
Le discours du président de la République, Kaïs Saïed prononcé en marge de la réunion du conseil de sécurité hier lundi 28 septembre 2020 a suscité une vive polémique lorsqu’il s’est prononcé en faveur de la peine de mort.
Ce débat a été relancé à la suite du viol et de l’assassinat de la jeune fille Rahma. A ce propos, le chef de l’Etat s’est montré ferme assurant croire que le tueur serait un récidiviste, ayant, déjà été gracié pour un autre crime.
Vérification faite par BN Check, ce mardi 29 septembre 2020, les propos du président de la République manquent de précisions pour ne pas dire qu’ils sont erronés.
Une source judiciaire autorisée a assuré, dans une déclaration à BN Check que le meurtrier était impliqué dans un crime auparavant, mais qu’il avait bénéficié d’un non-lieu pour l’absence de responsabilité pénale. Il n’a donc pas été gracié.
Le président de la République n’est pas à sa première imprécision. Il avait indiqué lors de son audience avec, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi que les conseillers qu’il comptait désigner étaient poursuivis en justice, ce qui n’était pas réellement le cas. D’ailleurs, lors de la même réunion du conseil de sécurité, Kaïs Saïed a avoué, brièvement, ses imprécisions, en affirmant que la société n’attendra pas le verdict de la justice pour ceux qui ont été condamnés par l’Histoire.
S.H
Comment voulez-vous respire ce problème lorsqu'il y a un camouflage et une impunité.
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Septembre 2020
Une année après et Robocop radote
Entre infâmes obsessions et idées idiotes
Un an après et Robocop se déchaîne
Les yeux exorbités, nous crachant sa haine
Douze mois après et son programme a buggé
Son soft s'est planté, mécanique déglinguée
Boulons desserrés et visserie rouillée
Contacts mauvais et carte-mère bidouillée
Il s'énerve, s'obstine, s'entremêle les nerfs
Et laisse s'étaler son instinct sanguinaire
Il parle un langage bizarre et malhabile
Mêlant vieux discours et croyances débiles
On l'a pris pour la peste ou le choléra
Il s'avère les deux en plus du corona !!!
J'espère que notre Justice ne prendra pas le chemin des tribunaux droit de l'hommiste qui libèrent des bêtes humaines répandant terreur et crime dans la société. Lorsque la Justice ne fait plus son '?uvre il y a risque de retour à la vendetta. La plus grande légitimité de l'Etat réside dans la Justice puisque le citoyen abandonne son droit à la vengeance au profit de l'Etat. Une justice laxiste delégitime l'autorité étatique (certains pays européens semblent ne plus le comprendre).
Personnellement je suis contre la peine de mort, car tuer ne ressuscite pas les victimes.
Châtiments corporels douloureux encadré (gros tabou de nos sociétés "evoluées" qui ont oublier le pouvoir dissuasif que peut avoir la douleur physique sur l'humain, frapper étant devenu barbare dans un Droit qui se souci plus du bourreau que de la victime, Droit pervers ) et enfermement à vie.
TAHYA TOUNES
Est-ce pour semer la zizanie ou sont-il rémunérés par des mal-intentionnés pour des motifs louches...
Ceci est un signe révélateur quant au degré de compétence de quelqu'un d'universitaire !!!
Donc, déconnecté de la réalité du pays pendant tout ce temps là, comment voulez-vous qu'il rentre dans le moule de la fonction de président de la république; désarmé comme il est des outils de base d'ordre politique, diplomatique, sécuritaire, socio-économique...?
Le problème c'est que les électeurs se sont lourdement trompés, populisme aidant, sur ses capacités réelles pour diriger le pays et pire encore la majorité qui l'ont élu continuent à croire en lui.
A quand le réveil ? That's the question !
Des années lumières séparent Le Président BOURGUIBA (Allah yar7mou) du président K.Saied bien que la conduite du pays par BOURGUIBA avait beaucoup des zones d'ombre. Je dirais même que ZABA, diabolisé comme il est, lui ferait bien de l'ombre dans pas mal de domaines.
Que les juges fassent (bien) leur boulot et que la procédure d'application de la peine capitale quand elle est prononcée, suive son cours et Kais Said tranchera en dernier recours.