Le président de l’Association des jeunes avocats, Tarek Haraketi, a indiqué que l’association allait déposer, lundi 26 octobre 2020, des plaintes contre le juge d’instruction au Tribunal de première instance de Ben Arous, le porte-parole du Tribunal et la présidente du Syndicat des magistrats tunisiens suite à ce qui s’est passé au Tribunal.
Dans une déclaration accordée dimanche 25 octobre 2020 à la Tap, M. Haraketi a souligné que l’association dénonçait « des tentatives de manipulation et de banalisation de l’affaire de l’agression de Nesrine Gorneh dans un poste de police à El Mourouj »
L’association, dit-il, ne remet pas en cause la décision du juge d’instruction mais l’omission de certains détails démontrant l’agression de la jeune avocate : « le pouvoir judiciaire est en danger (…) les responsables des structures judiciaires agissent en défaveur de la Justice ».
Le 9 octobre 2020, un groupe de sécuritaires s'est rassemblé devant le Tribunal de première instance de Ben Arous dans le but de faire pression sur le juge d’instruction alors qu’il était en train d’interroger le chef du poste de la police et l’un de ses assistants, accusés d’avoir agressé l’avocate, Nesrine Gorneh. Le juge d'instruction a ainsi décidé de laisser les accusés en état de liberté.
L’avocate dit avoir été victime d’agression physique et de séquestration dans un poste de police alors qu’elle était en train d'assister son client lors d'un interrogatoire. Cette version - confirmée à plusieurs reprises par l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat) - a été démentie par les sécuritaires.
I.M
Lorsque dans un pays on attente aux droits des avocats, c'est une barrière qui cède face à l'autoritarisme, et l'injustice triomphe.
Dans le contexte tunisien, il s'agit d'une pièce supplémentaire à mettre au compte des illégalismes et des abus en ce domaine.
Messieurs les avocats !
Je l'ai appris et je l'enseigne.
A défaut de RESPECT sorfag.
La *** a des limites.
Un citoyen lamda