L’ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens et membre du comité de défense de Noureddine Bhiri, Abderrazak Kilani, a rappelé que l’assignation à résidence était appliquée aux personnes représentant un danger pour le pays. « Quel danger représente Noureddin Bhiri ? Il ne s’agit pas d’une assignation à résidence, mais d’une disparition forcée ! », a-t-il déclaré.
Durant une conférence de presse tenue le 3 janvier 2021 par le comité de défense du député Noureddine Bhiri, Abderrazak Kilani a précisé que le comité a porté plainte contre toute personne impliquée dans l’enlèvement de son client. Le comité de défense a, aussi, saisie le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme.
« Nous nous sommes rendus à Menzel Jemil et nous avons demandé de voir Noureddine Bhiri et de connaître son lieu d’assignation de résidence ! Le directeur du poste de la Garde nationale nous a affirmé ignorer cette information. Il a, également, précisé qu’il n’avait pas reçu de document officiel attestant de cette décision », a-t-il expliqué.
Abderrazak Kilani a critiqué la politique du pouvoir en place et l’interdiction de voir Noureddine Bhiri alors qu’il était hospitalisé. « Il s’agit d’une personne ayant été enlevée ! Il est victime d’une disparition forcée ! Nous craignons pour sa santé et sa vie. Un véritable danger guette les libertés et les droits en Tunisie. Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Jamel Msallem, m’a appelé afin d’avoir plus d’information concernant la situation de Noureddine Bhiri », a-t-il ajouté.
De son côté, Samir Dilou a affirmé que l’assignation à résidence était aléatoire et sans fondement. « Nous sommes certains que la présence de Saïda Akermi lors de l’enlèvement a empêché la dissimulation de ce crime… La ministre de la Justice avait affirmé ne pas être au courant de cette assignation. Ceci montre la gravité de la chose ! », a-t-il déclaré.
Il a expliqué que Noureddine Bhiri avait était placé, avant son hospitalisation, soit dans une caserne militaire, soit dans un centre de formation agricole soit dans une maison connue pour la détention et la torture d’opposants politiques avant la révolution. « Nous avons porté plainte contre le chef de l’Etat, Kaïs Saïed et le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, pour enlèvement. Nous avons, également, demandé une enquête disciplinaire visant l’avocat Taoufik Charfeddine pour atteinte à la profession de l’avocat en ordonnant l’enlèvement de son collègue », a-t-il déclaré.
Samir Dilou a précisé que le comité de défense avait saisi plusieurs institutions internationales dont l’Union internationale des avocats et l’Union des avocats arabes.
L’avocate et épouse de Noureddien Bhiri, Saïda Akermi a rappelé que ni le procureur de la République ni le procureur général n’avaient été informés de l’assignation à résidence. « Le ministère de l’Intérieur n’a pas voulu communiquer avec l’Ordre des avocats… Par la suite, la ministre de la Justice nous a affirmé l’assignation à résidence de Noureddien Bhiri… Nous ne savions pas s’il était en vie ou mort ! Je me suis rendue au ministère de l’Intérieur afin d’avoir plus d’information et on m’a dit que Taoufik Charfeddien était en vacances », a-t-elle ajouté.
Saïda Akermi a précisé que le bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens avait rendu visite à Noureddine Bhiri, avant la dégradation de son état de santé, dans son lieu de détention et que ce dernier avait été privé de nourriture et de médicaments. « Le président est un menteur ! Il a pris, dans ses discours, Noureddine Bhiri pour cible et a multiplié les incitations à son encontre ! », a-t-elle ajouté.
S.G
OUH !! je crois c'est pour ZINOU
etait propice et qu'ils avaient escroqué
énormément d'argent à la Tunisie ?
Ils sont tous trempés dans le même panier à crabes.
Encore une fois vivement le 25 juillet à mis fin à ce cirque.
Le gourou qui se sert du papier à en tête de L'ARP pour adresser une lettre au Président, il oubli que cette institution est complètement gelée.
Quelqu'un d'autre aurait usurpé un document officiel, aujourd'hui il se trouve derrière les barreaux assorti d'une amende.
A la justice de faire le nettoyage et nous épargner de ces parasites.
Or, l'on sait qu'il concocte en lien et avec un ex-cadre du ministère de l'intérieur une cabale en vue de reprendre la main sur cette institution.
Nous savons les "menaces" de recours aux fantassins de la secte, que se plaisait à brandir notre grand "stratège".
Il ne suffit point de relever comment et avec qui il organisa la mise sous tutelle de l'institution judiciaire encore citadelle provisoire en leur faveur, il y faudrait que le Président rapporte les faits justifiant sa décision ou simplement celle des organes sécuritaires.
On nage en plein brouillamini, univers si coutumier à la secte qui aime à embrumer l'atmosphère et noyer sous les accusations toute personne qui les démasque.
Bhiri est un comploter.
Ceux qui lui trouvent des excuses, ou s'en montrent solidaires nous prouvent leur manque de loyauté.
Alors, poursuivez dans le mensonge. Comme dirait l'autre, il en restera toujours quelque chose.
Art. 5 du décret n° 78-50 du 26 janvier 1978, réglementant l'état d'urgence -
Le Ministre de l'intérieur peut prononcer l'assignation à résidence dans une circonscription territoriale ou une localité déterminée, de toute personne, résidant dans une des zones prévues à l'article 2 dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics desdites zones.
L'autorité administrative doit prendre toutes dispositions pour assurer la subsistance de ces personnes ainsi que celle de leur famine.
Qays plus grave: il a violé la constitution ...
c honteux de le soutenir !!
car c'est la base d'une démocratie.
Chaque citoyen, je pense voudrais que ceux qui ont gouverné depuis ces années sombres soit traduit devant la justice. Même si ces personnes ont été des être méprisant envers le peuple, et on été que des profiteurs.
Comment est possible qu'un président représentant la justice, ne suis pas les règles.
Pourtant c'est simple: garde a vue 24 a 48 heures, il doit apporter des preuves qu'il n'a rien a voir ou a voir a ceux qu'il lui est reproché. Ensuite on le relache, et on le suis via ou non un procès. Ensuite quand le proces a lieu, il est ou non condamné. Tout le monde pourra a ce moment être au courant de se qu'il lui est reproché. Cela vaut mille fois mieux que des rumeurs. Et si l'on regarde plus loin: une fois que ses opposants seront écartés, il s'attaquera a qui?
Si aucune personne ne condamne ces pratiques chaque citoyen, pourra donc subir le même sort.. Malheureusement depuis trop d'année passées,
ce genre de traitement on été pratiqué. Doit ont aujourd'hui revoir ces pratiques revenir?
Doit on encore n'être au courant que de rumeurs? Serais t'on encore un peuple dont on retire son histoire? Comment est possible, peut importe la vermine que le pays jugera, nous mettre a l'escart de tout se qui lui reproché? Peut on accepter le retour en arrière? Et peut on penser aujourd'hui, que le président est vraiment un homme de loi?
no comment !!
Vous n'avez aucune dignité bande de bons à rien..Le peuple vous a vomi et vous êtes déjà dans les poubelles de l'histoire les tocards.