
Le bâtonnier Brahim Bouderbala était l’invité de Myriam Belkadhi mardi 8 février 2022 dans sa matinale sur Shems FM.
La journaliste a commencé son interview par un « Mabrouk monsieur le bâtonnier ! ». Étonné, M. Bouderbala n’a pas compris le pourquoi de ces félicitations. Et Mme Belkadhi de lui dire : « Comment ça ? Vous n’êtes pas concerné par un nouveau poste ? ». Elle lui rappelle les propos de Youssef Bouzakher (président du Conseil supérieur de la magistrature - CSM) qui se désolait des interventions de M. Bouderbala et de son changement de position, espérant qu’il ne cherche pas un nouveau positionnement.
Brahim Bouderbala est sous le feu des critiques depuis dimanche dernier à cause de son soutien à la dissolution du CSM. Le bâtonnier, dont la profession est représentée par huit postes au CSM, observe un soutien sans ambigüité à la mesure décidée par le président de la République et décriée de toutes parts. Il va jusqu’à prononcer des contrevérités publiquement en déclarant que le président n’a pas dissous le CSM, mais qu’il veut seulement changer sa composition. Or le président a déclaré, à deux reprises, qu’il a dissous le CSM.
Jusqu’à mardi matin, il n’y a encore aucun texte officiel qui rend légal cette dissolution contraire à la constitution et aux lois du pays. Les membres du CSM sont élus par les députés et les instances légales des professions représentées en son sein et, en aucun cas, le président de la République ne peut dissoudre leur conseil.
Le bâtonnier multiplie les interventions médiatiques depuis dimanche pour soutenir le président de la République ce qui a fait dire à plusieurs personnes qu’il est à la recherche d’un poste important dans l’appareil de l’Etat.
Brahim Bouderbala, sur Shems FM, a démenti ces allégations en affirmant qu’il occupe déjà le meilleur poste qui soit, celui de bâtonnier.
R.B.H

Aider le président... C'est inscrit dans les statuts.
In fine, le bâtonnier n'a pas dit autre chose. Même s'il l'a exprimé avec maladresse.
La véritable question est celle du bilan de son homologue tunisienne. Le reste n'est qu'enfumage.
En France, dans ce domaine du moins, on ne badine pas avec les règles. Tout magistrats qu'ils sont, les gens de robe respectent leur déontologie.
Tout écart est sévèremt sanctionné par des pairs sourcilleux. Confer l'actualité récente et moins récente.
Alors, si Mme Belkadhi a voulu se faire le bâtonnier, l'accrocher à son trophée en prétendant sonder son coeur et son âme...
Il a perdu sa crédibilité en disant que en France le chef d'état peut présider le csm! Afin de lecher les bottes de ks et lui plaire !
Comme si ks possède des dossiers sur lui!
"Oui". La Présidence de la République a bien dissout le CSM.
Mais je pense qu'il y a une bonne raison a cela :
Ce n'est pas "parce qu'il n'a plus besoin du CSM".
Le CSM est essentiel et DOIT exister.
Et cela, le Président de la République - en tant qu'Homme de Loi de métier - doit parfaitement le savoir, mieux que quiconque.
Si la décision de le dissoudre s'est tout de meme prise, c'est qu'il doit y avoir une tres bonne raison a cela :
Sa "composition" - ou, du moins certains de ses membres - doivent poser un sérieux probleme d'intégrité morale.
...
Vous savez, le Président de la République - en tant qu'Homme de Loi de formation et de métier - n'agirait jamais ainsi s'il n'avait pas une bonne - une tres bonne - raison de le faire ...
Pourquoi ne pas en parler ?
Ben ... pensons un peu .... réfléchissons ... perso, je n'ai jamais vu de lions rugir avant de passer a l'attaque.
Un tel acte, ferait fuir sa proie potentielle.
Non ... il reste la, tapis et silencieux ... tres patient .... sans aucun bruit ... et attend le moment propice pour fondre sur sa proie.
...
C'est ainsi que - je pense - il conviendrait d'interpreter cela.
Mon avis personnel ?
Si la raison est bien celle a ce dont je pense, hé bien Son Excellence aura tout a fait eue raison d'agir ainsi.
Il entraîne avec lui tous les avocats tunisiens dans son propre étang, d'où il pense être catapulté seul, vers le haut de la distribution des postes gouvernementaux du président Kaïs Saïed, à la manière de ses semblables, qu'on voit pousser du néant comme des champignons.
D'où leur vient-elle cette lâcheté à nos avocats tunisiens, qui jouissent des trois-quarts du gâteau de la vie politique en Tunisie?
Sont-ils en train de retourner leurs vestes, à la manière des Egyptiens?
Oublient-ils les conséquences de l'après Kaïs Saïed!!!
les magistrats sont élus par les magistrats en fonction
les avocats sont élus par les avocats en activité
les enseignants universitaires par les enseignants
les huissiers notaires par leurs pairs.
il n'y a pas d'intervention ni des députés ni du conseil de l'ordre des avocats ou des huissiers. donc corrigez votre article.