La Cour d’appel militaire a décidé, vendredi 11 novembre 2022, de se dessaisir de l’affaire Abderrazak Kilani pour incompétence. C’est ce qu’a annoncé le prévenu, lui-même, dans une déclaration à la Tap.
Le verdict prononcé contre l’ancien bâtonnier a, également, été annulé par la Cour d’appel militaire. Abderrazek Kilani a été condamné en première instance à un mois de prison avec sursis pour « attroupement de nature à troubler la paix publique et dont l'objet est de commettre une infraction ou de s'opposer à l'exécution d'une loi, d'une contrainte ou d'un jugement, commis un outrage à un fonctionnaire public dans l'exercice de ses fonctions, à travers des paroles et des menaces, et, mais aussi pour avoir tenté de provoquer une cessation individuelle ou collective de travail, par menaces ou manœuvres frauduleuses ».
La défense de Me Kilani avait, rappelons-le, fait appel du jugement en première instance avançant une exception d’incompétence d’attribution.
Abderrazak Kilani faisait partie du comité de défense du dirigeant nahdhaoui Noureddine Bhiri. Il était présent lorsque ce dernier a été transféré à l’hôpital Habib Bougatfa au gouvernorat de Bizerte. Il avait eu une altercation avec les forces de l’ordre les appelant à respecter les droits de l’Homme et les libertés des citoyens en refusant de se conformer aux ordres.
En réaction à l’abandon de l’affaire par la Cour d’appel militaire, le Parquet a déposé un recours en cassation.
N.J.
Le merveilleux et Valeureux Général Rachid Ammar (Allah yèrham Wèlidayh, wè yèhdilou El-Dhirriya, wè yèaâtih El-Sahha wèl Aâfia), a promis au milieu de la foule d'El-Casbah, un soutien rassurant de l'armée tunisienne, pour la réussite de la Révolution du 14 janvier 2011 et de l'avenir de sa transition démocratique. Une promesse qui a tenu jusqu'au coup d'Etat du président Kaïs Saïed du 25 juillet 2021. Depuis ladite date du coup d'Etat, il nous est devenu impossible de comprendre la position des nouveaux Etats-Majors de notre armée nationale.
L'Amiral en retraite Kamel Akrout, nous déçoit. Il trahit les promesses du Général Rachid Ammar en flagrant délit. Il s'est transformé en l'ennemi numéro 1 de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Son seul souci, ne se limite qu'à son avidité de pouvoir en accord total avec les RCDistes déchus de la Zalèma moussi.
Allah yostir Jaychounè wè Allah yostir Tounisnè.