
Il y a de cela trois ans, jour pour jour, une information est parvenue aux médias faisant état d’une enveloppe empoisonnée qui aurait été déposée au palais présidentiel de Carthage. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre laissant l’opinion publique perplexe.
Pendant deux jours, alors que la présidence de la République s’était murée dans le silence, l’opinion publique n’avait cessé de se poser des questions sur la véracité des faits et les parties qui auraient osé tenter d’empoisonner le chef de l’État.
Les interrogations ont finalement été apaisées 48 heures plus tard. Dans la version officielle, la missive a atterri sur le bureau de l’ancienne cheffe du cabinet présidentiel, alors Nadia Akacha. Celle-ci a eu un malaise en ouvrant l’enveloppe. Une substance douteuse, probablement toxique, lui a causé des troubles de la vision et une syncope. Mme Akacha a été vite secourue. Un autre employé de la présidence de la République, présent dans la même pièce que Mme Akacha, a eu les mêmes symptômes, mais leur intensité était moindre.
Aucun détail sur ce qu’a découvert le staff médical de l’hôpital militaire où Mme Akacha a été transférée, n’a été communiqué.
Deux jours après que la présidence de la République a rassuré les Tunisiens sur l’état de santé de leur président et sa cheffe de cabinet, la police scientifique a annoncé, à la surprise de tout le monde, l’inexistence de substance toxique dans l’enveloppe. Celle-ci est, rappelons-le, passée par la déchiqueteuse avant que la police scientifique ne la récupère.
La nouvelle a eu l’effet d’une bombe. Plusieurs voix ont alors crié au scandale remettant en doute la version de la présidence, surtout que, selon le protocole et pour des raisons sécuritaires, le courrier qui parvient à Carthage est toujours ouvert par deux agents de la garde présidentielle. Une fois ouvert, le courrier est envoyé aux intéressés parmi les membres du cabinet et un nombre infime arrive au président de la République.
Le tohu-bohu que cette histoire a créé s’est vite estompé, mais le mystère persiste. Quatre ans après, les Tunisiens ne savent toujours pas ce qu’il en est vraiment des faits. Qui était derrière cette enveloppe ? Y’avait-il vraiment une enveloppe ? Nul ne le sait et nous ne le saurons peut-être jamais.
Si à cette époque, la présidence de la République jouait un peu la transparence, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
N.J

Par cette tromperie d'injustice flagrante, par laquelle ils enferment leurs opposants démocratiques, il y a ceux qui pensent que l'actuel pouvoir, pourrait perdurer par la force des armes à feu et par les prisons, à l'image de ce que fait le Saffah Sissi d'Egypte. Ils oublient que le peuple tunisien est à 100 % musulman et que toutes leurs histoires du pain et de l'enveloppe empoisonnés, etc., ne sont en vérité qu'archivées par les circonstances. Ils oublient aussi que toutes les injustices qu'ils commettent par la force des armes à feu contre la même Constitution de 2014, par laquelle ils ont été catapultés du néant, jusqu'au lit de Bou-Petit-Cou, ne feront en vérité, que les poursuivre jusqu'à l'au-delà. Ils pensent que tout va perdurer entre leurs mains. Ils oublient que seul notre Créateur et Créateur de tout l'univers Allah le Tout Puissant, perdure dans cette vie terrestre. Un petit tremblement de terre et tout s'arrête là.
"Lèou dèmèt lighaïrikè, lèmè èlèt ilaykè".
Allah yostir Tounes.
Tél article, tels commentaires !
Dans les pays où la loi s'applique sur tout le monde, cette affaire mènera à la destitution du président. Car on ne fabrique pas des mensonges intentionnellement pour induire en erreur l'opinion publique interne et externe. Chez nous, parce qu'on vit hors la loi surtout après le maudit 25/7, on continue à appeler l'auteur de ce scandale « ndhif » et « sincère ».
Je me demande toujours, qu'a t-on laissé au vrais « ndafs » qui ne trichent pas et ne mentent pas!
Mais aussi le naufrage de Zarzis, l'attentat de Djerba, ...

