
Le PDG de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Kamel Madouri, a expliqué, dans une déclaration accordée, vendredi 16 juin 2023, à Mosaïque FM, que le manque constaté dans certains médicaments indiqués pour le traitement de maladies chroniques est lié à l’approvisionnement de la Pharmacie centrale.
« De nombreux médicaments sont en rupture mais cela est lié aux mécanismes d’approvisionnement. Le problème a été résolu grâce à des mesures temporaires en attendant de trouver des solutions structurelles. La raison étant que la Cnam doit de l’argent à la Pharmacie centrale et celle-ci, à son tour, doit de l’argent aux laboratoires pharmaceutiques. Le ministre de la Santé a autorisé des mesures exceptionnelles en faveur de la PCT, nous avons adopté un virement mensuel au bénéfice de la Pharmacie centrale lui permettant d’honorer ses engagements et de fournir les médicaments essentiels aux citoyens en attendant de liquider la totalité de la dette de la Cnam envers la PCT », a-t-il ajouté.
Environ 300 médicaments sont manquants, a indiqué le président du Syndicat des pharmaciens d'officine de Tunisie (Spot), Naoufel Amira, le 14 juin 2023, dans une déclaration aux médias.
Ce dernier n’a pas écarté la possibilité que ce chiffre puisse être révisé à la hausse vu la gravité des difficultés rencontrées par la Pharmacie centrale pour s’approvisionner.
Naoufel Amira avait, en outre, indiqué que des centaines de médicaments étaient en pénurie dont des médicaments pour le traitement du cancer et des antidiabétiques. Il avait aussi spécifié que la Pharmacie centrale doit une somme importante aux fournisseurs étrangers estimée à un milliard de dinars.
M.B.Z
Le probléme est un probléme de disponibilité de devise etrangére!
Si l'état renonce au monopole d'importation des médicaments, il n'y aura plus de pénurie de médicaments. Les devises existent mais n'appartiennent pas à l'état.