L’ancien ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, était l’invité ce mardi 9 juin 2020, d’Elyes Gharbi sur Mosaïque FM.
Khemaies Jhinaoui a précisé qu’un ministre des Affaires étrangères n’est pas un employé chez le président de la République et que le ministre propose des initiatives et des projets au président que ce dernier peut soutenir ou désapprouver.
« D’habitude, les deux sont en phase et la plupart du temps les propositions sont approuvées, c’est ainsi qu’est élaborée la politique étrangère du pays. La politique étrangère a un rôle majeur à jouer en Tunisie car le pays vit depuis dix ans pour la réussite de la transition démocratique et économique. La Tunisie est un petit pays aux ressources limitées et il est ouvert sur l’extérieur depuis toujours », a-t-il poursuivi.
Khemaies Jhinaoui a ensuite tenu à souligner que la Tunisie n’a jamais été sollicitée pour permettre à une partie étrangère d’installer une base militaire sur son sol. « Si cela a été le cas, nous aurions refusé. Si on parle des Etats-Unis, ils ont depuis la seconde guerre mondiale des bases à Naples et en Sicile notamment et n’a pas besoin d’une base en Tunisie. Il existe une coopération militaire et cela est normal et bénéfique pour la Tunisie pour sécuriser ses frontières », a-t-il ajouté.
Sur sa démission au lendemain de l’élection de Kaïs Saïed à la tête du pays, démission que la Kasbah avait annoncé comme étant un limogeage, Khemaies Jhinaoui a précisé que son départ a fait que la Tunisie est restée cinq mois sans ministre des Affaires étrangères et a raté de nombreux rendez-vous internationaux.
« Pour ce qui est du limogeage de l'ambassadeur Moncef Baâti, représentant permanent de la Tunisie auprès de l'ONU, il s’agit d’une décision choquante. Si j’avais été ministre j’aurais tenté de dissuader le chef de l’Etat autrement j’aurais démissionné. Moncef Baâti est un ambassadeur reconnu à l’échelle internationale, ce qui lui est arrivé ne se fait pas, même si on avait quelque chose à lui reprocher ce dont je doute, il fallait procéder autrement, jamais un pays n’a fait ça et c’était une erreur. A cause de cela nous avons raté une première opportunité pour afficher notre soutien à la cause palestinienne et avons perdu un ambassadeur compétent et nos relations avec le groupe arabe dont nous étions la voix », a confié le ministre.
A propos du dossier libyen, M. Jhinaoui a estimé que la position actuelle de la Tunisie est absente et au mieux « pas claire ». « Nous étions au cœur du sujet libyen et étions consultés par les pays de l’Est et de l’Ouest. L’initiative de Béji Caïd Essebsi a permis de rassembler l’Algérie et l’Egypte avec la Tunisie pour parler d’une seule voix, aujourd’hui nous sommes absents comme si le sujet ne nous concernait pas. Nous avons certes été invités en Allemagne tardivement mais la diplomatie et la chaise vide ne vont pas ensemble, il aurait fallu y aller et s’exprimer mais on a réagi comme si c’était une affaire personnelle et ce n’est pas ça la diplomatie qui est avant tout une communication et un dialogue », a-t-il rappelé.
Khemaies Jhinaoui a ensuite affirmé que le président de l’ARP, Rached Ghannouchi n’avait pas le droit de contacter Fayez Al Sarraj. « Un président du Parlement tunisien qui s’entretient avec le président de l’appareil exécutif dans un pays étranger et qui le félicite pour sa victoire militaire affichant ainsi une position pour un parti. Cette diplomatie parlementaire et populaire est une invention tunisienne, les parlementaires qui visitent des pays étrangers parlent d’une seule voix qui représente la politique officielle de leur pays. Aucun parlementaire ne parle au nom de la Tunisie. Imaginez un peu, le président du parlement britannique qui appelle Emanuel Macron pour lui dire qu’il est contre le Brexit, cela revient à ce qui s’est passé en Tunisie et ne s’est jamais vu. Rached Ghannouchi n’a jamais fait cela avec Béji Caïd Essebsi, il l’informait de ses déplacements et lui faisait un rapport à son retour » a-t-il expliqué.
L’ancien ministre a enfin affirmé que son parti, Nidaa Tounes, a aidé à la création d’un équilibre et a eu un rôle stratégique important. « Il y’a eu des erreurs certes, mais de 2012 à 2014 ce parti a sauvé la Tunisie d’un scénario semblable à ce qui se passe en Libye mais à partir de 2014 il y’a eu des erreurs fondamentales dont les responsables sont les militants de Nidaa, d’autres parties y ont aussi aidé… Je ne veux pas faire de la politique pour faire de la politique mais pour apporter une valeur ajoutée. S’il y’a possibilité aujourd’hui de créer, de renforcer et d’élargir un parti centriste dont le noyau est Nidaa Tounes pour rendre la Tunisie aux Tunisiens, j’y participerai. Si la volonté y est je suis prêt à y prendre part et pourquoi pas à lancer une initiative pour rassembler les nidaistes » a-t-il conclu.
M.B.Z
(mes ou mon"?)Avis mais de l'assumer et de persister et signer que cela vous plaise ou non le reste vous pouvez vous le foutre où je pense ...mais attention pour cela il va falloir vous courber !
Je suis malgré tout surpris par le décalage entre la qualité de vos écrits(je récidive),laissant supposer "la mesure avant toute chose" et la personnalité confinant à l'hystérie qui se révèle ,aux accents parfois chatériens .complexité de l'être humain....l'être humain et ses complexes...
désolé de n'avoir pas trouvé le nom d'oiseau vous con venant ...peut être la corneille avec ses coassement sinistres..qui accompagnent assez bien les situations de transes.....peut être oui ....
Enfin , votre jusque- boutisme concernant la question israëlo- palestinienne je ne le partage pas du tout ,pour le coup , non en raison de la sympathie (sic) que pourraient m'inspirer Israël et ses suppôts mais , et c'est mon point de vue(sic) , parce que le vôtre me parait complètement irréaliste voire farfelu surtout si l'on se réfère à l'attitude des états de la région plus géographiquement concernés sans oublier les palestiniens eux mêmes vis- à- vis de l'entité en question et permettez moi de ne pas argumenter plus à ce sujet même si ce ne sont que des évidences m'amenant à polluer (sic) un peu plus votre environnement!(re-sic)
Enfin, votre phrase : " j'avais bien saisi -en première lecture déjà-- ce que vous entendiez par "ambassadeur" à savoir sa qualité de représentant diplo sans référence à son rang réel proprement dit ; mon observation se référait simplement au principe du parallélisme des formes entre les deux situations évoquées au départ.." ( sic), elle ne manque pas de sel, car vous tentez toujours de noyer le poisson, il ne s'agit pas de gloser sur le statut réel ou supposé de Jinhaoui, ambassadeur en titre tunisien en israel, ou bien envoyé spécial sous le manteau de ben ali, président tunisien, en israel, pour moi, c'est kif-kif bourricot. La Tunisie, Etat, Sociétés publiques et privées, Citoyens etc...n'a pas à entretenir le moindre contact avec une entité criminelle, fasciste, colonialiste, assassine, voleuse...telle que l'entité sioniste, israel. Point barre. Et si vous éprouvez la moindre sympathie pour les sionistes et israel, c'est votre problème. Quant aux "accords multilatéraux et bilatéraux conclus entre israel et la Tunisie à l'époque et en vertu desquels jhinaoui était nommé par ben ali en tant que pseudo ambassadeur en israel, avec" réciprocité" ( eshmoun| 10-06-2020 12:41) , je les condamne vigoureusement. ben ali était un salopard fini et par son biais, l'Etat tunisien un Etat voyou...tout comme l'Etat tunisien actuel, sous la botte islamo-fasciste de nahdha et ses satellites, al-karama et autres...
dernier "morceau" de phrase .
@BN vous si prompt à censurer pour un oui ou pour un non(du pt de vue du malheureux auteur méconnu) vous voilà optez ici pour une prudence plutôt pointilleuse en maintenant un membre (de phrase) "sans queue ni tête"
d'ailleurs je consacre toujours une attention particulière
Quant à ces "accords multilatéraux et bilatéraux conclus à l'époque avec israel " c'est de notoriété publique, mais chut, il ne faut pas en parler, car ce serait cracher sur la tombe d'un mort, ben ali ( c'est haram)...et scandaliser davantage sa fille idéologique Abir Moussi...:
https://www.echoroukonline.com/israel-on-est-desole-du-depart-de-notre-ami-ben-ali/
En attendant que les voleurs du territoire palestinien, les sionistes, se fendent de déclarations bien mijotées déplorant la très probable faillite de leur ami ghannouchi, sioniste notoire, ainsi que de sa bande de malfrats au parlement et au gouvernement... Affaire à suivre...
Concernant l'affaire El Baati je partage sans réserve son analyse....une honte !
Et le voilà, surprise, en train de faire du plat à nidâa, son défunt parti...ou plutôt à Hafedh B.C.E, qui, justement, vient de ressusciter aujourd'hui pour chanter les louanges de son défunt père-président, vous savez, ce complice de ghannouchi lors d'un entretien presque complètement obscur avec ghannouchi à Paris en 2013...On est enclin à subodorer une chose, par ces temps de vociférations officielles tant, à l'ARP, qu'au gouvernement, un réveil inquiétant d'anciennes hyènes toujours aux aguets et de charognards qu'on croyait anesthésiés...Manifestement, on ne peut hurler qu'avec les loups, ainsi, au hurlement de Hafedh C.E, répond celui de Khemaies Jhinaoui...
Il est le plus grand et le plus connu et admiré des tunisiens après 2011: vraiment un homme de réformes et surtout un execellent atlantiste et révolutionaire de grande rénommé à travers le monde..
Rabbi Ytaouil Fi 3omrou !