Un peu d'humilité, monsieur, et n'oublie jamais ton passage au ministère de la justice chargé de mettre en oeuvre des théories sur la pensée de Ben Ali.

L’avocat et ex-dirigeant à Nidaa Tounes, Lazhar Akermi est intervenu ce jeudi 16 mars 2017 sur les ondes de Radio Med dans l’émission de Maya Ksouri , pour dénoncer le traitement infligé à la députée Leila Chettaoui et pour avancer que Sofiène Toubel, chef du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, est « corrompu ».
Il a déclaré « Je pensais que Sofiène Toubel était au service du parti, mais il n’a fait que lui nuire et nuire au bloc parlementaire de Nidaa à l’ARP. De plus, tout le monde sait que je suis franc et que je dis la vérité, sachez donc que Sofiène Toubel est impliqué dans des affaires de corruption ». Il a renchérit en portant les accusations suivantes : « Tous ces pots-de-vin qu’il a accumulé, ils sont visibles dans les belles cravates, les notes de restaurants, les voitures de luxe et les vastes maisons. Il a été pris en flagrant délit ».
Il a également exhorté le ministère public à ouvrir une enquête s’il y a « une réelle intention de lutter contre la corruption ».
A propos de Borhène Bsaies, désormais chargé du dossier politique de Nidaa, il a dénoncé : « En principe, ce sont les ressources humaines qui se chargent des recrutements ! ».
« Tout le monde sait que Leila Chettaoui n’a rien à se reprocher mais on veut se débarrasser d’elle comme on veut se débarrasser d’autres personnes. C’est une partie du jeu qui la dépasse ! », a conclu Lazhar Akermi.
K.H
Commentaires (9)
CommenterL'animal !
Un peu d'humilité, monsieur, et n'oublie jamais ton passage au ministère de la justice chargé de mettre en oeuvre des théories sur la pensée de Ben Ali.
eh. oui
ça nous pousse de plus en plus à ne plus jamais aller voter...
Aura t'on le courage de hurler dégage encore une fois
Ce qui est certain c'est que ce printemps zarabe laisse un goût de caca bien amer dans la bouche...
Zine out c'est zooland fi tounes.
GUADAFFI out et c'est l'EI qui dirige la Lybie.
MOUBARAK OUT et c'est les fréros qui dirigent la grande Egypte, mais chez eux, ils ont un sauveur un homme fort un maitre à l'ancienne qui distribue les coups de battes comme ses vénérables prédécesseurs...
Et plus je lis les commentaires de mes Con citoyens et plus j'ai l'impression que nous ne sommes faits que pour les coups de bâtons... 1 pas en avant 3 en arrière tel est la Tounisie des "temps modernes"
Je préférais celle du "bon vieux temps" ou femme et enfants vivaient libres, ou les hommes travaillaient durement mais honnêtement plutôt que de passer leurs temps fil café chicha à reluquer les fesses des mousmées nikabées... Rabi maak
Un vrai panier de crabes
Je suis volontairement euphémique car je n'ai pas envie de verser dans la vulgarité et encore moins dans l'attaque ad hominem.
A écouter leurs échanges on se rend compte de l'étendue des dégâts. On a donné nos voix à des gamins qui passent leur temps à se chamailler, à s'envoyer des noms d'oiseaux à la figure et se piéger les uns les autres.
Beau programme s'il en est !
Pauvre Tunisie ! Tu méritais mieux que cette pléiade de fripons et de tartarins.
Les fatalistes diraient: c'était écrit.
Vraiment ?
Quelle déchéance dans ce cas !
Affligeant !
PS/
J'aurais une suggestion à l'adresse de si Nizar Bahloul pour son billet de Lundi prochain. Ayez pitié de nous pauvres pécheurs ! Nous avons commis une bêtise en votant pour ces gens-là. C'est une affaire entendue. De grâce, ne nous parlez plus dans votre prochaine livraison de "Nidaa". On en a soupé ! Yezzi ! Basta!
En revanche, les penchants Marxistes du chef de gouvernement ne devraient pas vous laisser indifférent :
A l'apostrophe lancée à la cantonade : 'Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde ; il s'agit désormais de le transformer'.
J'ajouterai, celle-ci, à son aimable attention :
'La théorie est capable de saisir les masses, dès qu'elle argumente ad hominem, et elle argumente ad hominem dès qu'elle devient radicale'.
Serions-nous à la veille d'une transformation radicale ????
Alors, philosophons pour saisir l'insaisissable.