Un féminicide a eu lieu aujourd’hui, dimanche 9 mai 2021, dans la localité de Aïn Boukadeh (ville du Kef) où un agent de la Garde nationale a tué sa femme avec son arme de service. La victime - Refka Cherni, 26 ans - vient de décéder ce soir, succombant à ses blessures après son transfert à l'hôpital, a annoncé le syndicat de base du district de sécurité du Kef.
L’incident a eu lieu ce matin. Suite à un différend familial, un agent de la Garde nationale prend son arme et tire plusieurs coups de feu sur son épouse. Elle est grièvement blessée et transportée d’urgence dans un état critique à l'hôpital régional du Kef où elle est placée en soins intensifs.
Une patrouille sécuritaire a été dépêchée sur les lieux après le signalement donné par les voisins et a procédé à l’arrestation de l’agent.
D’après l’association Femme et Citoyenneté El Kef, l’épouse a déjà été victime de violences commises par son mari. Elle aurait même déposé une plainte contre lui vendredi dernier pour violences conjugales, soit 48 heures avant qu’il ne récidive et, cette fois, finit par l’assassiner.
La semaine dernière, un féminicide particulièrement atroce a secoué la France après qu’une Algérienne, Chahinez, 31 ans, ait été brûlée vive par son mari à Mérignac (Gironde, France). Le mari avait déjà été condamné pour violences conjugales. Un drame qui a relancé le débat sur les violences conjugales en France, étant le 39ème féminicide commis depuis le début de l’année dans le pays.
En Tunisie, les réactions sur les réseaux sont tout autres. Au milieu du flot d’indignations et de tristesse, certaines voix tournent en dérision cet abominable crime en commentant tout simplement que « l’épouse l’a bien cherché ».
Tout comme pour la culpabilisation des victimes de viol, qu’on interroge sur leurs fréquentations, leur tenue et l’heure de leur sortie, certains commentateurs misogynes n'hésitent pas à écrire « qu’en ce mois saint, l'épouse aurait dû être plus patiente et compréhensive avec son mari, pour ne pas mériter un tel sort » ou « qu'elle est responsable d'avoir fait perdre son sang froid à son mari ».
La misogynie et les violances faites aux femmes ont encore de beaux jours devant elles...
R.B.H
En Tunisie, on se contente de mettre en exergue le statut "enviable" des femmes par comparaison à ce qu'il serait dans d'autres pays comparables.
Cette antienne est relayée en Occident sans autre forme de procès.
Dans les faits, les choses sont plus contrastées. Si, en effet, dans certains milieux aisés, les femmes sont instruites, disposent de moyens matériels qui les affranchissent de la tutelle des hommes, la société restent machiste et les relations des hommes aux femmes demeurent marquées par des rapports de domination...
Notre société où le sexe est "prohibé" est, en réalité, une société hyper sexuée.
La femme est guettée comme objet de désir, de convoitise, de consommation.
Si l'autre est objectalisé, tout nous est permis avec et contre lui, ou elle.
Cette jeune femme est une martyre de l'archaisme déjà là. Avec l'idéologie rétrograde des islamistes, l'aggravation est sensible.
En cette matière, comme dans le reste, il faut se tourner vers la Loi.
Surtout, l'appliquer.
Retenue que je transgresse aujourd'hui, sachant que mon pays est déjà détruit, et que BN m'a tendu la perche en faisant le parallèle avec ce qui se passe en France.
Comme le suggérait Socrate sur le plan individuel, il peut s'avérer bénéfique de savoir qui l'on est. Je vous le suggère aujourd'hui sur le plan du groupe. Sans vouloir rentrer dans la psychologie des foules, posons-nous la question: Qui sommes nous?
Si vos trois slogans révolutionnaires étaient "Liberté, Dignité et Justice sociale", ces trois nobles bannières ne sont qu'un leurre qui cache une réalité évidente pour votre serviteur. En effet, lisant en les gueux révolutionnaires mieux que dans un livre, je vous traduit ce que scandaient vos coeurs pendant que vos bouches, se voulant fréquentables, hrlaient ces trois beaux slogans. En réalité vos coeurs scandaient: "Haines, Jalousies et Régionalisme". C'est tout ce que cachaient vos trois slogans, comme allait nous le prouver le résultat de dix années de "Liberté" (sic!) dans un pays qui a perdu la plus élémentaire de ses dignités, qu'est la souveraineté et le fait de se nourrir de son propre labeur. Dans un pays qui a enfoncé les inégalités sociales, et dont la liberté se résume à aboyer pendant de longues heures dans les chaines de télévision et dans une assemblée (anti)nationale criminelle siégeant au palais de Bardo, sclérosant toute forme de travail, se dressant systématiquement contre les rares personnes ayant un projet pour le pays, à l'instar de Ahmed Friaa et de quelques très rares autres patriotes.
Alors qui sommes nous? Pour répondre à cette question, laissons dans un premier temps de côté, le pan non négligeable de notre société, constitué par les imbéciles qui ont découvert en les terres d'Islam les seules terres où le Djihad vaille. Les tueurs d'enfants musulmans et les destructeurs de nations musulmanes. Laissons-les de côté car ils nous cachent ce qu'est la masse: ces prétendus "fréquentables".
Pour ce faire, immigrons deux minutes en France (c'est pratiquement la même chose dans les autres pays occidentaux). La France qui reprochait bien des choses à Ben Ali. Dans ce pays de Culture et de Lumières, les régions et les quartiers où nos compatriotes dépassent en nombre la population d'origine, sont bien nombreuses. La France leur a donné toute leur chance, les traitant à égalité avec ses propres enfants (souvent même mieux à cause d'un sentiment de culpabilité historique), leur donnant l'instruction dans des lycées où le nombre d'élèves ne dépasse pas la trentaine par classe (alors qu'ils arrivent à plus de quarante dans les lycées huppés)...
Quel est le résultat? Les seules régions de France qui ont dû subir des couvre-feu pour des raisons sécuritaires sont celles habitées par nos "nuisibles", ces énergumènes qui ne sont là que pour prendre et ne jamais donner quelque chose de bon, et ce, depuis plusieurs décennies.
En supposant que la Tunisie de Bourguiba et de Ben Ali ne leur ait pas donné leur chance (ce qui est complètement faux), peut-on en dire de même de la France? Alors qu'est-ce qui explique leur comportement et leur ingratitude? Qu'est-ce qui explique le fait que leurs quartiers (souvent très bien conçus) soient si infréquentables: vol, drogue, agressions, armes, viol, extrémisme..
Alors que le spectre de la colonisation s'éloigne, toute génération d'immigration qui passe engendre une génération pire. La faille? Léon la connait. Mais ce n'est pas lui que l'on consulte pour pallier à ce problème. On consulte des théoriciens, des imbéciles ou, pire encore, les voyous eux-mêmes.
Sans haine, sans ressentiments, sans user de force excessive, Ben Ali avait mis tout cela sur les rails. Mieux encore, la Tunisie, aujourd'hui détruite par les politiciens de l'islam, était une terre de tolérance. Islamisme que vous avez appuyé; dixit cette parole historique d'Alain Juppé, quelques jours après la révolution tunisienne: "je m'en vais discuter avec les islamistes modérés" (je lui en foutrais, moi, de la modération), ou encore cette parole non moins historique: "Al Nosra fait du bon boulot".
Vous avez flirté avec l'islamisme et vous voulez comprendre ce qui se passe dans vos banlieues? Non mais je rêve! Et le peuple ne vous reproche rien? C'est à se demander si le peuple français n'est pas aussi con que le notre.
Des moutons de Panurge comme la plupart des peuples du monde, dressés tels des animaux de compagnie, par une consommation érigée en Divinité, et pour laquelle ils sont prêt à perdre tout sens de la vie. "Filez-leur du bourre-cochons et ils vous laisseront tranquille", c'est la devise des dirigeants du monde. Entre temps allez détruire les nations vectrices de sens et créer les discordes nécessaires pour continuer à dominer le monde.
Le jeu prendra bientôt fin, et ces mêmes peuples dupés (un peu moins cons que Li grand pèple di Tinisie avec si grous diploumes), se réveillent: QAnon, Gilets jaunes...
Certaines choses demeurent inintelligibles aux profanes: Si le commun des hommes politiques de ce bas monde savaient que la chute de la Tunisie causée par le départ de Ben Ali, allait sceller de début de l'agonie du rêve européen et la chute du monde occidental, jamais ils n'auraient entrepris une telle chose. Ils n'en ont plus le contrôle. Certains peuple bibliques ont la fâcheuse tendance à refaire les mêmes erreurs, entrainant la colère Divine et par conséquent, leur propre perte.
On ne s'attaque pas à une Nation millénaire comme la l'Ifriqya et sa capitale Carthage (Tunisie actuelle), sans conséquences graves pour toute l'humanité.
C'est ce que n'avaient pas compris nos propres gueux révolutionnaires, manipulés par leurs propres haines, et qui en sont aujourd'hui les premières victimes. La Tunisie ne se gouverne pas par le suffrage universel direct car une population essentiellement constituée d'irresponsables élira des irresponsables à son image. De tout temps la Tunisie se gouverne par un suffrage pyramidal où le dernier mot revient à une poignée d'hommes bien inspirés et responsables.
La terre de Carthage a, de tout temps, été défendue par des Lionnes, depuis la Reine Didon, la fameuse Alyssa, jusqu'à Abir Moussi, en passant par la Kahina (pas forcément ma tasse de thé cette dernière); et le pouvoir a été de tout temps été assuré par des hommes synonyme d'états à eux-seuls, des hommes capables de mettre une population historiquement anarchique dans les rangs.
C'est en comprenant toute cela et la mentalité de ses immigrés qu'un pays somme la France pourra un jour résoudre ses problèmes de banlieues (et même dans un délai très raisonnable).
A bon entendeur.
Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;
Résistant;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Je t'assure que j'approuve chaque mot... tout en n'ayant toujours pas compris ce que viennent faire les Abeilles dans l'histoire.
Un point que je tiens à confirmer, la France est à quelques doigts de ce qu'on appelle "la guerre civile", les Français, (pas tous, ceux qui sont en passe de devenir minoritaires)en ont assez de se faire flinguer, égorger, écrabouiller, ça ne peut pas durer.
Je me demande si la solution RN ne serait pas la moins violente...
A+ Léon, je ne suis pas toujours d'accord avec toi mais là, "chéchia basse".
il avait bien raison...