
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce jeudi 15 avril 2021, le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Youssef Bouzakher, auquel il a livré ses positions concernant le système de justice et l’instauration de la Cour constitutionnelle.
Kaïs Saïed a commencé par pointer la lenteur observée dans le traitement de certains dossiers judiciaires « comme s'il y avait deux types de justice », lenteurs que le président du CSM a imputées à la charge de travail des juges et à la complexité de certaines affaires.
Le chef de l’Etat a ensuite évoqué la mise en place de la Cour constitutionnelle, soulignant que « certains » tentent d’en faire un outil de règlement de comptes et affirmant qu’il ne laissera pas faire. « Ils parlent de faillite du pays, mais la vraie faillite est politique. Je sais très bien ce que vous manigancez mais la loi et la constitution sont au-dessus de tout et nous les ferons respecter, la Cour constitutionnelle n’est pas un jouet, les textes ne sont pas taillés sur mesure, ils seront appliqués à la lettre » a-t-il poursuivi.
Kaïs Saïed, pour qui le dossier de la justice est d'une importance cruciale, n’a pas omis de mentionner que si les juges intègres font barrage à la corruption et aux desseins de certains politiciens, d’autres en revanche, se laissent embarquer dans de sordides affaires. « Pour lutter contre cela, nous devons développer la législation et faire en sorte que personne ne puisse échapper à la condamnation » a-t-il conclu.
Le chef de l’Etat avait rappelons-le, reçu deux fois le mois dernier le président du CSM. Il lui avait alors fait savoir que les juges se trouvaient dans une situation délicate, assurant qu’il suit de près le traitement de certaines affaires.
Il a aussi évoqué la destruction et tentatives de destruction de preuves accablantes contre certains accusés, notant que la présidence de la République se tiendrait toujours du côté des juges « honnêtes et qui ne se plieraient pas sous la pression et le chantage ».
M.B.Z

Tu n'es plus crédible pour un sou!
Il suffit que lui, leur fait part de sa dernière lubie et voilà nos 217,qui s'écrasent comme un seul homme; Soumis un jour, soumis pour toujours;
Kais et les 217 Eunuques.
Je pense que c'est vous qui vous emmêlez les pinceaux en vous trompant de destinataire.
Ce discours abstraitement vacuum et apolitique, trop cartésien et spéculatif, dont nous rabâche le président Kaïs Saïed, vire vers une haute trahison contre la sécurité de notre deuxième République tunisienne. Tout le comportement du président Kaïs Saïed, y compris sa visite incompréhensible dans le temps, au même jour de la commémoration de la fête des Martyrs du 9 avril et dans l'espace, chez un putschiste militaire génocidaire de son propre peuple égyptien le Saffah Sissi, demeure équivoque et douteux.
La Tunisie souffre par l'excès de dégâts commis par le coronavirus. L'économie tunisienne souffre par le blocage politique unilatéral, du côté du président Kaïs Saïed. Le mois de Ramadan nécessite une grande préparation sociopolitique, par le biais d'une coopération sans faille entre les trois présidences de la République, du gouvernement et du parlement ARP. En ces jours où la Tunisie a expressément besoin de son président de la République, ce dernier quitte le pays pour aller visiter une Egypte appauvrie et agenouillée jusqu'à la mort par la soif. Il va faire du tourisme pour fêter les momies des Pharaons. Des momies que le dictateur Sissi, utilise comme étant son propre succès mythologique, afin de virer l'attention de ses multiples faillites, comme le faisait le défunt dictateur déchu Ben Ali, par son histoire des trois mille ans en Tunisie. Des dictateurs qui ne connaissent même pas la vraie date de naissance de leurs ascendants, mais qui connaissent toutes les dates de leurs contes mythologique millénaires, avec une précision impossible à établir sa véracité.
De retour en Tunisie, Kaïs Saïed rassure le dictateur Sissi par téléphone, qu'il va continuer à saboter le travail du gouvernement de Hichèm Méchichi et du parlement ARP. «Ils veulent d'une Cour constitutionnelle de règlement de comptes», nous répète Kaïs Saïed, comme à son habitude, sans nous dire qui sont ses «ils», contre lesquels il bloque toute la République et tout notre régime parlementaire.
J'en suis sûr et certain que le président Kaïs Saïed perd une occasion en or, pour mettre fin à son comportement hostile contre l'ensemble de sa mission de rassembleur et d'unificateur des Tunisiens. L'homme joue avec le feu. Il finira par être rattrapé par la Justice militaire, pour haute trahison contre notre deuxième République.
Falè aâchè fi Tounes mèn khanahè.
En avant..Marche !
Le duo Forza-Bi décroche avec succès la médaille d'or de la médiocrité, tant sur la forme que sur le fond !
Bien joué Mr le président, le peuple en a marre de se faire marcher sur les pieds par les bagla-liha, ex-gardiens de parking, d'étables et d'écuries.
Il était temps.
Soyez sur vos gardes, les chameliers affamés traitres ont placé partout, des espions, des assassins et des empoisonneurs.
Zidhom fi chahriya les juges