
L’ancien ministre et dirigeant dissident d’Ennahdha, Imed Hammami est revenu, lundi 21 février 2022, lors de son passage sur la chaîne Attessia, sur les derniers développements sur la scène nationale, ainsi que sur la situation au sein du mouvement Ennahdha.
Imed Hammami affirme que le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi cherche à semer la zizanie à travers ses déclarations, notamment, lorsqu’il a affirmé que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed serait chiite. « Cette déclaration n’est pas fortuite et n’est pas un lapsus. Elle était calculée et voulue. Il cherche à semer la zizanie et le chaos », assure-t-il. Toutefois, il estime que le président de la République avait donné le temps et l’espace à ses détracteurs pour agir et riposter en toute aisance.
Par ailleurs, Imed Hammami considère que Rached Ghannouchi vit un déni total depuis le 25-Juillet et refuse d’admettre qu’il n’a plus aucun avenir politique, tout comme le mouvement Ennahdha. Dans ce contexte, il estime que le mouvement a perdu beaucoup de ses compétences à la suite de la série de limogeages. Et d’ajouter que même l’islam politique n’a plus de perspectives en Tunisie : « Toutefois, il y a plusieurs opportunités pour la réussite de la Tunisie grâce à ses partenaires. Le président de la République doit savoir saisir ces opportunités et barrer, ainsi, la route à ses détracteurs ».
S.H

Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Août 2021
Les brebis galeuses se rebellent
De la toute moche à la pas belle
De celle qui boîte la tête baissée
A celle qui traine les pattes cassées
De celle qui bêle tout au fond du champ
A celle muette au regard méchant
Elles s'insurgent, crient au loup-garou
Contre leur berger, leur grand gourou
Elles gueulent et râlent du matin au soir:
"C'est lui seul la cause de nos déboires !"
Elles protestent toutes, crient au scandale
"C'est lui qui nous a donné la gale !"
Ont-elles omis que depuis longtemps
Depuis trente ou même quarante ans
Elles le suivaient en troupeau docile
Les yeux fermés comme de vrais débiles
Oreilles rabattues, têtes baissées
Comme de sales clebs qu'il a bien dressés
Elles le suivaient sans lui dire un mot
Et trouvaient belle sa gueule de chameau
Elles ne disaient rien, l'herbe était verte
Pourquoi grogner ou donner l'alerte ?
Pourquoi dire que la gale était là
Quand elle n'affectait pas leurs smalas ?
Elles se révoltent pour sauver leurs têtes
Retournant leurs peaux et leurs casquettes
Elles font semblant d'être en désaccord
Le temps de maquiller le décor
Le temps de rouler dans la farine
Sots et sottes, crétins et crétines
Il ne suffit de faire profil bas
En proposant dialogue et débat
Il faut avouer forfaits et crimes
Avouer en ce moment ultime
Comment votre vil gourou déchu
A assassiné les moustachus ?
Vous allez voir, d'ici peu, ces escrocs sans foi ni loi, vont nous sortir un zitoun qu'ils présenteront comme un pseudo-modéré, un zied zadhari aguerri en tant que bouffon progressiste, de leurs chapeaux et ainsi de suite..........
Est ce à la portée du commun mortel de modifier son ADN ?
Pas à ma connaissance.
C'est pareil pour tous ces criquets pèlerins.
Il n'y a pire crapules que ces gredins !!!
"Wer einmal lügt, dem glaubt man nicht, und wenn er auch die Wahrheit spricht"
Soudain, Ennahdha n'est plus assez bon, Sobhèn Rabbi !
Il faut croire que la boutique est en feu, et l'urgence de s'en échapper fait des émules.
Certes, Hammami n'est pas le premier à ouvrir le bal des "égarés" dirait le gourou, il a des précurseurs.
Mais, aller jusqu'à traiter le cheikh de fauteur de troubles, le levier à été poussé trop loin.
Comme la vie est injuste !
Quand vient le moment d'être trahi par les siens, c'est signe que les carottes sont cuites.
Nous ne pleurer ons pas Ghannouchi, dont on attend le procès, mais on reste dubitatif devant cet excès d'attachement à la paix civile, et le légitimisme soudain qui fait de Hammami le "défenseur" du Président accusé de pharisianisme par le satané complotiste qui perd le nord.
'? la vérité, j'aurais peine à lier amitié avec ce Hammami, encore moins lui faire confiance et l'intégrer dans les rouages du pouvoir.
En revanche, je lui tirerais les vers du nez, le travaillerais pour débusquer toutes les barbouzes dans les diverses institutions.
Je remonterais le réseau, et démonterais l'infrastructure de tout l'appareillage mis en mouvement et qui avait permis la captation de l'Etat.
Lorsqu'un tel oiseau vous tombe du ciel, il convient de vite tout mettre en branle pour le dépecer.
Ils sont des islamistes.
Pour preuve, ils n'ont fait que défendre Ennahdha ces temps-ci.
Aucune confiance à ces islamistes, dissident ou pas de leur parti d'origine.