Le Réseau tunisien des droits et des libertés a dénoncé l’entêtement de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et son refus d’appliquer les décisions de l’assemblée plénière jurdictionnelle du tribunal administratif et a considéré que ceci reflétait l’attitude du pouvoir exécutif et un refus d’appliquer la loi.
Dans un communiqué du mercredi 18 septembre 2024, le Réseau tunisien des droits et des libertés a considéré que l'attitude de l’Isie légitimait la tyrannie et la répression et menaçait la paix civile au lieu de garantir les droits et la justice pour les citoyens. Le réseau a mis l’accent sur l’importance du respect du droit de candidature.
Le Réseau tunisien des droits et des libertés a tenu l’Isie pour responsable d’une possibilité d’annulation des résultats de la présidentielle du 6 octobre 2024. Le communiqué a exprimé ses inquiétudes face aux campagnes d’arrestations de citoyens en raison de leur engagement politique. Il a qualifié la chose de prémices de l’autocratie et de la propagation des atteintes, demandant la libération immédiate des détenus politiques et la garantie des conditions d’un procès équitable.
Le Réseau tunisien des droits et des libertés a, aussi, dénoncé le discours du président de la République, Kaïs Saïed incitant à la violence y compris son manifeste électoral. Un document adoptant un discours visant à diviser les Tunisiens et incitant à la haine parallèlement à un silence suspect de la part de l’Isie, indique le communiqué.
Le Réseau tunisien des droits et des libertés a appelé les forces nationales et civiles à faire preuve de vigilance et à coordonner afin de défendre les acquis de la démocratie pour lesquels le peuple tunisien à militer.
S.G
ça permet d'éclairer les indécis. Que les associations qui vous composent ne prennent pas de position, ça se comprend, mais qu'un parti politique ne le fasse pas, ou bien qu'il reste chez lui et attend la bénédiction du bon Dieu ou qu'il se grouille et qu'il assume sa responsabilté !
Et puis, on critique le pouvoir de vouloir faire table rase des partis !
NB : seul Al Massar a pris la décision de boycotter.