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Kaïs Saïed : les finances publiques doivent reposer sur nos propres capacités
14/10/2024 | 23:18
2 min
Kaïs Saïed : les finances publiques doivent reposer sur nos propres capacités

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré, lundi 14 octobre 2024, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, au palais de Carthage. 

Lors de cette rencontre, le président de la République a insisté sur la nécessité de garantir le bon fonctionnement de tous les services publics et d'assurer des conditions optimales pour offrir les meilleurs services aux citoyens. Il a également souligné qu'il ne faudrait pas hésiter à prendre des mesures légales contre tout responsable qui ne respecte pas ses devoirs et ce, quel que soit son niveau.


Le président de la République a affirmé que la Tunisie est actuellement en pleine course contre la montre pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens. Chaque responsable doit se montrer à la hauteur des attentes historiques, et il est impératif de tracer une nouvelle voie pour le peuple, notamment pour les jeunes, en adoptant des législations basées sur de nouvelles conceptions, afin de rompre définitivement avec des lois désuètes qui représentent désormais un obstacle aux aspirations du peuple tunisien.

Il a également rappelé que le poids des responsabilités est immense, tout comme l’héritage laissé par les politiques antérieures, qui ont conduit la Tunisie à sa situation actuelle. Toutefois, la détermination, la persévérance et la volonté de surmonter ces difficultés doivent être la devise  de chaque responsable.


Le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité de restaurer le rôle social de l'État et de remplacer les concepts obsolètes par de nouvelles idées fondées sur des perspectives innovantes. 

Il a, également, passé en revue un ensemble d'options contenues dans le projet de loi de finances qui a été transmis le jour même à l'Assemblée des représentants du peuple et au Conseil national des régions et des districts, conformément aux délais constitutionnels. 


Il a réaffirmé que les finances publiques doivent reposer en premier lieu sur nos propres capacités, sur des choix nationaux basés sur la justice et l’équité, avec pour objectif principal l'intégration sociale, un objectif que chaque État doit s’efforcer d’atteindre.


S.H


14/10/2024 | 23:18
2 min
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Commentaires
Vladimir Guez
Afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique,
a posté le 16-10-2024 à 08:09
Il faut couper à la tronçonneuse dans les effectifs comme Milei en Argentine.
- Virer la moitié des fonctionnaires.
- Arrêter les subventions.
- Privatiser tous les canards boiteux.
Pour dégager les milliards nécessaires aux investissements d'avenir.
Photovoltaique, dessalement, Internet très haut débit, transports... pour redevenir attractif, mieux récompenser le travail , et arrêter l'hémorragie des compétences.
Sinon tous les gens de valeur auront d'ici peu tous quitté le pays et il ne restera qu'une armée de misérables abec leur gourou zaquafounien dans un pays délabré
Momo
impossible à faire
a posté le à 14:57
Je suis d'accord avec vous mais c utopique
Apparemment vous ne savez pas ce qu'est l'UGTT..
Dr. Jamel Tazarki
@Vladimir Guez
a posté le à 11:58
@Vladimir Guez,
vos propositions sont en extrême contradictions avec ceux du commentateur Djodjo (voir ci-dessous).

Qui a raison de vous deux? :)

bonne journée

Dr. Jamel Tazarki
Afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique, il faudrait responsabiliser le Tunisien tout en lui garantissant les libertés individuelles...
a posté le 15-10-2024 à 10:50
Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui les classes pauvres à se fournir/produire le minimum de consommation dont elles ont besoin par leur propre travail (sans offre gratuite par l'Etat). C'est cela ce-qu'elles attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement qu'on leur donne des possibilités de se dégager par elles-même de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre par leur propre travail, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits.
--> j'insiste ici sur le fait que les classes pauvres attendent en particulier qu'on leur donne des possibilités afin de pouvoir (sur-)vivre par leur propre travail, oui par leur propre travail.

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Les politiques sociales en Tunisie devraient avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.

Je propose ainsi de motiver et de responsabiliser le Tunisien par la loi afin de le pousser/obliger à faire quelque chose d'utile par lui même, pour lui même, pour tous les Tunisiens et pour le reste du monde tout en lui fournissant des possibilités de réussite--> il faudrait apporter la/les possibilité(s) aux classe pauvres afin de pouvoir sortir par leurs propres moyens de la situation qui leur a été faite en tant que classes qui ont été toujours ignorées et désavantagées.

--> Chaque Tunisien devrait produire ses conditions d'existence. Il doit apprendre à se procurer par lui même ses conditions d'existence. Nous sommes tous des êtres de projet, tourner vers l'avenir en prenant soin (en considération) de ce qui est là afin de l'intégrer dans nos ambitions.

Certes il faudrait donner à ceux qui n'ont rien des possibilités afin de sortir de leur situation de misère, par contre il ne faudrait pas essayer de résoudre leurs problèmes à leur place --> c'est à eux de prendre leurs problèmes socio-économiques en charge, et de les résoudre par eux même. --> c'est ça l'assistance, c'est donner la possibilité à résoudre ses problèmes socio-économiques par soi-même. Exemple: je n'encourage pas à offrir des maisons gratuites à certains pauvres, il faudrait plutôt leur offrir la possibilité de construire leurs habitats par leur propres moyens. Il suffirait de louer les maisons sociales aux pauvres à bon prix pour un temps limité, le temps d'améliorer leur situation socio-économique par eux-même et par leur propre travail --> c'est ce mouvement au sein des habitations sociales qui pourrait résoudre le problème de l'habitat des classes pauvres en Tunisie: celui qui va entre-temps socialement mieux, devrait laisser la place pour ceux qui n'ont rien --> c'est une loop/boucle où les uns sortent et les autres entrent pour un temps limité!

--> Le soucis de soi (le soucis de sa propre existence ) ne devrait pas conduire à ignorer le soucis de l'autre, sans pour autant chercher à résoudre les soucis des autres à leur place --> On ne peut pas se soucier seulement de soi, nous sommes d'abord et essentiellement des êtres de relation que l'on a avec les autres (si cette relation est abîmée, c'est toute la vie sociale qui serait abîmée)

En Tunisie, nous parlons trop de liberté mais trop peu d'égalité des chances. Le fait particulier et dominant qui singularise notre temps/siècle, c'est l'égalité des conditions, la passion principale qui agite les hommes, c'est l'amour de cette égalité. Par contre cette égalité ne devrait pas être gratuite et sans aucun effort...

- La Tunisie devrait être un système socio-politique dans lequel le mérite détermine la hiérarchie sociale et professionnelle. --> Chaque Tunisien devrait être responsable de sa vie, de sa nutrition, de ses initiatives, de ses ambitions et l'Etat tunisien devrait garantir en particulier la justice sociale / judiciaire, l'égalité des chances et des possibilités socio-économiques pour tous afin que la méritocratie réussisse.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien résidant à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Djodjo
@dr machin
a posté le à 23:17
Un texte très long pour dire que la misère est de la faute du tunisien, mais mon ami, qu'en tout en haut on brille de médiocrité et de malhonnêteté explique moi pourquoi le tunisien de base devrait faire différemment.

Ce qu'il faut c'est revoir le système éducatif et ça, c'est d'en haut que ça se décide, idem pour la réorganisation économique du pays, c'est d'en haut que les décisions doivent être prise etc'?'.
le financier
il n a pas encore compris
a posté le 15-10-2024 à 06:07
Il n a pas encore compris que la tunisie n a pas de capacité d autofinancement de 750 000 fonctionnaires le taux le plus eleve du monde avec le service le plus mediocre
Abir de Gabès
Oui il y'a un sureffectif de fonctionnaires et de salariés dans les entreprises étatiques
a posté le à 19:59
Ce nombre de fonctionnaires effroyable, gonflé par la vermine islamiste, est un fardeau pour l'?tat et par ricochet, pour les tunisiens.
Beaucoup ne foutent pas grand chose, voire rien de la journée. Beaucoup sont incompétents et ont été recrutés par piston.
En plus, quand les citoyens les sollicitations, on leurs fait comprendre de pays des pots de vin, sinon ils galèrent pour obtenir ce dont ils ont besoin.

Un "nettoyage" dans la fonction publique s'impose et pourrait redorer le blason du régime.
Il faudrait aussi limoger tout ceux qui ont été embauchés par la NAKBA.
N'importe quoi
Faire quoi
a posté le à 09:29
Faire quoi alors les virez tous. Le fonctionnaire tunisien est le mal payé au pays de Maghreb. On vit au rythme des prix à l'Europe avec des salaires de la Tunisie. Pauvre financier.. allez chercher d'autres solutions au lieu de s'abattre sur les fonctionnaires
Djodjo
@nimporte
a posté le à 23:20
Oui, restructurer ou ne pas remplacer les départs en retraite par ex, c'est des idées simple et de bon sens, mais est-ce que kais est assez intelligent et compétent pour comprendre ça ? Pas du tout.
le financier
oui il faut les virer et augmenter
a posté le à 10:01
oui il faut les virer et augmenter ceux qui reste . Continuez comme ca a partager votre misere , vous ne travailler que 8min par jour et vous avez donc le salaire qui correspond mais personne s inquiete pour vous puisque vous etes les pro des combines pour certains voir meme d un autre travail , dans le miel et autre commerce pour arrondir vos fin de mois .
a 750 000 vous etes le cancer du pays , si Mao dirigerez le pays il vous ferait travailler jour et nuit pour rattraper notre retard face a l occident
Sarra
oui
a posté le à 10:21
C'est entre autre une piste à étudier. Effectivement, nous avons un nombre ridicule de fonctionnaires pour l'un des services les plus médiocres au monde. Il faut filtrer. Ceux qui ne veulent pas travailler, dehors! Faudrait arrêter cette mentalité de "arja3 ghodoua". Mais aussi, il faut encourager l'investissement et soutenir les PME. Par contre je ne pense pas que ce soit l'idée que le gouvernement a en tête. Il cherche des quick wins: emprunts auprès des banques nationales, redressements fiscaux, augmentation de la taxation... Il nous faut un stratège à la tête de l'Etat...
DHEJ
750.000 fonctionnaires
a posté le à 10:43
'est la force de la Tunisie.
Mais hélas des consommateurs du marché parallèle.

Maddouri le fonctionnaire doit innover... Le fonctionnaire doit être soumis à une seule taxe soit l'impôt direct soit l'impôt indirect les deux non.