
Le président de la République, Kaïs Saïed, a eu, mercredi 14 juin 2023, un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen, Charles Michel.
Lors de cet appel, plusieurs sujets ont été abordés, notamment la question de la migration et des relations entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que les relations stratégiques avec les pays de l'Union européenne.
Le président de la République a réaffirmé sa position sur le phénomène de la migration dite irrégulière, "qui ne peut être abordée que d’une manière collective capable d’éradiquer les causes et pas seulement en traitant les conséquences", note un communiqué de Carthage. Il a rappelé son initiative quant à l’organisation d’une conférence internationale réunissant tous les pays concernés, notamment les pays d'Afrique du Nord, les pays du Sahel, les pays du Sahara et les pays du nord de la Méditerranée.
Le président de la République a également souligné que la Tunisie ne peut être que la garde de ses propres frontières, précisant qu'il existe des bandes criminelles qui trafiquent des êtres humains dans les pays d'origine des migrants, mais aussi dans les pays européens vers lesquels ils se dirigent. Il a affirmé que la Tunisie refuse d'être une passerelle ou un lieu d'établissement pour ces groupes.
Par ailleurs, le président de la République a exposé sa position par rapport aux politiques du Fonds monétaire international, indiquant que "les accords de Bretton Woods ne sont pas une fatalité et que les conditions et diktats imposés ne sont pas acceptables, car leur application, telle qu'expérimentée en 1984, menace la paix sociale".
Le président de la République a appelé à réfléchir ensemble à un nouveau monde basé sur la justice, car sans justice, les royaumes et les États ne seront que des entreprises ou des sociétés dont le seul objectif est de réaliser des profits par tous les moyens, y compris le blocage des routes, comme l’avait indiqué, à titre d’exemple, Saint-Augustin.
La coopération dans le domaine des énergies renouvelables a également été abordée. Dans ce contexte, le président de la République a souligné l'existence d'un grand nombre d'opportunités de projets en Tunisie, compte tenu du climat propice à ce type d'énergies alternatives et renouvelables qui représentent l'avenir. Il a noté la possibilité d'un partenariat privilégié avec les pays de l'Union européenne dans ce domaine.
S.H
commence par imposer lourdement , 35 à 40 % ; tes riches qui ne paient ni impots ni zakat. il leur reste 60 % largement suffisemment pour s'enrichir.
çà s'appelle : redistribution, justice sociale.