Le représentant légal de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, a assuré qu’il n’est en aucun cas le porte-parole de la présidence de la République et d’aucune institution de l’Etat.
« Je suis intervenu vendredi dernier sur Al Hiwar Ettounsi à la demande de cette chaîne et j’ai parlé au nom de Nidaa Tounes que je représente. Ma déclaration entrait dans le cadre de ma connaissance sur la manière de penser du président de la République et de ses orientations politiques tout au long de sa longue expérience. Et il me semble que ces déclarations sont en adéquation avec 60% des répondants dans les différents sondages qui ont estimé que la loi électorale n’est pas démocratique », a-t-il écrit dans un post Facebook publié ce dimanche 21 juillet 2019.
Pour rappel, Hafedh Caïd Essebsi avait indiqué, vendredi 19 juillet, lors d’une intervention téléphonique sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, que le chef de l'Etat, agit selon ses principes et ses valeurs et décide lui-même s’il va promulguer les amendements de la loi électorale.
Cette intervention n’a pas laissé les partis politiques indifférents. Tahya Tounes a, à titre exemple, exprimé son opposition contre l’intrusion de Hafedh Caïd Essebsi en parlant au nom de la présidence de la République sans avoir une qualité officielle.
E.B.A.
Commentaires (7)
CommenterL'ARP DOIT PROPOSER UNE LOI D'INTERDIRE UNE FOIS POUR TOUTE.......
HCE : je ne suis pas le porte-parole de la présidence de la République !
Allez c'est vraiment mesquin
Ce Hafedh Caïd Essebsi ne finira que par le payer derrière les barreaux verrouillés.
Il n'y a pas un autre qui a fait plus mal à la Tunisie post-révolution comme ce Hafedh Caïd Essabsi. Il a usé du poste de président de la République de son vieillard père Béji Caïd Essebs à fond, jusqu'à avoir dépassé toutes les logiques de ce monde.
Je me rappelle de son début aux côtés de son père et de Faouzi Elloumi, lors de la création du parti Nidaa Tounes. Il était quasi l'infirmier qui ne veillait que sur la santé de son père, sans jamais avoir prononcé le moindre mot ni qu'il n'ait signalé le moindre intérêt pour la politique. Il ne fut toléré aux côtés de son père, que par son mutisme et sa présence dans l'ombre de son papa. Il a fait l'hibernation des serpents, avant d'avoir englouti toutes les souris autour de son père et de Nidaa Tounes. Il s'est enroulé autour de Nidaa Tounes comme un python, jusqu'à l'avoir étouffé à jamais et nous a démunis d'un ou de plusieurs grands partis politiques, absolument nécessaires pour faire l'équilibre démocratique avec le parti d'Ennahdha. Son père Béji Caïd Essebsi s'est avéré avec ce dernier sabotage contre la loi électorale, la marionnette entre les mains de son fils Hafedh, qui recommence sa même ruse mensongère de neutralité et d'un comportement sans effet d'influence sur son père malade, pour qu'il ne soit pas inculpé par la Justice tunisienne. Mais ce fils à papa oublie la vraie protectrice de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, qui n'est autre que notre Armée nationale. Bientôt le Procureur militaire va mettre fin aux micmacs de Hafedh Caïd Essebsi, comme il l'a fait avec son ami Chafik Jarraya.
Ce n'est pas pour rien que Béji Caïd Essebsi et son fils Hafedh, avaient tout fait pour saboter l'instauration de la Haute Cour Institutionnelle. C'était pour continuer à gouverner en sabotant les prochaines élections. Tout est préparé en famille. Seul le jeu dans le temps additionnel les intéresse.
S'il n'y a pas une Haute Instance juridique en Tunisie, pour inculper le fils Hafedh Caïd Essebsi qui manipule son père mourant, l'ARP devra destituer Béji Caïd Essebsi, avant que son fil ne mette ses intrigues en exécution. Des intrigues qui pourraient aller jusqu'à mettre tous les secrets de notre Etat, aux mains d'une force étrangère ennemie de notre Révolution, comme le fait Miss Piggy Abir Moussi.
Ce Hafedh Caïd Essebsi ne s'arrête devant rien du tout.