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Imed Hammami : L’Etat est aujourd’hui dans l’incapacité de retenir les médecins
29/01/2018 | 20:11
2 min
Imed Hammami : L’Etat est aujourd’hui dans l’incapacité de retenir les médecins

" Le virus H1N1 a fait jusqu’à aujourd’hui 60 morts et le compteur tourne encore ! » a déclaré ce lundi 29 janvier 2018, le ministre de la Santé, Imed Hammami sur le plateau de l’émission 24/7, présentée par Myriam Belkadhi.

 

Lors de son intervention M. Hammami a expliqué que c’est depuis le 11 décembre2017 que l’état d’urgence sanitaire a été déclaré. « Nous avons mis en place un plan de communication et de sensibilisation et il y a actuellement une cellule de crise qui suit l’épidémie » a-t-il dit avant de conseiller aux Tunisiens qui vont à la Omra cette année de se faire vacciner.

 

Selon le ministre ce virus « qui n’est pas mortel » ferait plus de dégâts chez les femmes enceintes, les diabétiques et les personnes souffrant d’obésité. « Ils doivent se faire vacciner » s’est-il exclamé, avant de dire : « Nous somme actuellement en phase de régression du nombre d’infectés mais ce n’est qu’en mars que l’épidémie sera derrière nous. Il faut aussi dire que le phénomène est mondial ».

 

Durant le programme, Il a aussi été question de la nouvelle loi régissant le secteur. « C’est une loi révolutionnaire qui va établir la démocratie sanitaire. Avec ce nouveau texte, le médecin sera plus libre, de nouveaux concepts ont été introduits comme : l’accident médical ».

Selon Imed Hammami elle permettra aussi d’accélérer les procédures, de créer un fond qui garantira les droits des patients et donc de rétablir la confiance entre médecins et patients.

 

Le ministre de la Santé a enfin été interrogé sur la fuite de cerveaux qui plombe le secteur. Il s’est dit inquiet et a avoué que l’Etat est dans l’incapacité aujourd’hui de retenir les médecins et surtout les seniors d’entre eux (16%). Pour ce qui est des « Juniors », il a dit penser à des mesures comme celles appliquées dans certains pays, qui imposent aux jeunes médecins de travailler au moins 3 ans dans leur pays d’origine avant de s’expatrier. Imed Hammami a conclu disant que le ministère qu’il gère actuellement « ne fonctionne pas comme il faut».

 

S.A

 

 

29/01/2018 | 20:11
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