Nous vivons dans une époque où, sous l’effet de la répétition, une fake news peut se transformer en fait. Ce phénomène pose un réel défi aux autorités et aux médias, qui déploient des efforts de vérification pour informer correctement l’opinion publique. Ce problème devient cependant plus préoccupant lorsque les autorités elles-mêmes sont victimes d'une fake news et négligent de la vérifier. Plus grave encore, elles peuvent parfois fonder des amendements législatifs sur ces informations erronées. C’est le cas des députés à l’origine du projet d’amendement des statuts de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Le mythe de la loi n°2016-35
Dans leur exposé des motifs, les députés se réfèrent à la loi n°2016-35 du 25 avril 2016 et expliquent que l’article 25 de cette loi, interdisant les financements directs de la BCT au profit du Trésor, serait à l’origine de cinq problèmes majeurs ayant frappé la Tunisie :
1. Une perte pour les contribuables de 67 000 millions de dinars, due aux taux d’intérêts et à la dépréciation du dinar.
2. Une perte pour l’économie nationale de 46 000 millions de dinars, causée par des sorties de capitaux sans contrepartie.
3. Un accroissement alarmant de la dette intérieure et extérieure de la Tunisie, menaçant la solvabilité de l’État.
4. Une dépendance accrue de la Tunisie envers les bailleurs de fonds étrangers, entraînant une perte de souveraineté pour le pays.
5. Une affectation des liquidités vers le financement du Trésor plutôt que vers l’investissement, contribuant au marasme inflationniste.
La réalité de la loi n°2006-26
La référence à la loi de 2016 comme justification de l’indépendance de la BCT est une fake news. Cette idée a été tellement relayée dans les médias, avec de nombreux intervenants affirmant que l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait un diktat imposé par le FMI, qu’elle est devenue un argument populiste pour amender les statuts de la BCT.
Pourtant, ce n’est qu’un mythe. La réalité est bien différente, comme en témoignent les faits vérifiables dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
Voici d’abord l’alinéa 4 de l’article 25 de la loi n°2016-35 du 25 avril 2016, tel que publié dans le JORT n°35 du 29 avril 2016, page 1408 :
« La Banque Centrale ne peut octroyer à la Trésorerie générale de l’État des facilités sous forme de découverts ou de crédits, ni acquérir directement des titres émis par l’État. »
Lorsque cet article a été introduit en 2016, la Tunisie était en programme avec le FMI. Cela a nourri le mythe selon lequel cette interdiction aurait été imposée par le FMI pour empêcher la BCT de financer directement l’État.
Cette interprétation est erronée : le FMI n’a en réalité aucun lien avec cette restriction, qui avait déjà été instaurée dix ans auparavant, en 2006, par la loi n°2006-26 du 15 mai 2006, publiée dans le JORT n°40 du 19 mai 2005, page 1332. Cet article stipulait déjà :
« La Banque Centrale ne peut accorder au Trésor des découverts ou des crédits ni acquérir directement des titres émis par l’État. »
Le rôle des députés
Cette confusion largement répandue soulève trois questions essentielles que les auteurs du projet d’amendement et leurs partisans devraient se poser :
1- Pourquoi les autorités tunisiennes de 2006 ont-elles jugé bénéfique d'interdire le financement direct du Trésor par la BCT, contrairement aux autorités actuelles ?
Il est important de rappeler qu’en 2006, la Tunisie n’était pas engagée dans un programme avec le FMI et n’était donc pas soumise aux conditions de cette institution. La situation macroéconomique du pays était solide, avec un taux de croissance de 5,4 %, un déficit budgétaire de 2,9 % du PIB, une inflation de 4,5 %, une dette publique représentant 55 % du PIB, et une notation souveraine de « BBB stable ».
Un rapport du FMI en 2007 soulignait :
« Une gestion économique efficace a conduit à une forte croissance et à une stabilité macroéconomique, plaçant la Tunisie parmi les meilleurs performeurs de la région et contribuant à la stabilité sociopolitique. Cette bonne performance a été reconnue par des organisations internationales telles que le Forum de Davos, qui a récemment classé la Tunisie comme le pays le plus compétitif de la région, ainsi que l'agence japonaise R&I, qui a relevé la note souveraine de la Tunisie de BBB+ à A- en 2007. »
Soutenue par une situation macroéconomique solide, la Tunisie a introduit la limitation du financement direct du Trésor par la BCT dans le cadre de son XIème Plan de développement économique et social. Pour atteindre les objectifs de ce plan, les autorités estimaient que l’instauration d’une discipline budgétaire et le renforcement des institutions de l’État étaient des prérequis indispensables.
2- Est-ce nos députés vont reconnaître que leur argument principal pour amender les statuts de la BCT repose sur une fake news ?
3- Pourquoi les députés ne questionnent-ils pas les autorités actuelles sur l'absence de vision en matière de réformes et de développement à moyen et long terme, visant à rétablir la discipline budgétaire et à renforcer le rôle des institutions de l’État ?
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Mais malheureusement, cette question (l'essence même) de l'article ci-dessus n'a intéressé personne. Même Mr. Sadok Rouai à laissé tomber le sujet de son article dans son feedback ci-dessous:)
- Il y a même un commentateur qui a écrit, je cite "Savoir si l'indépendance date de 2006 ou 2016 va nous faire une belle jambe"
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Mais enfin, c'est quoi cette mentalité de gérer les lois de notre pays? En effet, c'est du non-sens de faire l'amendement de la loi n°2016-35 à la place de la loi n°2006-26, si la loi n°2016-35 n'est pas concernée...
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La Tunisie est victime de ce genre de laisser-aller dans tous les domaines: en gros, tout et n'importe quoi pourrait le faire...
--> ça me fait penser à l'amendement de notre loi électorale... le déroulement confus de la dernière élection présidentielle a laissé une immense déception et une profonde blessure en moi. Je n'avais jamais pensé que l'on pourrait tomber si-bas après le coup de force du 15. Juillet 2021
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Une banque centrale a pour rôle d'être le prêteur en dernier ressort, un soutien auquel on recourt lorsque tous les autres marchés se ferment. C'est ce que la Réserve fédérale américaine (FED), la Banque centrale européenne (BCE) et d'autres banques centrales à travers le monde ont fait durant la crise du Covid-19.
En Tunisie, on demande à la BCT de financer le déficit du Trésor, ce qui revient à l'obliger à soutenir des dépenses récurrentes. Parmi celles-ci : une masse salariale parmi les plus élevées au monde, des salariés dont la majeure partie et pour des raisons diverses, ne sont pas productifs, et des subventions continues à des entreprises publiques comme Tunisair et des sociétés de transport qui peinent à se réformer.
Dans le budget, le volume des investissements reste dérisoire. Cette situation interroge sur les priorités et les choix budgétaires.
Dans mon premier article sur le projet de loi, j'avais exprimé l'espoir qu'il soit adopté, pour que ses auteurs et ses défenseurs réalisent enfin leurs erreurs.
Nous vivons dans un pays où l'?tat semble croire que chaque problème peut se résoudre par une nouvelle loi et par l'intervention de l'Etat.
Si vous avez apprécié la loi sur les chèques sans provision, alors félicitations pour celle sur la BCT
Elles ont racheté des bons du Trésor de seconde main aux banques qui achetaient de la dette publique.
Déficit budgétaire qui soutenait l'économie.
La seule différence c'est que le déficit allait en grande partie a la production et aux entreprises pour preserver la croissance et l'emploi alors qu'en Tunisie il est destiné à la consommation et au social.
Mais l'orientation du déficit c'est un autre combat.
La question qui nous occupe c'est pourquoi une banque centrale ne pourrait pas financer le déficit budgétaire ? A priori rien ne l'empêche si ce n'est le dogme .
Pourquoi l'y obliger ?
Parce que elle ne le fait pas d'elle même. Elle mène au contraire une politique de taux d'intérêt élevé et de taux de change fort qui tue l'appareil productif.
Ceux qui défendent l indépendance de la BCT n ont rien compris à ce mécanisme et défendent les lobbies bancaire sans s en rendre compte
Sa prérogative économique première c'est le plein emploi et en aucun cas l'inflation.
Même des financiers orthodoxes comme Alan Greenspan l'ont intégré et ont eu des politiques monétaires accomodantes pour maintenir le trend de croissance américaine sous les deux mandats de Clinton.
La FED et la BCE ont injecté des quantités de monnaie astronomiques avec des politiques de quantitative easing qui ont atteint les 5000 milliards d'euros pour la BCE pour soutenir la croissance pendant les crises.
La Turquie le fait parce qu'elle préfère avoir 5 a 10% de croissance et une économie qui tourne malgré une énorme inflation plutot que de détruire son tissus de PME pour répondre a des critères financiers.
La banque centrale peut créer de la monnaie et peut aussi la détruire. Mais une usine qui ferme , ne rouvre pas du jour au lendemain. Et si elle ferme juste parce qu'on doit respecter un dogme qu'on ne comprend pas ou que l'on comprend de travers en pensant que ça revient à gérer en bon père de famille , c'est dramatique.
Encore une fois , on ne peut pas demander à un plombier de comprendre l'architecture, comme on ne peut un financier d'appréhender l'économie.
C'était donc la dernière fois que je répondais à vos invectives de coquelet immature.
j ai bien ris quand tu as cit2 greenspawn et son QE , comme si la Tunisie n avait pas deja fait ses injection monetaire jusqu a l arriv2 de KS . Mais cela s appelle leverage pour un etat comme la Tunisie et non QE qui a une finalit2 autre que je ne vais pas devellopper.
Embauch2 de maniere deficitaire 500 000 fonctionnaires depuis la chute de Ben ali a maintenant c est l equivalent de ce que tu appelles a tort un QE .
J'ai voulu t expliquer a un esprit simple comme toi , la metaphore du bon pere de famille mais a priori Monsieur souhaite rentrer dans les M3 et M2 et les comparer a ceux que la Tunisie fait toi plaisir .
Pour info , le M2 de la tunisie je te laisse le calculer depuis 2009 a maintenant et tu te rendras compte de la creation monetaire tunisienne .
Ce que tu appelles de tes voeux a savoir faire tourner la planche a billet a deja eu lieu mon petit inculte et cela a echou2 et monsieur veut r2 essayer .
Ah oui concernant la turquie j ai pas mal rit aussi , faire 5 a 10 % de croissance avec cette inflation :
inflation 2014 : 8.5%
2015: 7.67 %
2016: 7.78%
2017: 11,14%
2018: 16.33%
2019: 15,18%
2020 : 12.28 %
2021 : 19.6 %
2022 : 72.31 % d inflation
72% Einstein mais si ce que tu reves pour la Tunisie , j appelle cela de la trahison et on devrait vous appliquez la peine qui en decoule .
on voit bien que t es juste un amateur , va jouer au billes le dernier de la classe
Il s agit d un débat d idées entre intellectuels et chacun doit accepter la différence d opinion des autres plutôt que de les insulter comme il l a déjà fait pour moi. J ai honte pour ce monsieur car l insulte est l arme des faibles qui ne trouvent pas d arguments dans un débat
Un homme du domaine au vue de mes commentaires et mes allusions a certains ratio auraient compris mon niveau .
Je n essaie que de vous eduquer entre 2 reunion et dans les embouteillages .
Si tu etais un minimum connaisseur du domaine et des impacts que cela a eu sur des populations dans d autres pays a d autres epoques , tu comprendrais qu on parle de vie ou de mort d un etat , de vie ou de mort de tes semblables , d instabilit2 securitaire ...
Ce n est pas juste un debat sans consequences pour des egaux surdimensionn2s , on parle de trajectoire qui ne pourront pas etre corrig2 sans faire couler le sang, et je pese mes mots, les tunisiens souffrent et vont encore souffrir , l abstention et la fuite vers d autres pays ne sont que des signaux avant coureur .
Je te conseille de lire les ecris des 3 derniers prix nobel dont un turque qui font la comparaison entre autre de la coree du nord et la coree du sud , un meme peuple avec une meme terre et comment l un a evolu2 et l autre a regress2 .
La majorité des banques centrales au monde achètent les bons du Trésor émis par les états. Au Japon la banque centrale japonaise détient 53% des bons du trésor de ce pays. Les banque centrale européenne et américaine détiennent aussi une bonne partie de la dette de leur gouvernement et même de certaines sociétés qui sont en grande difficulté comme VW dans le cas de la BCE. Donc pourquoi cette restrictions contre l'acquisition des titres de l'Etat ou de sociétés importantes? c'est la pratique dans le reste du monde. En Chine c'est encore plus compliquée, la structure de l'économie tunisienne est plus proche de celle de la Chine vu que les entreprise étatiques dominent plus de 50% de l'économie et l'état fournit la majorité des services; éducation, sante, électricité, eau, transport, sécurité....
Les conséquences de cette restriction sont sévères et dévastatrice et ne sert que les intérêts des banques. L'état doit s'endetter en dollars auprès d'institutions internationales dont l'agenda est la promotion des politiques néo-libérables et l'affaiblissement de pays perçus hostiles par la puissance mondiale. Des institutions créés en 1944 pour maintenir l'hégémonie des vainqueurs de la 2eme guerre mondiale.
Le dinar est passé de 0,74 vs le dollar en Avril 2011 a 0,32 présentement, donc une perte de plus de 125%, les prêts en dollars coûte plus de 125% que ceux en dinars.
Que la faute d'imposer cette restriction soit commise en 2007 ou en 2016 n'est important, ce qui est nécessaire est de trouver une solution pour sortir de la crise. La loi n'est pas basée sur une 'fake news' mais sur une perception moderne des pratiques économiques internationales. Le domaine des finances a change depuis la crise de 2008 donc il faut s'adapter.
Vous êtes donc l'auteur de cet article très didactique, soyez en remercié.
L'article n'est pas signé, en tous cas je n'ai pas vu de signature. C'est pourquoi je posais la question de savoir qui en était l'auteur. Ne voyez là aucune malice!
Encore une fois merci, et dans l'espoir de prochains articles de cette qualité, je vous adresse mes très respectueuses salutations
Gg
Toujours est-il que fixer le taux directeur est stratégique pour le pays, car son économie doit fonctionner en harmonie avec l'économie mondiale. Il faut bien importer et exporter, et ce ne sont pas les kolkhozes du président qui vont remplacer la véritable économie, celle qui fait vivre le pays.
Alors si on ne veut pas voir le Président et sa bande d'analphabetes économiques piller la BC et saborder le pays, il faut que la BC puisse dire NON au président.
Non M. le Président, ce que vous demandez là n'est pas possible, vous allez bouffer nos réserves stratégiques pour payer les fonctionnaires et les kolkhozes...
Un chose est claire pour le quidam inculte que je suis, c'est qu'au détour d'une opération les banques privées et autres se voient subventionner sur le dos du citoyen, la BCT prêtant à perte (2%) au regard du niveau de l' inflation quand les banques réalisent des bénéfices sans cause.
Voilà, ce que je comprends, lorsque je lis régulièrement les annonces des bons résultats des banques.....
'?a rapporte, le métier d'intermédiaire.
Ou bien, ce qui est presque pareil, ça rapporte d'être membre du club.
Voilà pourquoi la crise, comme on dit, se révèle une opportunité pour certains.
C'est comique, triste et révoltant.
Il n'y a pas besoin de nous réciter le chapelet des théories classiques ou néo....pour un tour de ficelle primaire.
Je tire mon chapeau celui qui a conçu cette religion.....Il est plus fort que tous les prophètes, il promet et cash il rétribue, ici et maintenant.
l independance de la Banque Centrale, est il pour autant normal que l etat qui imprime et donne vie a
l argent a travers la Banque Centrale, emprunte son propre argent au banques, alors qu il peut en disposer autant qu il veut et sans frais en "empruntant" de sa propre Banque, la BCT? . La Banque centrale existe elle pour servir les interets des banques et leur proprietaires ou ceux de l etat et des contribuables? Ceux qui ont interets a ce que rien ne change de peur pour leur injustifiables et souvent absurdes interets, diront toujours que les deputes du peuples sont des incultes et des populistes, victimes de fakenews.....
Quand la banque central prete a 6% a l etat tunisien , la banque centrale reverse a la fin de l annee 6% a l etat , c est un jeu a somme nul pour la banque centrale et pour l etat .
Quand elle prete a 1% c est pareil sauf que le budget de l etat tunisien sera amoindri et donc pour compenser les milliards manquant au budget ( puisque l etat 6% avant) , l etat va demander de creer cet argent donc l inflation montera .
Ainsi , vous comprenez que c est le budget deficitaire de l etat et donc le financement de 750 000 fonctionnaires qui cree l inflation
En quoi ceci est bénéfique pour l'économie tunisienne ?
Concrètement ce que vous défendez ce traduit par les taux d'intérêt exhirbitants qui empêche l'investissement. Et un taux de change qui favorise les produits importés et pénalise la production et l'exportation.
Les usines ferment les unes après les autres , la croissance à disparu et vous nous dites qu'en priant le dieu monétaire et lui faisant des offrandes comme inscrire dans les tables de la loi , l'indépendance de la BCT , va nous protéger !!
A quand les remises en cause devant l'échec ? A quand le traitement du rèel plutôt que de la virtualité théorique.
Luter conte l'inflation lorsque l'économie est en surchauffe de croissance, ça a du sens.
Lutter contre l'inflation lorsqu'on est mourant c'est vouloir être les mieux portant du cimetière.
Savoir si l'indépendance date de 2006 ou 2016 va nous faire une belle jambe.
Un bon pere de famille comme un bon etat ne depense que ce qu il a et s endette pour investir .
Si pour toi s endetter a 2fois ton salaire pour aller au casino, payer des esclaves et autre p... te permet de te creer + d argent il faudra nous expliquer comment tu fais
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Mais enfin, c'est quoi cette mentalité de gérer les lois de notre pays? En effet, c'est du non-sens de faire L'amendement de la loi n°2016-35 à la place de la loi n°2006-26, si la loi n°2016-35 n'est pas concernée...
-->
La Tunisie est victime de ce genre de laisser-aller: en gros, tout et n'importe quoi pourrait le faire...
Je suis de l'avis de Mr. Sadok Rouai, il faudrait faire un travail propre est intelligent (après 20 ans en Allemagne, je ne pourrait jamais faire autrement)
Très Cordialement
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
a) l'indépendance de la BCT a été décidée plutôt par la loi n°2006-26 du 15 mai 2006
et non pas par la loi n°2016-35 du 25 avril 2016
--> De ce fait nos députés auraient dû faire l'amendement de la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 et non pas de la loi n°2016-35 du 25 avril 2016
--> ce qui fait l'amendement récent de la loi n°2016-35 du 25 avril 2016 par nos députés est absurde et ne fait aucun sens... --> en tant que mathématicien, je dirais que notre BCT est encore indépendante:)
--> nos députés auraient dû faire l'amendement de la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 --> en effet c'est la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 qui impose l'indépendance de notre BCT.
bonne soirée
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS:
a) Je suppose que le FMI n'est pas responsable de l'indépendance de notre BCT, ceci d'après l'article ci-dessus
b) Par contre il est évident que le FMI a exigé de Mr. Youssef Chehed au temps de notre ex-troïka de faire utilisation de l'indépendance de notre BCT pour qu'elle ne prête pas de l'argent directement à l'Etat tunisien:
--> de ce fait nos banques tunisiennes (privées et partiellement étatiques) sont devenues intermédiaires entre l'Etat et la BCT,
-->
Et voilà les conséquences:
1. notre BCT a accordé un emprunt à un taux de 2% à notre système bancaire (entre-autres oligarque et étranger) .
2. --> Et maintenant, retenez votre souffle: et une semaine après l'Etat tunisien du temps de notre ex-troïka prend un crédit à un taux de 8% des mêmes banques du point 1.
-->
notre oligarchie et leurs partenaires étrangers ont profité ainsi de l'indépendance de notre BCT: ils ont pris un crédit à 2% auprès de notre BCT qu'ils ont prêté à l'Etat tunisien une semaine après à un taux de 8% tout cela avec la bénédiction du FMI. --> une grande partie de ces gains (gratuits) de notre système bancaire a quitté la Tunisie au nom de rapatriement des gains nets des partenaires étrangers de nos banquiers.
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
-->
je suis désolé de le dire, certains de nos représentants du Conseil national des régions et des districts, certains des présidents élus de collectivités locales, et certains de nos députés sont passifs et s'ils participent à certaines activités socio-économiques ou -politiques, c'est rien que pour marquer la présence...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
je reviens juste sur le commentaire de Mr Zerelli le consultant " . Prétendre être "consultant" et "pondre" un tel commentaire ou analyse !!!!
Quant à mes qualifications de consultant que vous semblez mettre en cause, je ne descendrai pas à votre niveau pour vous donner la liste de mes diplômes et mes références internationales
C est une réalité que personne ne peut nier
Quant à mes qualifications de consultant, je ne descendrai à votre niveau pour vous en parler
La courtoisie dans un débat entre intellectuels (si vous en êtes un, ce que j en doute) est de discuter les idées , d accepter la différence d opinion et non de se livrer à des attaques personnelles
A bon entendeur salut !
a) l'indépendance de la BCTa été décidée plutôt par la loi n°2006-26 du 15 mai 2006
et non pas par la loi n°2016-35 du 25 avril 2016
--> De ce fait nos députés auraient dû faire l'amendement de la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 et non pas de la loi n°2016-35 du 25 avril 2016
--> ce qui fait l'amendement récent de la loi n°2016-35 du 25 avril 2016 par nos députés est absurde et ne fait aucun sens... --> en tant que mathématicien, je dirais que notre BCT est encore indépendante:)
--> nos députés auraient dû faire l'amendement de la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 --> en effet c'est la loi n°2006-26 du 15 mai 2006 qui impose l'indépendance de notre BCT.
bonne soirée
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS:
a) Je suppose que le FMI n'est pas responsable de l'indépendance de notre BCT, ceci d'après l'article ci-dessus
b) Par contre il est évident que le FMI a exigé de Mr. Youssef Chehed au temps de notre ex-troïka de faire utilisation de l'indépendance de notre BCT:
--> de ce fait nos banques tunisiennes (privées et partiellement étatiques) sont devenues intermédiaires entre l'Etat et la BCT,
-->
Et voilà les conséquences:
1. notre BCT a accordé un emprunt à un taux de 2% à notre système bancaire (entre-autres oligarque et étranger) .
2. --> Et maintenant, retenez votre souffle: et une semaine après l'Etat tunisien du temps de notre ex-troïka prend un crédit à un taux de 8% des mêmes banques du point 1.
-->
notre oligarchie et leurs partenaires étrangers ont profité ainsi de l'indépendance de notre BCT: ils ont pris un crédit à 2% auprès de notre BCT qu'ils ont prêté à l'Etat tunisien une semaine après à un taux de 8% tout cela avec la bénédiction du FMI. --> une grande partie de ces gains (gratuits) de notre système bancaire a quitté la Tunisie au nom de rapatriement des gains nets des partenaires étrangers de nos banquiers.
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Il n y a pas un professionnel voir meme un etudiant en economie de niveau licence qui pourrait suivre cette philosophie suicidaire de detruire le peu de stabilité qu offrait la BCT avec sa politique de stabilité du dinars et de lutte contre l inflation .
L inflation est le pire danger pour un pays , vous ne savez pas comment en sortir si tout s emballe , la turquie malgres ses exportations n y arrive pas avec un pib de 1 108 milliards de usd et la tunisie a peine avec ses 43 milliard de dollars .
La relance economique et la croissance ne se font pas grace au banque central mais par un avantage competitif avec par example des taxe moins elevé , une stabilité politique , une stabilité fiscale , un budget equilibré , une balance commerciale excdentaire , de l epargne des citoyens etc etc
enfin bref rien de nouveau chez les incompetents ou chez les traitres a eux de choisir , c est eux qui auront la foule devant leurs maisons s ils echouent , et je serai ravi d etre avec cette foule
Une telle présomption dénote de la médiocrité de vos analyses
C est pour cela que l amendement visant à supprimer cet article demeure justifié
Le danger n'est peut être pas que la BC prête directement à l'état, mais qu'elle soit contrainte de le faire sur ordre de l'état.
Il faut au moins que la BC garde assez d'autonomie décisionnelle pour refuser une opération qui mettrait le pays en danger.
Non?