Les funérailles du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi ont eu lieu samedi 27 juillet 2019. Le cortège funéraire a quitté le Palais de Carthage pour se diriger au cimetière du Djellaz où le défunt chef d'Etat sera inhumé.
La dépouille du défunt a été transportée depuis l’hôpital militaire au Palais de la Présidence hier où plusieurs dirigeants de pays frères et amis sont venus rendre un dernier hommage au chef de l’Etat.
En présence de nombreuses personnalités nationales et internationales, la cérémonie funéraire a débuté par la citation de versets coraniques.
Le chef de l'Etat par intérim, Mohamed Ennaceur a prononcé un discours à cette occasion. En larmes, Mohamed Ennaceur a livré un éloge funèbre touchant à son « compagnonde route », Béji Caïd Essebsi soulignant qu’il demeurera « un symbole et un modèle à suivre » et que bien que son départ soit douloureux, le défunt restera à jamais présent.
Mohamed Ennaceur a précisé que Béji Caïd Essebsi avait laissé une empreinte indélébile dans l’instauration de l’Etat de droit et de la démocratie. « Homme d’Etat par excellence et fervent défenseur du principe de la démocratie dans les vies partisane et politique, Béji Caïd Essebsi a réussi à assurer la transition démocratique, la stabilité du pays et l’organisation des premières élections libres et démocratiques en Tunisie ».
L'éloge de Mohamed Ennaceur a ému les présents aux larmes.
Les dirigeants étrangers prenant part à la cérémonie funéraire ont prononcé des discours faisant l’éloge du chef de l’Etat défunt.
Le président algérien, Abdelkader Ben Salah, premier à prononcer un discours, a relevé que le décès de Béji Caïd Essebsi était également une perte pour l’Algérie et pour le monde arabe et musulman, soulignant le soutien qu’apporte l’Algérie au peuple tunisien étant donné les liens forts de fraternité les unissant.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas a, de son côté, rendu hommage à Béji Caïd Essebsi, « leader, militant, frère et ami proche et extraordinaire ». Abbas a déclaré que la Palestine avait perdu, aux côtés de la Tunisie et de l’humanité entière, l’« héritier de Bourguiba » qui avait « préservé la Tunisie et sa stabilité » appelant le peuple tunisien à protéger l’héritage national légué par Habib Bourguiba et Béji Caïd Essebsi.
Dans son discours, Fayez El Sarraj, chef du gouvernement libyen d'Union nationale reconnu par l'ONU a précisé que Béji Caïd Essebsi était « un grand homme ainsi qu’un symbole qui laissera son empreinte et impactera l’histoire de la Tunisie ».
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo De Sousa a rendu un hommage au défunt au nom du Portugal et de tous les Portugais le qualifiant de « grand homme ». Un homme qui « a fait l’histoire et a changé son cours ».
Le président Maltais, George Vella a annoncé : « Tunisie et Malte ont une longue histoire de coopération bilatérale. Le président Béji Caïd Essebsi a joué un rôle important dans la vie politique tunisienne, il était l’homme qui a mené la transition démocratique et préparé la Tunisie à des élections démocratiques et libres. Nous devons le remercier pour tout ça. La région méditerranéenne a perdu un grand homme d’Etat et un homme politique d’exception ».
Philippe VI, Roi d’Espagne s'est exprimé en ces termes : « J’ai l’honneur de parler au nom du royaume et du peuple d’Espagne pour exprimer mes condoléances sincères à la famille Caïd Essebsi et à tout le peuple tunisien. Nous partageons votre peine après la perte d’un homme qui a dédié sa vie au service de son Etat et qui a réussi à laisser une trace », a-t-il dit, saluant « son engagement à la démocratie et la prospérité de la Tunisie ».
Il ajoute : « L’Espagne reste plus que jamais aux côtés de la Tunisie dans ce moment difficile et nous allons continuer à travailler ensemble, pour faire de cet espace commun qu'est la méditerranée un espace de paix, de dialogue, de prospérité et de stabilité ».
Emmanuel Macron, président de la République française a rendu un hommage très personnel affirmant : « je suis ici pour rendre hommage au président de la République, décédé le 25 juillet, jour de la fête de la République. Celui dont le destin était lié à la Tunisie. Je suis ici parmi vous pour dire toute l’amitié et tout le respect du peuple tunisien à la Tunisie », a-t-il dit exprimant son « admiration pour la dignité, la sérénité » dont la Tunisie a fait preuve dans ce triste événement.
« Il fut un homme de combat de conquête de force et de caractère », a poursuivi Macron exprimant « l’affection particulière qui était la mienne à son égard ».« Il m’a beaucoup appris », a-t-il poursuivi.
Suite à l’intervention d’Emmanuel Macron, l’hymne national a été joué en attendant le tranport de la dépouille de Béji Caïd Essebsi vers le cimetière de Djellaz depuis le Palais de Carthage.
Après la fin des interventions des leaders des pays frères et amis et l'hymne national, le cortège funèbre a quitté le Palais de Carthage.
Le cortège est passé par plusieurs rues et avenues principales de la capitale, toujours accueilli par les applaudissements et les youyous des citoyens qui sont venus jeter un dernier coup oeil sur leur président avant son inhumation au cimetière du Djellaz.
Les voix se sont élevées entonnant l'hymne national et scandant les slogans "Vive la Tunisie !", "Adieu Bajbouj, adieu notre président !", "longue vie à la République! ".
L' avenue Habib Bourguiba était également pleine à craquer, l'avenue symbolique pour Béji Caïd Essebsi au réferentiel bourguibiste et qui a toujours défendu les valeurs de la démocratie moderne et progressiste.
Les avions militaires ont, par ailleurs, survolé le cortège émettant les couleurs du drapeau tunisien accompagné toujours des chants et applaudissements du peuple saluant son président. Le cortège est ensuite passé par l'avenue Moncef Bey et la rue du militant et syndicaliste Farhat Hachad. Une image nous renvoyant au rassemblement des figures emblématiques qui ont contribué à bâtir la Tunisie d'aujourd'hui.
La dépouille de Béji Caïd Essebsi est finalement arrivée à sa dernière demeure en présence de la famille du défunt, de Mohamed Ennaceur, chef de l'Etat par intérim, de Youssef Chahed, chef du gouvernement, des ministres et des dirigeants politiques.
La prière mortuaire a été prononcée dans une ambiance solennelle et le défunt chef de l'Etat a été inhumé aux côtés des membres de la famille Essebsi.
Les funérailles du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi ont eu lieu samedi 27 juillet 2019. Le cortège funéraire a quitté le Palais de Carthage pour se diriger au cimetière du Djellaz où le défunt chef d'Etat sera inhumé.
La dépouille du défunt a été transportée depuis l’hôpital militaire au Palais de la Présidence hier où plusieurs dirigeants de pays frères et amis sont venus rendre un dernier hommage au chef de l’Etat.
En présence de nombreuses personnalités nationales et internationales, la cérémonie funéraire a débuté par la citation de versets coraniques.
Le chef de l'Etat par intérim, Mohamed Ennaceur a prononcé un discours à cette occasion. En larmes, Mohamed Ennaceur a livré un éloge funèbre touchant à son « compagnonde route », Béji Caïd Essebsi soulignant qu’il demeurera « un symbole et un modèle à suivre » et que bien que son départ soit douloureux, le défunt restera à jamais présent.
Mohamed Ennaceur a précisé que Béji Caïd Essebsi avait laissé une empreinte indélébile dans l’instauration de l’Etat de droit et de la démocratie. « Homme d’Etat par excellence et fervent défenseur du principe de la démocratie dans les vies partisane et politique, Béji Caïd Essebsi a réussi à assurer la transition démocratique, la stabilité du pays et l’organisation des premières élections libres et démocratiques en Tunisie ».
L'éloge de Mohamed Ennaceur a ému les présents aux larmes.
Les dirigeants étrangers prenant part à la cérémonie funéraire ont prononcé des discours faisant l’éloge du chef de l’Etat défunt.
Le président algérien, Abdelkader Ben Salah, premier à prononcer un discours, a relevé que le décès de Béji Caïd Essebsi était également une perte pour l’Algérie et pour le monde arabe et musulman, soulignant le soutien qu’apporte l’Algérie au peuple tunisien étant donné les liens forts de fraternité les unissant.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas a, de son côté, rendu hommage à Béji Caïd Essebsi, « leader, militant, frère et ami proche et extraordinaire ». Abbas a déclaré que la Palestine avait perdu, aux côtés de la Tunisie et de l’humanité entière, l’« héritier de Bourguiba » qui avait « préservé la Tunisie et sa stabilité » appelant le peuple tunisien à protéger l’héritage national légué par Habib Bourguiba et Béji Caïd Essebsi.
Dans son discours, Fayez El Sarraj, chef du gouvernement libyen d'Union nationale reconnu par l'ONU a précisé que Béji Caïd Essebsi était « un grand homme ainsi qu’un symbole qui laissera son empreinte et impactera l’histoire de la Tunisie ».
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo De Sousa a rendu un hommage au défunt au nom du Portugal et de tous les Portugais le qualifiant de « grand homme ». Un homme qui « a fait l’histoire et a changé son cours ».
Le président Maltais, George Vella a annoncé : « Tunisie et Malte ont une longue histoire de coopération bilatérale. Le président Béji Caïd Essebsi a joué un rôle important dans la vie politique tunisienne, il était l’homme qui a mené la transition démocratique et préparé la Tunisie à des élections démocratiques et libres. Nous devons le remercier pour tout ça. La région méditerranéenne a perdu un grand homme d’Etat et un homme politique d’exception ».
Philippe VI, Roi d’Espagne s'est exprimé en ces termes : « J’ai l’honneur de parler au nom du royaume et du peuple d’Espagne pour exprimer mes condoléances sincères à la famille Caïd Essebsi et à tout le peuple tunisien. Nous partageons votre peine après la perte d’un homme qui a dédié sa vie au service de son Etat et qui a réussi à laisser une trace », a-t-il dit, saluant « son engagement à la démocratie et la prospérité de la Tunisie ».
Il ajoute : « L’Espagne reste plus que jamais aux côtés de la Tunisie dans ce moment difficile et nous allons continuer à travailler ensemble, pour faire de cet espace commun qu'est la méditerranée un espace de paix, de dialogue, de prospérité et de stabilité ».
Emmanuel Macron, président de la République française a rendu un hommage très personnel affirmant : « je suis ici pour rendre hommage au président de la République, décédé le 25 juillet, jour de la fête de la République. Celui dont le destin était lié à la Tunisie. Je suis ici parmi vous pour dire toute l’amitié et tout le respect du peuple tunisien à la Tunisie », a-t-il dit exprimant son « admiration pour la dignité, la sérénité » dont la Tunisie a fait preuve dans ce triste événement.
« Il fut un homme de combat de conquête de force et de caractère », a poursuivi Macron exprimant « l’affection particulière qui était la mienne à son égard ».« Il m’a beaucoup appris », a-t-il poursuivi.
Suite à l’intervention d’Emmanuel Macron, l’hymne national a été joué en attendant le tranport de la dépouille de Béji Caïd Essebsi vers le cimetière de Djellaz depuis le Palais de Carthage.
Après la fin des interventions des leaders des pays frères et amis et l'hymne national, le cortège funèbre a quitté le Palais de Carthage.
Le cortège est passé par plusieurs rues et avenues principales de la capitale, toujours accueilli par les applaudissements et les youyous des citoyens qui sont venus jeter un dernier coup oeil sur leur président avant son inhumation au cimetière du Djellaz.
Les voix se sont élevées entonnant l'hymne national et scandant les slogans "Vive la Tunisie !", "Adieu Bajbouj, adieu notre président !", "longue vie à la République! ".
L' avenue Habib Bourguiba était également pleine à craquer, l'avenue symbolique pour Béji Caïd Essebsi au réferentiel bourguibiste et qui a toujours défendu les valeurs de la démocratie moderne et progressiste.
Les avions militaires ont, par ailleurs, survolé le cortège émettant les couleurs du drapeau tunisien accompagné toujours des chants et applaudissements du peuple saluant son président. Le cortège est ensuite passé par l'avenue Moncef Bey et la rue du militant et syndicaliste Farhat Hachad. Une image nous renvoyant au rassemblement des figures emblématiques qui ont contribué à bâtir la Tunisie d'aujourd'hui.
La dépouille de Béji Caïd Essebsi est finalement arrivée à sa dernière demeure en présence de la famille du défunt, de Mohamed Ennaceur, chef de l'Etat par intérim, de Youssef Chahed, chef du gouvernement, des ministres et des dirigeants politiques.
La prière mortuaire a été prononcée dans une ambiance solennelle et le défunt chef de l'Etat a été inhumé aux côtés des membres de la famille Essebsi.
Merci pour ce reportage très émouvant et ce palais de Skanes quand je je vois comment il est devenu aujourd'hui, ça me tue
Pour ma part, j'arrête là 2 Jours d'émotions, des larmes.
Malgré que ça reste en moi enfoui le remord et la haine j'aurais bien voulu des funérailles digne de Zaim.
On ne lui pardonnera jamais à Ben Ali de nous avoir privé de ces moments magiques et je suis contente que Bajbouj les a eu dignement et majestueusement.
Bourguiba le grand Zaim .. BCE le fils spirituel .. Bourguiba que ses détracteurs le malmènent alors qu'il a été celui qui a défendu la dignité de ce peuple .. beaucoup aujourd'hui l'insulte .. HC
Ah d'accord "tu espères" ? comme si pour toi ce n'est pas acquis que cet homme plein de bonté et d'amour (contrairement a tes maîtres islamistes remplis de haine et de racisme) ne sera pas le bienvenu dans sa tombe ?
connard !!! je ne sais pas pourquoi BN laisse tes messages racistes, terroristes et extrémistes sur son site !!!
dégagez le enfin bon sang !!!
Cérémonie émouvante, populaire, officielle et politique. Grand moment de communion nationale. Seule fausse note : la présence parmi les participants du fake-imam binational Hassen Chelghoumi, ami et serviteur du sionisme, qui n'avait assurément pas sa place dans le cortège.
Je les vois déjà en assemblée pour décider de l'avenir de ce pays, qu'ils ont tant chéri, pour lequel ils ont combattu, offrant sang, passion et amour à cette terre.
Certains qu'ils vont continuer à protéger et veiller sur notre Tunisie de là où ils sont.
J'étais sur le chemin du Cortège funèbre. Les Tunisiens étaient très sincèrement touchés, très sincèrement. J'étais avec eux, je les ai vu. Je peux en témoigner.
Cela n'est pas un hasard qu'aucun islamiste ne restera dans le coeur et l'Histoire de la Tunisie méditerranéenne.
