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Le juge d'instruction prolonge le mandat de dépôt de Ridha Jaouadi
27/10/2015 | 15:59 , mis à jour à 17:30
2 min
Le juge d'instruction prolonge le mandat de dépôt de Ridha Jaouadi

 

L’imam controversé Ridha Jaouadi devait quitter cet après-midi la prison, avait-on appris de source judiciaire suivant de près le dossier. Mis en examen par le ministère public, qui a émis à son encontre un mandat de dépôt ce matin mardi, l’imam est passé ensuite devant le juge d’instruction pour l’interroger à son tour.

 

Le juge chargé de l’affaire n’a pas laissé trainer les choses et a décidé de l’interroger dès cet après-midi du mardi 27 octobre 2015. Toujours selon nos sources, il devait être libéré juste après, mais à titre provisoire uniquement, et ce jusqu’à ce que le juge d’instruction décide de traduire l’affaire devant le tribunal (cas le plus probable) ou de classer définitivement l’affaire.

 

D’après les éléments en notre possession, on reproche à Ridha Jaouadi d’avoir ouvert un compte bancaire au nom de la mosquée Lakhmi, ce qui est interdit. Ce compte courant a reçu des centaines de milliers de dinars de donations de sources inconnues, ce qui est également interdit par la loi. Les donations se font de deux manières uniquement en Tunisie et doivent obtenir un visa préalable du ministère de l’Intérieur ou du ministère des Affaires religieuses.

 

Dans le premier cas, un carnet à souches numéroté doit être imprimé et des récépissés doivent être remis aux donateurs. Dans le second cas, visé par les Affaires religieuses, les donations doivent être déposées dans un fonds spécial géré exclusivement par le ministère. Le compte bancaire a servi à plusieurs dépenses dont notamment le règlement des salaires de deux personnes exerçant dans la mosquée, ce qui est également interdit par la loi. Les salariés des mosquées sont rémunérés exclusivement par le ministère des Affaires religieuses.

 

Interrogé par les brigades spécialisées sur ces différentes infractions à la loi, Ridha Jaouadi a répondu : « j’ignore la loi ! ». Le parquet a dès lors décidé de le mettre en examen et de le traduire devant le juge d’instruction.

 

Mise à jour :

 

Le juge d’instruction a décidé, après avoir interrogé Ridha Jaouadi, de renvoyer son dossier à la police judiciaire, afin d’approfondir l’enquête. D’autre part, le juge a prolongé de 3 jours le mandat de dépôt de l’imam.

 

M.G.

 


27/10/2015 | 15:59 , mis à jour à 17:30
2 min
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Commentaires (25)

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observator
| 28-10-2015 17:31
Mais vous n'avez pas donné votre avis sur ces crapules qui ont volé des milliards au peuple tunisien et qu'on veut les remercier en les amnistiant.

Pour moi Jaouadi s'est dressé contre ceux qui ont voulu détruire la Tunisie son économie en prenant position CONTRE les grèves sauvages et destructrices déclenchés par l'UGTT et ses alliées en 2012-2013 pour saboter la transition démocratique et réinstaller la dictature protectrice de leurs privilèges.
Sur ce plan il a défendu les intérêts des tunisiens et du pays.
Et c'est pour cette raison qu'on l'attaque aujourd'hui.

Mais quelle est votre position sur tous ces voleurs qui ont saigné le pays et que le gouvernement veut les remercier par une loi d'amnistie afin d'encourager à la corruption ?
Répondez si vous êtes de bonne foi.


IBN ROSCHD
| 28-10-2015 16:46
Quand est ce que un jour la Tunisie va se réveillé un matin sans une rhétorique mielleuse appelant à s'adonner entièrement aux sacrés qui les récompenseraient le moment venu. Le temps est venu de nous débarrasser de cette ambiguïté culturelle et religieuse, le sacré n'a jamais incité les musulmans à ne se consacrer qu'à la vie céleste, le créateur a insufflé le courage, la volonté et l'intelligence à l'homme pour qu'il puisse affronter toutes ses difficultés terrestres. On a remarqué ces dernières années des brebis galeuses des charlatans des docteurs théologiens issus d'universités de nul part qui répandaient un islam lucratif dépourvu du réel message qui est le sien. Plus de 80% des imams ignorent qu'ils sont ignorants, il ne suffit pas de savoir lire le coran pour réclamer un dû. 'uvre pour ce monde comme si tu allais être éternel. Les lois de la république doivent s'appliquer sans aucune indulgence.

Citoyen de Tunisie
| 28-10-2015 13:50
L'après 14/01/2011 a fait sortir tout type de malfrats de leurs tanières.
Sait-il au moins que l'Islam nous interdit de recevoir de l'argent pour avoir réciter le Coran dans une quelconque situation ?
Sait-il que le prêche du vendredi est un honneur pour tout musulman et que seul la parole de Dieu les hadiths du prophète ou à la limite la bonne parole forment un prêche une fois expliquée au peuple pour qu'il ne dévie pas du droit chemin ?
Ces imams d'après 2010, parachutés de je ne sais où, les vendredis insultent, jurent et diffament qui ils veulent ou qui on leur demande d'anéantir publiquement car parmi les présents bien des crédules sont attentifs aux dires des imams.

Ouled tounes
| 28-10-2015 12:53
Je pense que ce cas d'imam "EL KHATIR"
N'est pas le seul il existe plusieurs autres IMAMS EL FETNA WA ETTEKFIR qui de cachent derrière les djelbbas.

lolo
| 28-10-2015 12:39
Bravo laisser le fi elhabes houwa w jme3tou c eux que foute la **** fi tounés c com ça pas de petier pour ses tekfiriste

canalou
| 28-10-2015 12:38
est ce que vous comptez continuer dans le denie de la realite ? est ce que la tunisie est condamnee a subir les malversations ?

mechmecha
| 28-10-2015 12:24
quelques jours au arret lui feront le plus grand bien il fera moins le mariole la prochaine fois surtout le banquier vous ne me dites s'il est arreté lui aussi car il est complice de malversations

takilas
| 28-10-2015 12:23
Les donations serviront à quoi ? Si ce n'est pour des causes politiques et de terrorisme.

Citoyen_H
| 28-10-2015 12:13

L'argent, l'argent, l'argent et l'argent.
Ces gardiens d'étables ont gouté au caviar "hnéni bnéni'.
Ils ont complétement disjoncté.
Ils ne peuvent plus s'en passer et ils mettront le pays à feu et à sang si ils devaient retourner à la case départ.
Vous verrez, à terme ils sera invité par un des pays de l'otan pour recevoir un prix, celle de la meilleur chéchia par exemple.




wiem
| 28-10-2015 11:30
Je crois plutôt que la destitution de Jawadi a beaucoup traîné et aurait dû être faite y a bien longtemps. Y avait eu pleins d'article qui parlaient des actions louches de l'association qu'il préside, mais la justice n'a pas bougé le bout de son doigt pour investiguer. Maintenant que la couleur politique du gouvernement a changé, la justice se bouge et fait le nécessaire.