
Le ministère public a décidé d'émettre, vendredi 5 avril 2024, un nouveau mandat de dépôt à l'encontre du journaliste Mohamed Boughalleb. Cette nouvelle a suscité une vague d’indignation sur la toile, encore plus lorsqu'une copie de ce mandat a circulé librement sur les réseaux.
Plusieurs commentateurs de la chose politique ont exprimé leur surprise de voir le mandat de dépôt partagé publiquement, notamment, par les partisans du président de la République, quelques minutes à peine après son émission.
L'avocat Nafaâ Laribi a même assuré qu’il n’avait jamais vu un mandat de dépôt de ses propres yeux durant toutes ses années d'exercice.
D’autres personnalités, à l’instar de l’avocate Dalila Mbarek Msaddek ou le journaliste Zied El Heni, se sont adressés au juge d’instruction ayant émis le mandat, l’interrogeant sur l’origine de la fuite du document, d’autant plus qu’aucun avocat de Mohamed Boughalleb n’était au courant de ce mandat et n’en avait reçu de copie.
Ils se sont interrogés sur les raisons justifiant l’émission de ce mandat alors que Mohamed Boughalleb n’était pas présent à l’audience et n’était même pas en fuite, puisqu’il est incarcéré à la prison de la Mornaguia et qu’il n’avait pas refusé de comparaître.
S.H

Nous en avons maintenant de nouveaux semblables .... Des "Reco encore plus bas"
Nous savons tous que dans la déontologie et dans l'éthique du journalisme, jamais le journaliste n'a le droit de de parler de sa propre personne ni de sa propre cause. Pour cela, ou qu'il laisse ses collègues le faire pour lui, ou qu'il fasse une brève remarque timide, ou qu'il le dise et qu'il l'écrive incognito sans évoquer son nom. Mais il ne doit jamais régler ses propres comptes personnels sur antenne, avec quelqu'un qu'il lèse en public tout en lui proposant un droit de réponse dans une autre émission avec un autre public. Surtout, après que le mal est déjà fait.
En Allemagne, on informe l'intéressé, du sujet, lui permettant de répondre aux accusations avant de les mettre sur antenne. S'il ne répond pas, c'est sa faute. Mais ne pas prendre le micro d'une antenne à la manière de nos Fdèoui des Souks, qui parlent seuls suivant l'adage tunisien "ichch yè dhibbènè mè fèmma fiddonia kèn èna", puis prétendre jouir d'une liberté de la parole conçue spécialement pour sa personne et jamais aux autres.
Je ne puis finir sans combler le très bon exemple du vrai journalisme moderne et objectif, Marouen Achouri, par mes sincères félicitations pour ses discours radiophoniques d'un haut niveau journalistique bien détaillé par une extrême honnêteté, qui transforme sa mission en un régal d'extrême culture objective de grands penseurs. Ni cris, ni hurlements, ni insultes, ni baratin bidon.
Oh, combien j'aime ce jeune et grand journaliste Marouen Achouri que je lis ici chez BN depuis une bonne décennie sans relâche avec Nizar Bahloul et combien j'aime le lire et l'entendre. Je lui souhaite tout le bonheur et toute la réussite pour toute sa vie. Son charisme est trop rare sur la scène médiatique en Tunisie.
Sahha Chribetkom et Aïdkom mabrouk.

