaine Radio, chacun son rôle.
Même, si cette chaine à une tendance d'opposition, la liberté d'expression devrait être garantie, et ce que le gouvernement entreprend.
Le dilemme que nous observons actuellement est provocateur, irresponsable, des manifestations devant la KASBA est illégitime, que ces employés privés de leur salaire, qu'ils s'adressent au patron de celle-ci !
Et que cette chaine Radio remplisse son devoir envers le ministère des Finances pour payer ses impôts.
Ci-après, des opposants tels que ces messieurs, aujourd'hui Imed KHMIRI de Nahdha, HIER Mohmad ABBOU, Quelques jours avant : BHIRI,DILOU,CHAOUACHI,AJBOUNI,HAJJI,HAMMA , ABDELKEFI,ABIR
se relayent au sein de cette chaine Radio à promouvoir leur propagande contre les structures de l'état tunisien et son président !
Pourquoi choisir la difficulté si la facilité est à portée de mains.