
Le président de la République, Kaïs Saïed s’est rendu dans la soirée du samedi 5 au 6 février 2022, au ministère de l’Intérieur, pour s’exprimer à propos du Conseil supérieur de la magistrature, mais aussi à propos des manifestations prévues ce dimanche 6 février 2022, dont certaines appellent à la dissolution du conseil et d’autres pour commémorer l'assassinat du martyr Chokri Belaïd.
Kaïs Saïed a indiqué que la situation sanitaire s’est améliorée et que les indicateurs pandémiques avaient régressé, ce qui n’est réellement pas le cas puisque le taux de positivité des tests dépasse encore les 35%. Ainsi, il a autorisé les Tunisiens à manifester en masse ce dimanche 6 février 2022, alors que le ministère de l’Intérieur avait émis un communiqué, hier, appelant l’ensemble des citoyens à se conformer aux décisions émises par le conseil ministériel du 11 janvier 2022 relatives à la situation épidémique, interdisant toute sorte de rassemblements.
Kaïs Saïed a appelé les Tunisiens à respecter les consignes et à éviter la confrontation avec « les infiltrés », mais aussi avec les forces de l’ordre. Il a assuré que le droit à manifester est garanti et que les Tunisiens ont le droit d’appeler à la dissolution du conseil supérieur de la magistrature en ce jour de la commémoration du décès du martyr Chokri Belaïd.
Notons que durant son discours prononcé au ministère de l’Intérieur, il a avait assuré que le CSM peut considérer qu’il fait, désormais, partie du passé et qu’un décret présidentiel sera émis dans ce sens, comme le lui autorise le décret 117 relatif aux mesures exceptionnelles.
S.H

Cette stratégie qui s'avère payante dans un premier temps risque de lui coûter chère.
Il est en train de mettre les principaux acteurs du pays contre lui, contre sa vision et contre sa politique du va-tout.
Il banalise naïvement la chose politique et néglige l'inconnue dans un pays où l'imprévisible ne s'invite pas là où on l'attend.
Le président croît bien faire en mettant à dos tout le monde en faisant cavalier seul.
Alors qu'il néglige le fond du problème : la situation très critique du pays.
Au lieu de prendre à bras le corps une situation socio-économique catastrophique au bord de l'explosion où toutes les issues sont bouchées il continue à tourner au tour pot sans réelle vision ni une vraie volonté scueptible de procurer des solutions fiables et réalisables.
Certes, tout bouillonne au sein d'une société carrément bloquée mais il suffit d'une étincelle pour que le feu s'embrase.
'?videmment, le peuple reste l'unique arbitre, le seul juge pour en finir avec un Etat devenu incontrôlable et totalement délabré.
N'oublions pas, n'oublions jamais qu'un peuple affamé ne recule devant rien.
Mais où vas notre pauvre pays ?
A quand le bout du tunnel ?
Ce qui me fait encore très étonner, c'est le mystère de la pharaonisation de l'amateur sociopolitique Kaïs Saïed, par nos propres Forces armées. Des Forces républicaines, censées et supposées appartenir à leur peuple et à ses contribuables qui leur paient leurs salaires. Des Forces armées, qui ont promis au peuple tunisien de lui garantir la protection de sa transition démocratique.
Il n'y a pas une démocratie qui s'impose par les armes ni des partis démocratiques, qui s'arment contre leurs propres Forces armées.
Ici, la question qui s'impose d'elle-même :"mènn faraânèk yè Faraon?" ou (qui t'a pharaonisé '? Pharaon?).
Allah yostir Tounes.
und wer das nicht so sieht, der ist nicht mehr zu retten liebe Chater!
Mais, zut ! j'avais oublié que la "Constitution" avait été mise sous scellés... par ce président de république ! Alors, oui, merci, président pour votre libéralité !!!

