
Les membres du Conseil scientifique de la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba ont décidé, mercredi 12 avril 2023, de retirer le titre de "professeur émérite" à l'ancien doyen de la faculté, Habib Kazdaghli, en raison de sa participation prévue à Paris à une conférence où des univesritaires israéliens participent ayant pour thématique « Perspectives générales : le statut juridique et religieux des juifs de Tunisie à travers la presse, les revues et les écrits ».
Dans un communiqué rendu public à cet effet, le Conseil scientifique a appelé le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à prendre en compte sa décision de ne pas approuver la candidature du professeur Habib Kazdaghli au titre de professeur émérite, « ce qui signifie que la possibilité de lui accorder ce titre est désormais bloquée, puisque l'approbation du ministère pour l'attribution de ce titre nécessite l’approbation du Conseil scientifique ».
Les membres du Conseil scientifique ont accusé Habib Kazdaghli de « se faire passer pour un doyen honorifique de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Manouba », selon le programme de la conférence prévue à Paris du 16 au 18 avril 2023, organisée par l'Association d'histoire des Juifs de Tunisie en collaboration avec des universités israéliennes.
Le Conseil scientifique a également appelé à une enquête sur cette question, tout en soulignant que la faculté se préservait le droit de poursuivre Habib Kazdaghli en justice pour « avoir prétendu être un doyen honorifique », exprimant « son rejet absolu de toute forme de normalisation avec l'entité sioniste et ses institutions académiques ».
Les membres du Conseil scientifique ont également exprimé leur soutien inconditionnel au peuple palestinien dans sa juste cause, renouvelant leur soutien à la communauté académique de la Faculté de Manouba pour les droits du peuple palestinien.
Ils ont également souligné que l'établissement n’avait aucun rapport avec cette conférence, condamnant fermement l'utilisation de son nom dans cette conférence.
Le Conseil scientifique a appelé les membres de la faculté, enseignants et jeunes chercheurs, à ne pas s'impliquer dans de telles conférences, nationales ou internationales, réaffirmant que la liberté académique était garantie et protégée à la Faculté de la Manouba.
Rappelons que Habib Kazdaghli s’est retrouvé au milieu d’une polémique relative à la normalisation avec Israël. Ceci l'a amené à réaffirmer dans un communiqué du 11 avril 2023 qu'il s'y opposait fermement.
Habib Kazdaghli a indiqué qu'il s'opposait à la colonisation sioniste de la Palestine et aux atteintes et agressions de son peuple. Il a exprimé son soutien à la création d'un État palestinien indépendant ayant Jérusalem pour capitale. Il a, également, affirmé n'avoir jamais soutenu la normalisation de la Tunisie avec Israël et qu'il n'y avait pas de raisons derrière la campagne le prenant pour cible.
S.H
Gare aux gribouilles.
"Comme d'hab", je suis fort aise de faire le constat que nous sommes une fois encore sur la même longueur d'onde.
"Ce qui se conçoit...", figurez-vous que j'ai déjà appelé M. Scribouillard à méditer cette pensée. Je lui ai également rappelé la recommandation anglo-saxonne
KISS, Keep It Simple and Stupid.
Rien n'y fit.
"Quand on est con, on est con.
Petit con de la dernière averse,
Vieux con des neiges d'antan".
Un intervenant, @Bab Ezzira, lui a promis, au nom de tous les Tunisiens, le "tché tché" qui serait, paraît-il, le même traitement que le primate inspiré infligea au magistrat adepte de Guillotin.
Anecdote tirée de la fréquentation non pas des salles de garde, mais d'audience. C'est moins sexy.
Après une plaidoirie brouillonne, longue, particulièrement laborieuse, un avocat peu au fait de son dossier s'avance vers la formation de jugement, tend ses conclusions écrites. Au regard indigné du président, il balbutie penaud "je n'ai pas eu le temps de faire court".
Inopérante logorrhée.
Il pleut à verses. A tout prendre, bien mieux que ces "pays imbéciles où il ne pleut jamais". Météo déterminée à saboter les projets du weekend.
Bien que je ne sache pas m'ennuyer, merci pour l'éclaircie.
L'occasion d'écouter un autre Georges, Moustaki dans les "amis de Georges" "qui donne toujours le La".
J'ai eu le bonheur de le voir en concert tout de blanc vêtu au théâtre municipal de Tunis.
C'était une une autre vie, un autre pays. La mauvaise mayonnaise de la surchauffe cultuelle n'avait pas encore pris.
Merci encore.
Au plaisir.
Bons weekend et écoute.
Tu n'as pas encore remarqué toute cette gigantesque culture de volonté croissante, d'une génération à l'autre, par l'âme et par la foi des Palestiniens, pour restituer l'ensemble de leur pays la Palestine occupée par des arrivistes ayant quitté leurs pays d'origine, de par les quatre coins du monde?
Tu as oublié l'exemple algérien, où les occupants français se moquaient de leur lutte primitive, jusqu'à les avoir massacrés par un génocide de plus d'un million et demi de morts?
Il n'y aura jamais plus de paix sur les terres arabes de l'ensemble de la Palestine, tant qu'un seul juif génocidaire de Gaza y occupe encore une seule maison, sans payer son loyer à un Palestinien.
C'est ça la règle d'or à suivre jusqu'à la libération finale de la Palestine. Ni vos histoires à deux sous troués au sujet d'Edward Saïd, de Bourguiba ou d'Abraham, ni vos histoires de "paix" de deux Etats "juif" et palestinien, ne vous aideront plus jamais.
La seule solution, c'est la poursuite de la lutte des Palestiniens contre leurs occupants juifs génocidaires de Gaza, jusqu'à la libération totale de l'Algérie. Ah pardon. Jusqu'à la libération totale de la Palestine, comme nous l'avons tous fait contre nos colonisateurs d'une génération à une autre. Les temps changent et la balance de forces change. Les juifs construisent en Palestine occupée, ce qu'ils vont quitter et laisser en indemnisation au peuple palestinien. Laissons-les construire leurs châteaux de cartes, comme les colonisateurs français l'avaient fait en Algérie.
Une autre solution n'existe pas.
La Palestine vivra. La Palestine vaincra.
Oui, la Palestine vaincra et la Palestine vivra sans un seul génocidaire juif sur ses terres. Ce que tu essaies de monnayer comme étant impossible ou lointain par ton langage talmudique, je te l'ai infirmé et réfuté par l'exemple algérien. Sans pour autant que je ne te rappelle la victoire des chats Taliban, qui ont vaincu et chassé les lions russes et américains de l'ensemble de leur pays l'Afghanistan. Deux puissances militaires, dont les juifs génocidaires de Gaza occupants de la Palestine, y tirent l'ensemble de leur force armée.
Attends que la guerre nucléaire commence et tu verras comment les juifs génocidaires de Gaza, quitteront l'ensemble de la Palestine, comme se sauvent les rats d'un navire sombré.
La Palestine vaincra. La Palestine vivra.
Merci d'avoir pris la peine de répondre en mes lieu et place.
Lisons Edward Saïd. '?coutons Daniel Barenboim. Oublions ce guignol de kermesse,
pisse-vinaigre, chieur de textes, sinistre barbouilleur de mots, planqué en Allemagne, vivant, sans se pincer le nez, de subsides acquittés entre autres par les travailleuses du sexe, paraît-il en train de réécrire la glorieuse histoire de son Führer assis, à l'heure qu'il est, à droite du seigneur.
La bonne blague !
Bien à vous.
Inepties académiques
Edward Saïd, 1er novembre 1935,
25 septembre 2003, probablement le plus grand intellectuel palestinien, enseignant à l'université de Columbia, "la voix politique la plus puissante pour les Palestiniens" (Robert Fisk), auteur de deux ouvrages majeurs, remarquables et remarqués, "L'orientalisme" 1978 et "Culture et impérialisme" 1993, plaide dans son essai "Zionism from the standpoint of its victims", pour le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination mais reconnaît aussi la légitimité politique et l'authenticité philosophique des revendications sionistes du droit à une patrie juive.
Critique musical, il crée avec son ami, le chef d'orchestre israélien Daniel Barenboim, une fondation dont le but est de promouvoir la paix par l'intermédiaire de la musique classique grâce à la création d'un orchestre symphonique où se côtoient musiciens arabes et israéliens :
l'East-Western Diwan Orchestra.
Aucun Palestinien sérieux n'a songé à jeter la pierre à E. Saïd.
Les auteurs de certains commentaires fusilleraient volontiers les Palestiniens qui, tous les jours se pressent aux points de passage pour aller travailler en Israël.
Si, face à Israël, l'option de l'ostracisme et l'affrontement était payante, on le saurait depuis longtemps.
En 1967, guerre des six jours, ce pays s'est amputé d'une bonne partie de ses ressortissants juifs. Bis repetita en 1973 guerre du Kippour.
Aujourd'hui, il fait dans la négrophobie avec les mêmes conséquences.
Toute réduite qu'elle fût, la communauté juive tunisienne a enfanté des intellectuels, hommes et femmes de qualité dans le monde des sciences de l'art et la culture : Albert Memmi, J.P. Fitoussi,
S. Moati, G. Halimi, S. Bessis pour ne citer que ceux-là.
Certains font la guerre par procuration. Ca ne mange pas de pain.
Cet indécrottable, mortifère, criminel penchant racialiste !
"Aucun Palestinien sérieux n'a songé à jeter la pierre à Edward Saïd".
Quel malheur pour la Tunisie qui précipite dans l'abjection idéologique et la gabegie démagogique de l'islamo-nazisme corsé de maoïsme rétro que nous produit Kais Saied!
"Meskina Tounès" !
Nous autres Arabes n'en avons pas fini avec nos vieux démons.
Bien à vous.
Le titre de professeur émérite est un titre honorifique attribué aux professeurs et chercheurs après leur départ à la retraite. ce titre est attribué par le ministère après un avis favorable du conseil scientifique de l'université où a exercé le professeur en question. Avec ce titre, le professeur peut continuer à faire des travaux de recherche dans son laboratoire et participer à des congrès , mais n'assure pas d'enseignement sauf sous forme de conférences et séminaires. Ila droit à un bureau et quelques avantages attribués aux chercheurs comme les frais de déplacement. Cependant, le salaire de ces émérites n'est pas affecté par ce titre. Le professeur ne touche que sa retraite.
Comme je l'ai déjà indiqué dans précédemment, c'est ridicule de mélanger les affaires politiques qui concernent l'état et les affaires scientifiques, historiques qui relèvent du métier de l'enseignant chercheur. Mais, tout est possible en Tunisie avec la médiocrité dans les niveaux !! pauvre Tunisie
Il a beau faire son théâtre médiatique d'ennemi de l'Islam et d'ami des juifs génocidaires de Gaza. Il n'a pas manqué une seule fête des oeufs et de la Boukha à la Ghariba des juifs à Jerba. Il a oublié que Dieu tarde mais il garde "Allah yomhil wèlè yohmil"
Maintenant, Gazdaghli a affaire à un sommet de l'intelligence universitaire tunisienne. Il ne pourra plus faire son théâtre habituel de "islamistes" et de "khwangia". Il est répudié par ses propres collègues universitaires tunisiens, qui lui connaissent très et trop bien, sa nature d'Harki des Lévy de France.
Allah yomhil wèlè yohmil.
Hé oui, j'ai des amis juifs tunisien qui viennent me voir à la maison de temps en temps !...
Cela fait de moi un sioniste ?...
Avec vos raisonnements de caniveaux.... Bande de debiles !...
Il participe à une conférence avec des universitaires israéliens, il s'agit bien de normalisation et c'est contraire à la campagne internationale de boycott universitaire soutenue en France par l'AUDRIP. C'est ça soutenir les droits du peuple palestinien, le reste c'est du blabla
Des gens avec un QI plus élevé que nos baltringues de tunisiens... Eux, ce sont des gens intelligents qui reflechissent et qui n'en ont rien à foutre de votre normalistion !....
Et pour info.... Israël a toujours été une terre judaique avant l'arrivée des guignols au 7ème siècle....
Que cela vous plaise ou non !....
Que de polémique pour rien
Chercheur et enseignant,cet ancien doyen est libre de prendre part à des séminaires ou des colloques sur un sujets qui l'intéresse
La recherche est un long chemin parfois sinueux mais o combien passionnant
La recherche et la réflexion sur l'histoire sont au dessus des considérations politiques
Les participants israéliens ne sont que .......des participants!!!!!Pourquoi leur céder la place
Qu'est ce qui est scientifique la dedans?
Mdr...
nos réactions doivent être dans tous le niveaux, et je suis meme favorable que ce que Mr perd toute possibilité de recherche au nom de l'université publique tunisienne ( s'il y en a ).
Merci
Arretons ce lynchage injuste d un militant infatigable pour des causes justes. Arretons de nous voiler la face et de donner des cartes pour les extremistes sionistes pour presenter les Arabes commedes barbares. Ils reussi a diaboliser les Palestiniens, a les deposseder de leur terre, de leur patrimoine et meme de leur humanite.
vu l insistance de cet individu, a continuer a faire un travail de taupe pour normaliser et banaliser le genocide du peuple palestinien par
l entite sioniste, sous le couvert de pseudo- "recherches sur l histoire de la communaute tunisienne juive," En commencant
par des colloques pseudo scientifiques avec des representants universitaires de l entite criminelle et coloniale sioniste, en attendant
d etre suivis par des rencontres
d hommes
d affaires " qui ne feraient que du business innocent", qui seront a leur tour suivis par des "rencontres uniquement musicales et non politiques". etc etc,
et dont le but final, est de normaliser a moyen et a long terme l entite sioniste et ses horrible crimes aupres de
l opinion tunisienne. Ce qui poussera enfin de compte la Tunisie a accepter l occupation de la Palestine et le genocide du peuple palestinien. Que cette sanction serve
d exemple a tous ceux qui seraient tentes par l argent, les honneurs et les medailles de l Occident sioniste, de faire vendre la cause du peuple palestinien, dont le peuple tunisien qui a tant souffert du colonialisme francais , est extremement solidaire!
La participation des chercheurs tunisiens dans des congrès et séminaires est un honneur et démontre une reconnaissance envers les compétences tunisiennes. Dans tous les congrès et séminaires internationaux, les chercheurs israélien et les chercheurs Tunisiens s'y t retrouvent ensemble et échange leurs expériences. J'ai l'impression que les membres de ce supposé "conseil scientifique" n'ont jamais assisté à des congrès internationaux. Cela ne m'étonne pas compte tenu de niveau médiocre d'un nombre non négligeable d'enseignants universitaires. Il suffit juste de regarder le classement des universités tunisienne ou simplement le nombre de publications des membres de la dite conseil scientifique.
Le titre de professeur émérite n'apporte rien de plus à ce Monsieur, ce qui compté c'est ses compétences, son CV et la reconnaissance de ses pairs.
Pauvre Université et Pauvre Tunisie
Je te signale que tous les médecins, ingénieurs, professeurs et instituteurs, et autres diplômés d'écoles de commerce, ayant migré ces onze dernières années vers l'occident, ne sont pas issus de la génération du kottébe khriji, la plus grande manufacture de jou8élè de tous les temps.
Je ne parlerai pas de tous les fonctionnaires post 2011, miroir naturel d'un exécrable niveau culturel, "titulaires" de faux diplômes et de faux CV, enrôlés dans la fonction publique, sous les menaces des ex-pingouins de la maudite troika (les marzoukiki, khriji, jbéli, la3rayédh et les abbou & Co).
Encore moins, des ex-terroristes qui touchent injustement de juteuses retraites, alors qu'ils n'ont jamais travaillé de leur misérable vie !!!
C'est un autre débat.
Toutefois, un grand merci pour nous avoir fait rire en cette période morose.
Habib Kazdaghli est un homme de conviction.
Un homme honnête, libre et juste.
Je partage ses convictions et je vais aller plus loin en espérant ne pas trop lui nuire, il est impératif d'établir des relations diplomatiques avec Israël. C'est ma conviction la plus intime.
Puis-je comprendre pourquoi Kaies SAIED a été bloqué?
Alors, Des concours à la méthode donnant donnant!