Le CPR Imed Daïmi a très peu apprécié les critiques de l’ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem contre Moncef Marzouki. En effet, alors que l’ancien ministre avait accablé Moncef Marzouki, lors d’une apparition télévisée sur Nessma hier soir, Imed Daïmi membre de l’ancien parti présidentiel et proche de Marzouki, a estimé que Abdessalem n'est plus lié par son devoir de réserve et mérite, ainsi, d’être critiqué à son tour.
Selon Imed Daïmi, le point de vue de Rafik Abdessalem serait subjectif. Par ailleurs, il écrit sur sa page Facebook aujourd'hui, vendredi 27 février 2015: « Etant donné que Rafik Abdessalem, suite à un court passage au ministère des Affaires étrangères, s’est permis de revenir sur l’un des multiples dossiers diplomatiques qu’il gèrait avec la présidence, celui de la Syrie, ceci nous libère de toute obligation politique ou morale de ne pas critiquer son rendement. Evaluation pour évaluation et dent pour dent ».
Invité hier soir chez Myriam Belkadhi, sur Nessma TV, Rafik Abdessalem a affirmé que l’arrêt de toute relation diplomatique avec la Syrie résulte d’une décision unilatérale prise par Marzouki. Une décision qu’il désapprouvait alors qu’il était, à l’époque, ministre des Affaires étrangères. Il s'agit, selon l'ancien ministre, d'une révélation qu’il ne pouvait faire avant, étant donné l’obligation de réserve par laquelle il était tenu.
Vive le premier président de la deuxième République tunisienne de régime parlementaire, Moncef Marzouki. C'est lui qui a rompu notre relation avec les criminels, en solidarité avec nos frères les Syriens.
Les dictateurs trépassent, ne reste que le peuple syrien frère. Ce dernier va nous être reconnaissant à vie, pour notre soutien responsable, sans le moindre égoïsme.
Que le Tout Puissant les libère de l'enfer chiite.
Amine ya Rabb el-Aalamine.