Le bilan final de l’attaque terroriste du 7 avril 2015 a été de cinq militaires morts et de plusieurs blessés. Encore des victimes, encore des morts et encore des familles qui pleurent leurs enfants. Il y a comme une habitude qui s’installe avec tous ces morts fauchés par le terrorisme.
Contrairement à l’attentat du Bardo, aucun ministre n’a jugé utile de se déplacer au chevet des blessés. Les touristes qui ont été dévalisés au centre ville ont pourtant eu droit à deux ministres. Mais nos soldats blessés n’y ont pas droit. Il n’y a que les morts qui auront sûrement droit à la traditionnelle cérémonie dans la caserne. Ensuite, on sera gavés d’images que l’on a trop souvent vues. Ces images des camions militaires transportant les corps pénétrer dans de petites bourgades. Ensuite, le cercueil sera descendu du camion pour être entreposé dans une petite maison entourée de plusieurs dizaines de personnes qui pleurent. Après, on aura les larmes de la mère du défunt en gros plan et elle tentera de nous expliquer sa douleur, elle ajoutera qu’elle reste fière de son fils mais qu’aujourd’hui, elle ne sait pas quoi faire car toute la famille vivait grâce à la paie de son martyr de fils. Ils sont cinq, et nous reverrons tout cela cinq fois de trop.
Mais pendant ce temps là, à Grèveland, on a eu la magnifique intervention de Lassâad Yaâcoubi, secrétaire général du syndicat des enseignants du secondaire. On lui a fait écouter un micro-trottoir dans lequel certaines personnes ont exprimé leur réprobation quant à l’accord obtenu avec le ministère de l’Education. Sa réaction était superbe : « Que celui qui trouve à redire à cet accord boive l’eau de la mer ».
Il faut rappeler qu’à Grèveland, ne pas travailler est la règle et la performance consiste à tenter de se faire payer de plus en plus pour en faire de moins en moins. Il faut les comprendre, il manquait cette augmentation pour pouvoir entamer les travaux de la piscine, l’été arrive…
Donc, pendant que des soldats se prennent des grenades sur leurs voitures, obtenues sans cours particuliers, et se font tirer dessus par des terroristes, sans pleurnicher, le vaillant syndicaliste envoie tout un peuple se faire…remplir d’eau de mer. Il y a soldat et soldat, il y a patriote et patriote. En Tunisie, les soldats meurent la tête haute et les blessés sortent des ambulances en faisant le « V » de la victoire et en criant « Vive la Tunisie ! ». C’est ce qu’a fait l’un de nos soldats blessés qui avait perdu, il y a quelques mois, son cousin, officier de la Garde nationale, dans une autre opération terroriste. A Grèveland, ça ne se passe pas de la même manière. On essaye de soutirer des richesses au pays pour son propre petit et ridicule intérêt. On joue l’escalade, on prend les enfants des honnêtes travailleurs en otage et on refuse de travailler. On en veut plus, on se fiche complètement de la situation du pays et on joue sur la peur du camp d’en face d’une détérioration de la situation. Ce sont les règles de Grèveland. Chacun pour soi et au diable le pays et ses enfants.
En Tunisie, le combat syndical signifiait autre chose. En Tunisie, l’UGTT est cette grande organisation qui a réussi à éviter le pire au pays en étant à la tête de ce qui est appelé aujourd’hui quartet. Une organisation qui a bâti le pays et qui a abrité des héros de la nation. Tous les combats futurs de l’UGTT, même s’ils sont justes, porteront la marque indélébile du syndicaliste qui veut qu’on boive l’eau de mer. Le gouvernement aura une tendance certaine au calcul, mais la population n’oubliera pas la menace et le chantage.
Mettons-nous à la place d’un soldat à Châambi, qui a transporté les cadavres de ses collègues à la morgue et qui retourne au front chercher les terroristes. Quand il rentre au campement et qu’il écoute la radio et écoute le gréviste dire : « Que celui qui trouve à redire à cet accord boive l’eau de la mer ». Que pourrait-il ressentir ? On ne le saura probablement jamais mais on sait que cet homme retournera quand même se battre, c’est pour ça qu’il est meilleur que nous tous.



mon souhait le plus ardant que votre fils finira par devenir chercheur et qu'il atteindra ses ambitions, (prenez contact avec le Dr Jamel Tazarki)
Ici en France les cours d'aide sont donnés bénévolement cher Monsieur et particulièrement aux enfants des immigrés. cordialement.(manai) le 10/04/2015
Aujourd'hui, sur Mosaïque Fm, notre Yacoubi, invité à la radio et en direct, se justifie, mais ne s'excuse pas pour autant, sur ce qu'il venait de déclarer hier.
Cependant, il dénonce les cours particuliers de nos professeurs "racketteurs". Il dit qu'une solution, même répressive sera trouvée contre eux. Cela rassure...Nos "rapaces" sont avertis....
A propos de mon fils aîné :
Ce garçon aime le savoir, mais pas forcément l'argent. Pour lui l'argent ne fait pas le bonheur. D'ailleurs, s'il aimait l'argent et le coté matériel des choses, il aurait fait médecine. Il n'aime ni la médecine, ni l'argent que raflent ces médecins peu respectueux de la dignité des leurs concitoyens.
C'est un enfant qui est passionné par la recherche, sans but lucratif. Il trouve du plaisir à vous parler à longueur de journée, de micro-organismes, des arcanes de l'ADN et des limites de la connaissance humaine. Rattacher le savoir à l'argent, c'est humiliant pour lui.
C'est vrai, il quittera bientôt l'enseignement secondaire, qu'il considère comme une expérience et une étape, pour de paliers meilleurs, toujours dans la didactique et la recherche. Ses élèves l'aiment beaucoup, parce qu'il leur donne beaucoup plus qu'il ne reçoit du Ministère de l'Education.
Il juge que la grève des enseignants est légitime, mais il est contre le rackettage des parents.
Le noble métier d'enseignant a été lamentablement rabaissé par ces "charognards", que tout le monde déteste.Mon témoignage n'est pas très accablant, quand même.
La très grande majorité des enseignants du secondaire mérite respect. Il faut séparer le bon grain de l'ivraie.
Il est temps de les démasquer....
Vivement donc les nouvelles mesures....
Un jour il craquera et
1- il fera comme les autres
2- il fera autre chose et abandonnera le métier de prof
3- il se casse à l'étranger pour s'épanouir
4- ...
Nous sommes entourés de rapaces de tout acabit, peu scrupuleux.
La fraude fiscale, la contrebande, le rackettage, font des ravages dans ce pays.
L'Etat doit sévir contre eux. Quand ?
Car les enseignants que vous essayez de dénigrer vont verser une partie de leurs salaires à partir du mois de juin pour les familles des militaires et des agents de la police assassinés lâchement par les terroristes.
Preuve: Lire Essabah News.

