Comprendre la Constitution, les femmes et la Tunisie
Il ne sort pas de Polytechnique le gars faut pas trop lui demander

Bonjour,
Merci à Gz,toujours et encore.
Bien à vous.

Le président de la république nage entre deux eaux il ne s'affirme et il ne prend position claire et nette concernant l'héritage car lui meme ne sait pas sur qu'elle pied danser pris en étau entre la religion et le progrès et l'aspiration de la Tunisie progressiste!

'?galité d'héritage sans une égalité des devoirs est une discrimination monétaire des hommes.

L'égalité serait systématiquement logique et acceptable, si les femmes et les hommes auraient les mêmes devoirs monétaires vers leurs parents, enfants et conjoint. Dans ce cas, il serait logique de parler de l'égalité au niveau héritage. En Tunisie, la femme va travailler et dépense ce qu'elle gagne pour nourrir sa famille et parfois ses parents, mais la loi ne l'oblige pas à prendre cette responsabilité comme il est le cas pour son mari et son frère.
Ergo pour demander l'égalité en héritage, il faut demander en parallel les mêmes devoirs et responsables financières. Une fois les femmes auraient les mêmes devoirs comme les hommes (comme en Occident), on ne peut plus appliquer les lois d'héritage de l'islam. Les femmes devraient arrêter à monétairement soutenir leurs hommes ou demander une égalité globale (devoirs de dépenses et héritages). Mais tout d´abord il faut avoir une égalité économique et sociale pour pouvoir assumer les devoirs monétaires pour finir à hériter comme les hommes.
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Politiquement, à cette période délicate, demander les mêmes devoirs monétaires comme les hommes va pousser certaines femmes non nahdhaouistes à voter Ennahdha. Demander l'égalité d'héritage va pousser les hommes non nahdhaouistes à voter Ennahdha. Dans les deux cas, les pauvres qui n'ont rien à hériter vont voter Ennahdha. Ce dernier souffre pour la première fois depuis 2011 d'un manque de popularité.

Je me suis posé cette question après le 14 janvier 2011. Il ne s'agit pas de religion, ni aujourd'hui, ni durant Ben Ali et ni en 1957. Il s'agit plutôt de richesse et comment la préserver dans la famille du garçon. Si on présente une législation aujourd'hui elle ne passera pas et c'est cela qu'a compris Bourguiba en 1957. Les députés de cette époque était super riches et possédaient les plus grandes propriétés à Grombalia, a Khaled, A mornaguia et au nord ouest de la Tunisie. Bourguiba, il faut l'avouer, ne voulait commettre Pas un suicide en donnant aux filles 2 parts comme leurs frères. Si les femmes veulent aujourd'hui l'égalité dans l'héritage, elles n'ont qu'à introduire la législation et la voter

Y a t-il encore des Tunisiens ou des Tunisiennes qui pensent intelligemment. Eh bien trop peu, et c'est le problème principal de la société tunisienne

@L'ATFD, mais enfin réfléchissez un tout petit peu. Si Mr. Kais Saied vous dit ouvertement qu'il est pour l'égalité successorale, il risquerait de vous jetez dans la gueule du loup qui ramasserait une majorité absolue à la prochaine élection législative dans un pays qui est à 90% contre l'égalité successorale. --> Mais enfin, pensez logiquement, optimisez, recherchez les causalités, ne nous entraînez pas s.v.p. dans la merde par un manque de réflexion intelligente.

@L'ATFD, où étiez vous quand Madame Kalthoum Kanou s'est présentée à l'élection présidentielle en 2014? Honte à vous, oui 51% des votants étaient des femmes et de ses 51% seulement 0,02% ont voté pour la juge Kalthoum Kanou:(
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oui la totalité des femmes tunisiennes ont refusé de voter pour une femme et ont préféré voter un homme à l'élection présidentielle en 2014.

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@L'ATFD, vous êtes dans l'impasse par votre propre faute, et aujourd'hui vous venez pleurnicher sans prendre en considération les circonstances de la situation...
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Si nous suivions vos désires, nous irions tout droit contre le mur.

je résume: pour votre protection et pour un avenir meilleur de la Tunisie et de tous les Tunisiens, il faut dire non pour le moment à l'égalité successorale afin de ne pas offrir la majorité absolue à Ennahdha à la prochaine élection législative (dans un pays à 90% contre l'égalité successorale).

Les bras m'en tombent . Il y en encore qui ne se consolent toujours pas de la suppression de la polygamie .
Je connais de jeunes Maliens et Soudanais issus de pères polygames , dix sept , dix huit frères et s'?urs , parfois plus , disséminés partout tant il n'y a plus rien à brouter sous leurs latitudes ; contraints de s'exiler à pieds du Soudan jusqu'en France et ailleurs en Europe , via l'Italie pour juste manger tant les bien inspirés " chariaïques " Omar El Béchir , Jaafar el Numeyri et le funeste Hassan el Tourabi ont ruiné , saigné ce bel et innocent pays . Numeyri coupait les mains aux voleurs et Béchir embastillait les buveurs de vin .
Sans toucher à la polygamie et autres joyeusetés .
Heureusement qu'on a eu un " juif libyen " nommé Bourguiba sans qui nous serions en dessous du Mali et plus bas encore que le Soudan .
Avec des familles monogames et le planning familial nous sommes déjà des mendigots par le faute de la secte , quémandant notre pitance auprès des koffars mangeurs de porc et buveurs de vin .
Justinia , laissez aboyer les indécrottables fornicateurs sans moyens et gardez le sourire .
Bien à vous .

Now is the time! C'est le moment des faire les réformes. Cest le moment d'arrêter cette flagrante injustice, cette discrimination, cette utilisation de l'islam pour piller les femmes. Rendons aux femmes tunisiennes leurs droits entiers. Il est grand temps de changer cette tradition tribale qui réduit à moitié les droits des femmes. NON à l'application de la chariaa en Tunisie. Nous voulons un pays 100% laïc. NON au mélange entre religion et politique. Femmes tunisiennes restez debout, le mo de entier s'inspirera de vous! Faisons de 2020 l'année de l'égalité hommes femmes et l'égalité entre les races.

Celle loi touche le côté financier. En Tunisie, le matérialisme et l'exposition de l'argent et du patrimoine est plus important que les croyances religieuses. Cette dernière n'est qu'iune excuse qui camoufle la réalité.