Les inondations, exacerbées par le changement climatique, touchent chaque année des millions de personnes à travers le monde, causant des pertes humaines et économiques considérables. Cependant, à l’ère des avancées technologiques, des solutions innovantes émergent pour prédire, prévenir et atténuer ces catastrophes naturelles. Voici un aperçu des technologies les plus prometteuses et de leur impact dans la lutte contre les inondations.
Modélisation et prédiction des inondations en temps réel
Les progrès dans le domaine de la modélisation informatique permettent aujourd’hui de prévoir les inondations avec une précision accrue. Des logiciels sophistiqués, couplés à des données météorologiques en temps réel, permettent de simuler divers scénarios d'inondations en tenant compte des précipitations, des niveaux d’eau et de la topographie.
- Exemple : des outils comme le Système mondial d'alerte aux inondations (GloFAS) de l'Union européenne, ou les modèles développés par la NASA, combinent des données satellitaires et des algorithmes complexes pour prédire les crues et alerter les communautés à risque avec plusieurs jours d’avance.
Systèmes d’alerte précoce via l'Internet des Objets (IoT)
L'Internet des Objets (IoT) transforme la manière dont les risques d'inondation sont surveillés. Des capteurs intelligents installés sur les rivières, les barrages ou dans les zones à risque envoient des données en temps réel sur les niveaux d'eau, les précipitations et la vitesse des courants. Ces informations sont ensuite analysées et, en cas de danger, des alertes sont envoyées instantanément aux autorités et aux habitants.
- Exemple : aux Pays-Bas, pionniers en matière de gestion de l'eau, le projet FloodControl 2015 utilise des capteurs connectés pour surveiller les niveaux d'eau et déclencher des mesures automatiques de contrôle comme la fermeture des digues ou la redirection des eaux.
Infrastructures intelligentes : digues et barrages modernisés
Les infrastructures de protection contre les inondations, telles que les digues et les barrages, bénéficient des nouvelles technologies pour s’adapter aux conditions changeantes. Les digues « intelligentes », équipées de capteurs, peuvent détecter les signes de faiblesse en temps réel et avertir les autorités avant une rupture. De plus, certains barrages automatisés peuvent ajuster leur fonctionnement pour réguler le débit des rivières en fonction des données hydrologiques en temps réel.
- Exemple : le Maeslantkering aux Pays-Bas, une barrière anti-tempête géante, est l'une des plus grandes structures de protection mobile au monde. Ce barrage est capable de se fermer automatiquement lorsque les niveaux d'eau atteignent un seuil critique.
Cartographie des zones inondables par drone et satellite
Les drones et les satellites jouent un rôle de plus en plus important dans la cartographie des zones inondables. Ils permettent de créer des modèles topographiques détaillés et de suivre en temps réel l’évolution des inondations. Cette cartographie aide les autorités à identifier les zones les plus vulnérables et à planifier des évacuations rapides.
- Exemple : la mission Copernicus de l'Union européenne utilise des satellites pour cartographier les inondations à grande échelle. Ces cartes aident les décideurs à gérer les crises et à organiser les secours, tout en fournissant des données cruciales pour la reconstruction post-catastrophe.
Bâtiments et infrastructures résilientes
Face à l'augmentation des inondations, les ingénieurs développent des infrastructures capables de résister aux conditions extrêmes. Des innovations comme les bâtiments flottants ou surélevés permettent de minimiser les dégâts. Les matériaux résistants à l’eau, comme les bétons imperméables et les systèmes de drainage intégrés aux constructions, réduisent les risques de dégradation.
- Exemple : dans certains quartiers de Bangkok et des Pays-Bas, des maisons flottantes ou sur pilotis sont conçues pour s’adapter aux variations du niveau de l’eau, offrant ainsi une protection à long terme contre les crues.
Villes éponge : une solution naturelle et durable
Le concept de « ville éponge » repose sur la capacité des villes à absorber l'eau, au lieu de simplement la repousser. Cela passe par la mise en place d'espaces verts, de toitures végétalisées, de zones humides et de bassins de rétention qui captent et stockent l’eau de pluie. Ce système réduit le ruissellement, permettant une meilleure gestion des crues urbaines.
- Exemple : la Chine a lancé un programme ambitieux de villes éponges dans des métropoles comme Wuhan et Shenzhen, où des parcs, des jardins d'orage et des zones humides artificielles sont intégrés dans la planification urbaine pour absorber les inondations.
Intelligence artificielle et Big Data : anticiper les crises
L'intelligence artificielle (IA) et le Big Data jouent un rôle crucial dans l'analyse des données collectées. L'IA peut détecter des modèles dans les données historiques et météorologiques pour prédire des inondations futures avec une grande précision. Ces systèmes permettent aussi d'optimiser les décisions concernant les évacuations ou la gestion des infrastructures.
- Exemple : des entreprises comme One Concern, une start-up basée aux États-Unis, utilisent l'IA pour modéliser les risques d'inondation et fournir des recommandations en temps réel aux autorités locales sur les zones à évacuer ou les infrastructures à renforcer.
La technologie au service de la résilience
Si les inondations demeurent un défi mondial majeur, les avancées technologiques offrent des solutions prometteuses pour mieux les anticiper et en limiter les dégâts. De la modélisation avancée aux infrastructures intelligentes, en passant par les systèmes d'alerte précoce, la technologie redéfinit la manière dont les sociétés se préparent aux catastrophes naturelles. Cependant, pour être pleinement efficaces, ces innovations doivent s’accompagner d’une volonté politique forte et d’investissements soutenus, afin de construire des communautés véritablement résilientes.
- Il ne faudrait pas perdre une seule goutte d'eau de nos pluies torrentielles, et non pas de les canaliser vers la mer
- je vous propose de bien regarder la photo sur le lien suivant:
https://www.businessnews.com.tn/la-circulation-
automobile-entravee-par-les-pluies,534,92272,3
- Ce n'est pas l'argent (devises étrangères) qui nous manque afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique, non c'est plutôt l'initiative simple et intelligente qui fait souvent défaut en Tunisie...
- il faudrait étudier même par simple observation intelligente les lieux d'accumulation et les axes d'écoulement des pluies torrentielles afin de construire un ruisseau artificiel d'une assez grande largeur et profondeur et qui serpenterait à travers nos villes et nos villages --> ce ruisseau à grande dimensions serait notre ruisseau principal, le lieu de déversement de centaines de milliers de petits ruisseaux d'eau pluviale. Ce qui est très important est de créer des lieux d'accumulation d'eau pluviale le long du ruisseau principal.
- Les ruisseaux artificiels devraient être multifonctionnels puisqu'ils sont souvent à sec, mais vitaux en cas de pluies torrentielles.
- C'est grâce à un système de ruisseau que la ville de Munich ne connaît pas le collapse à la suite des pluies torrentielles:
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- A Munich il y a une rivière de très grandes dimensions qui est le Isar (grande profondeur dans le sol, une largeur qui va jusqu'à des dizaines de mètres, et une longueur de plusieurs centaines de Km). Certes tout le monde parle du fleuve Isar, mais en vérité ce n'est qu'une rivière à très grandes dimensions dont la profondeur de l'eau ne dépasse pas une dizaine de centimètres en certaines périodes de l'année.
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Le Isar serpente à travers plusieurs villes bavaroises et il est le déversement de centaines de milliers de petits ruisseaux de pluies pluviales. Même le lac de Starnberg se déverse par la rivière (plutôt très grand ruisseau) Wuerm dans le Isar. C'est grâce à l'Isar que la ville de Munich ne connaît pas de situations de collapse comme celle de la Tunisie en période de pluies torrentielles. --> Le Isar est multifonctionnel, en effet il est en été partiellement une pelouse pour les picknicks et les bains de soleil et durant la période des pluies torrentielles un lieu d'accumulation / canalisation des eaux.
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- J'avoue que j'ai une grande fascination pour la façon de maîtrise des eaux pluviales en Allemagne par un système de grands et petits ruisseaux. --> Mais j'ai aussi une grande fascination pour le système d'arrosage de la totalité des oasis de Tozeur par de petits ruisseaux se basant sur l'utilisation de l'énergie potentielle pour des différences d'altitude trop négligeable --> c'est le génie du Tunisien quand il le veut et ceci sans utilisation de satellites ou de matériels sophistiqués.
Fazit: Il faut étudier en Tunisie d'une façon intelligente les lieux d'accumulations et les axes d'écoulement des pluies torrentielles afin de créer un système de ruisseaux artificiels qui nous éviterait le pire dans le futur et nous garantirait des réserves d'eau dans des lieux d'accumulation artificiels. En effet, L'intelligence qui a cartographié et créé le système de ruisseaux d'arrosage des oasis de Tozeur serait aussi capable de créer un système de ruisseaux artificiels afin de protéger notre Tunisie de certaines catastrophes naturelles et canaliser ainsi les eaux de pluies vers des lieux d'accumulation artificielle...
Bonne journée
Ce que l'on devrait faire en Tunisie est évident:
1)il nous faut maîtriser les écoulements des pluies torrentielles par le contrôle même partielle de leur trajectoire (les chemins de l'eau) --> oui cela est possible puisque nous avons une bonne connaissance de leur axes d'écoulement et de leur lieux d'accumulation à partir de l'historique des inondations passées des dernières décennies --> voir le lien web suivant sur Business News TN (@Mr. Bahloul, c'est votre lien web...):
https://www.businessnews.com.tn/la-circulation-
automobile-entravee-par-les-pluies,534,92272,3
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IL ne faut pas être un génie et pas besoin de l'IA afin de maîtriser nos pluies torrentielles. On pourrait le faire par simple observation visuelle et par un système de grands et petits ruisseaux.
2) il faut savoir gérer les eaux des pluies torrentielles et de leur laisser le temps afin de s'infiltrer dans le sol --> d'où la nécessité de diriger/conduire même partiellement l'eau des pluies torrentielles vers des lieux d'accumulations artificiels au lieu de les laisser se perdre dans la mer.
Je donne l'exemple du Japon: Le pays où on trouve le plus d'inondations et de débordements est entre autres le Japon, il suffit de penser aux puissants typhons meurtriers souvent accompagnés de pluies diluviennes/torrentielles. Les Japonais ont compris qu'ils ne peuvent pas imposer leur volonté et leur désir à la nature. Ils ont compris en particulier qu'il faut absolument laisser libre les surfaces soumises aux débordements et aux inondations, souvent des plaines relativement basses. Les Japonais ont compris qu'ils détiennent la responsabilité de leur destin. En effet, c'est absurde de construire un village/ville/Agglomération dans une plaine relativement basse où l'eau s'accumule après des inondations souvent régulière.
Je donne l'exemple de la chine: oui la Chine a fait l'évacuation quasi complète de plusieurs villes et villages qui se trouvaient dans des lieux d'accumulation et sur les axes d'écoulement d'eau pluviale et ceci afin de construire le barrage des Trois-Gorges. --> En Tunisie on n'a pas d'autres choix: Il faut démolir toutes les constructions/habitations se trouvant sur les axes d'écoulement des pluies torrentielles et il faut faire aussi l'évacuation quasi complète des lieux qui se trouvent dans des espaces d'accumulation d'eau pluviale.
Je donne l'exemple de la Bavière qui fait utilisation des évidences suivantes
1) la meilleure lutte contre les pluies torrentielles est de leur laisser les axes d'écoulement et leurs lieux d'accumulation libre (sans aucun obstacle).
2) la réduction des risques commence par la non-exposition des enjeux socio-économiques aux pluies torrentielles (grâce à l'historique des axes d'écoulement et d'accumulation).
Bonne soirée