
Faouzi Hadhbaoui, enseignant de philosophie à la retraite a lancé, vendredi 16 juin 2023, un cri de détresse, après avoir passé trois mois sans pouvoir se procurer ses médicaments contre le cancer, accusant la Pharmacie centrale et l’État tunisien de non assistance à une personne en danger, tout en qualifiant cette situation de crime d’État .
Faouzi Hadhbaoui a indiqué que plusieurs citoyens atteints de cette maladie se retrouvent dans la même situation, soulignant que la Cnam n’a même pas prévu un système de remboursement permettant aux patients de recouvrir leurs frais.
Face à cette détresse, il a fait part de son intention de porter plainte contre l’État tunisien, appelant le ministère public à ouvrir une information judiciaire dans l’immédiat à propos de cette affaire.
Rappelons que le PDG de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Kamel Madouri, a expliqué, dans une déclaration accordée, vendredi 16 juin 2023, à Mosaïque FM, que le manque constaté dans certains médicaments indiqués pour le traitement de maladies chroniques est lié à l’approvisionnement de la Pharmacie centrale. « De nombreux médicaments sont en rupture mais cela est lié aux mécanismes d’approvisionnement. Le problème a été résolu grâce à des mesures temporaires en attendant de trouver des solutions structurelles. La raison étant que la Cnam doit de l’argent à la Pharmacie centrale et celle-ci, à son tour, doit de l’argent aux laboratoires pharmaceutiques…».
Pour sa part, le président du Syndicat des pharmaciens d'officine de Tunisie (Spot), Naoufel Amira avait indiqué que des centaines de médicaments étaient en pénurie dont des médicaments pour le traitement du cancer et des antidiabétiques. Il avait aussi spécifié que la Pharmacie centrale doit une somme importante aux fournisseurs étrangers estimée à un milliard de dinars.
S.H
Leurs voix furent aussitôt réduites au silence et les incultes et les analphabètes de la société civile n'y accordèrent aucune attention. Bon, accordons-leur des circonstances atténuantes, vu leur QI à ras les pâquerettes.
L'ignorance est une malédiction.
Je suis persuadé que depuis le 25 juillet béni, le gouvernement s'active pour parer au mieux à ce genre de dysfonctionnement, et Dieu seul sait qu'ils sont très nombreux.
Ajoutez à cela, les vols de médicaments effectués par des employés indélicats de la pharmacie centrale, le résultat ne s'est pas fait attendre.
Il faut aussi définitivement admettre que les pillards bagla-liha ont réduit à néant les structures de l'Etat, non seulement après avoir pillé toutes ses ressources, mais après avoir placé aux postes de clés de l'ensemble de nos administrations et de nos institutions, des incultes et des analphabètes, bien de chez eux.
Le résultat est là !!!
Tout est à reconstruire, tout est à rebâtir, tout est à restructurer, , tout est à réorganiser, en bref tout est à refaire.
Souhaitons beaucoup de courage à nos compatriotes tributaires de médicaments vitaux pour leur santé, en attendant que le ministère de la Santé régularise au plus tôt le circuit d'approvisionnement.
Que Dieu foudroie tous les voleurs, tous les escrocs, tous les traitres et tous les imposteurs qui nous ont mis dans cette situation bancale.
Que Dieu anéantisse toute leur descendance.
S'il est une facture, une seule, que les pays tiers devraient payer, c'est bien celle des labos qui fournissent ces médicaments.
Mais directement auprès des labos, pas à l'état tunisien...
Ou faire don des médicaments.
Comment voulez vous qu'elles procèdent?
Il n'y a que des promesses et rien....rien pas de paiements
Et les malades sont en danger sans médicaments ! C'est un DEVOIR du gouvernement de prendre soin d'eux !