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Il y a de cela trois ans, l'affaire de l'enveloppe empoisonnée
27/01/2024 | 20:45
2 min
Il y a de cela trois ans, l'affaire de l'enveloppe empoisonnée


Il y a de cela trois ans, jour pour jour, une information est parvenue aux médias faisant état d’une enveloppe empoisonnée qui aurait été déposée au palais présidentiel de Carthage. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre laissant l’opinion publique perplexe.


Pendant deux jours, alors que la présidence de la République s’était murée dans le silence, l’opinion publique n’avait cessé de se poser des questions sur la véracité des faits et les parties qui auraient osé tenter d’empoisonner le chef de l’État.

Les interrogations ont finalement été apaisées 48 heures plus tard. Dans la version officielle, la missive a atterri sur le bureau de l’ancienne cheffe du cabinet présidentiel, alors Nadia Akacha. Celle-ci a eu un malaise en ouvrant l’enveloppe. Une substance douteuse, probablement toxique, lui a causé des troubles de la vision et une syncope. Mme Akacha a été vite secourue. Un autre employé de la présidence de la République, présent dans la même pièce que Mme Akacha, a eu les mêmes symptômes, mais leur intensité était moindre.

Aucun détail sur ce qu’a découvert le staff médical de l’hôpital militaire où Mme Akacha a été transférée, n’a été communiqué.

Deux jours après que la présidence de la République a rassuré les Tunisiens sur l’état de santé de leur président et sa cheffe de cabinet, la police scientifique a annoncé, à la surprise de tout le monde, l’inexistence de substance toxique dans l’enveloppe. Celle-ci est, rappelons-le, passée par la déchiqueteuse avant que la police scientifique ne la récupère.

La nouvelle a eu l’effet d’une bombe. Plusieurs voix ont alors crié au scandale remettant en doute la version de la présidence, surtout que, selon le protocole et pour des raisons sécuritaires, le courrier qui parvient à Carthage est toujours ouvert par deux agents de la garde présidentielle. Une fois ouvert, le courrier est envoyé aux intéressés parmi les membres du cabinet et un nombre infime arrive au président de la République.

Le tohu-bohu que cette histoire a créé s’est vite estompé, mais le mystère persiste. Quatre ans après, les Tunisiens ne savent toujours pas ce qu’il en est vraiment des faits. Qui était derrière cette enveloppe ? Y’avait-il vraiment une enveloppe ? Nul ne le sait et nous ne le saurons peut-être jamais.

Si à cette époque, la présidence de la République jouait un peu la transparence, ce n’est plus le cas aujourd’hui.




N.J 

27/01/2024 | 20:45
2 min
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Commentaires
Abel Chater
Il n'est vraiment pas question de justice ni de résoudre les vrais problèmes de la Tunisie. Il n'est qu'une question de vengeance et de chercher des poux à ceux qui ont sauvé la Tunisie du chaos des trois premières années après la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Lorsqu'il n'y avait ni police ni Justice, ni Institutions de l'Etat ou même des solutions pour calmer le peuple tunisien, hormis leur trouver du travail aux révoltés, n'importe où et n'importe comment. C'est cette unique solution qui était à la portée de la Troïka, dont ils nous baratinent maintenant des audits et des contrôles de compétences, afin qu'ils puissent changer l'oignon de la Troïka, par leur ail du 25 juillet.
a posté le 29-01-2024 à 11:54
Au lieu de décorer et d'honorer les politiciens de la Troïka, qui ont fait un gigantesque miracle, pour avoir calmé toute une population tunisienne en plein désordre et en plein chaos, prête à une guerre civile certaine, en changeant les statues et les bustes de Bourguiba et de Farhat Hached, par les statues et les bustes du Père de la Révolution tunisienne et de sa transition démocratique, le Valeureux Général Rachid Ammar, que le Tout Puissant le comble de bonheur, de joie et de bonne santé, les putschistes parlent de cette période du chaos total en Tunisie, surtout par la marche criminelle de l'armée algérienne sur nos frontières communes, pour nous engager par la force des circonstances, dans leur propre guerre civile contre leurs opposants "islamistes", à qui ils ont volé leur victoire des urnes démocratiques en 1992, il y a encore ceux qui trompent l'opinion politique tunisienne, en parlant des politiciens de la Troïka et surtout de l'ancien ministre de la Justice, Bhiri, comme s'ils étaient en fonction après les élections de 2019.
Par cette tromperie d'injustice flagrante, par laquelle ils enferment leurs opposants démocratiques, il y a ceux qui pensent que l'actuel pouvoir, pourrait perdurer par la force des armes à feu et par les prisons, à l'image de ce que fait le Saffah Sissi d'Egypte. Ils oublient que le peuple tunisien est à 100 % musulman et que toutes leurs histoires du pain et de l'enveloppe empoisonnés, etc., ne sont en vérité qu'archivées par les circonstances. Ils oublient aussi que toutes les injustices qu'ils commettent par la force des armes à feu contre la même Constitution de 2014, par laquelle ils ont été catapultés du néant, jusqu'au lit de Bou-Petit-Cou, ne feront en vérité, que les poursuivre jusqu'à l'au-delà. Ils pensent que tout va perdurer entre leurs mains. Ils oublient que seul notre Créateur et Créateur de tout l'univers Allah le Tout Puissant, perdure dans cette vie terrestre. Un petit tremblement de terre et tout s'arrête là.
"Lèou dèmèt lighaïrikè, lèmè èlèt ilaykè".
Allah yostir Tounes.
BOUSS KHOUK
DE 2011 AU 25 JUILLET !!
a posté le 29-01-2024 à 05:12
A VOUS RAFRAICHIR LA MEMOIRE !! de 2011 au fameux 25 juillet , c'était pire qu'un empoisonnement ! L'histoire BIDOUNA de l'enveloppe , aurait pu laisse la place à un article moins vicieux ! et surtout moins con .
Dasy
Du n'importe quoi
a posté le 29-01-2024 à 00:08
C'est du n'importe quoi !
Tél article, tels commentaires !
Abir
J'ajoute
a posté le 28-01-2024 à 19:40
La séquestration de ABIR MOUSSI on l'accusant des crimes qu'elle n'a pas fait et ses experts à lui en témoignent ! Les cinq évadés qu'on a plus des nouvelles sur leurs histoires ! Le tunnel en dessous de la résidence de l'ambassadeur Français ! N'en parlant pas de nombreux complots !
Chelbi
Grand Mer
a posté le 28-01-2024 à 17:01
Moi je l'appelle scandale de l'enveloppe empoisonnée car la nouvelle a été relayée partout dans le monde et plusieurs chefs d'Etat on cru dans la tentative d'assasinat pour enfin faire un coup de fil à Carthage.

Dans les pays où la loi s'applique sur tout le monde, cette affaire mènera à la destitution du président. Car on ne fabrique pas des mensonges intentionnellement pour induire en erreur l'opinion publique interne et externe. Chez nous, parce qu'on vit hors la loi surtout après le maudit 25/7, on continue à appeler l'auteur de ce scandale « ndhif » et « sincère ».
Je me demande toujours, qu'a t-on laissé au vrais « ndafs » qui ne trichent pas et ne mentent pas!
Trabelsi
'?phéméride.
a posté le 28-01-2024 à 08:03
Merci B.n de nous le rappeler régulièrement.
Mais aussi le naufrage de Zarzis, l'attentat de Djerba, ...